st escrit que en romanz ai treité e dit, me numerai pur remembrance :
Marie
ai nun, si sui de France. Put cel estre que clerc
sire de Montigni, d’une famille ancienne dans la Chambre des Comptes.
Marie
, la cadette, fut ensuite mariée à Jean Leschassie
initati Jesu Christi crucifixe humanitati eiusque gloriosissime matri
Marie
sit laus : honor et gloria per infinita secula se
que, dans la plupart des manuscrits qui nous ont conservé l’œuvre de
Marie
, son épilogue attribue la traduction anglaise à u
pas inspirer moins de confiance que les autres, que, si ce n’est pas
Marie
qui a écrit ce nom, les copistes qui, dans deux m
ette tâche. Il y a ici désaccord entre les textes. Dans son épilogue,
Marie
, très affirmative, s’exprime ainsi : Ysope apele
e-même mis en français la traduction anglaise. Qu’en disant tout cela
Marie
n’ait pas parfaitement interprété ce qu’elle avai
r du prologue du Dérivé de cent trente-six fables et de l’épilogue de
Marie
sans apercevoir que le Romulus de Nilant, s’il ne
ler plus amplement, étaient un fragment du Romulus anglo-latin et que
Marie
avait dû composer sa version poétique sur un manu
ers éléments dont le Dérivé était formé. Parmi eux, il en est un dont
Marie
n’a fait aucun usage, c’est l’addition de 24 fabl
ait à puiser dans le Romulus primitif. Au contraire, la traduction de
Marie
comprend, presque dans leur intégrité, les autres
112 + 1 = 113. En outre, il faut remarquer que dans la traduction de
Marie
il existe une fable, celle des Oiseaux élisant un
pas dans le Dérivé, et qui, n’ayant certainement pas été ajoutée par
Marie
, a dû appartenir au Romulus anglo-latin, ce qui e
pas être réduit à 104. Sur les 114 fables, il y en a en effet 11 que
Marie
n’a pas traduites, savoir : six appartenant au Ro
enser qu’elles figuraient bien dans le Romulus anglo-latin et que, si
Marie
les a omises, c’est parce qu’elles faisaient défa
space, je n’entreprendrais pas ici d’écrire la biographie complète de
Marie
: je ne voudrais pas m’exposer à refaire mal ce q
et sa nationalité dans ce fameux vers de l’épilogue de ses fables :
Marie
ai non, si sui de France. Quant à sa ville nata
ds, vulgarisée par M. de Roquefort514, l’abbé de la Rue prétendit que
Marie
avait voulu parler d’un fils naturel de Henri II5
e Henri II515. Puis survint M. Robert qui n’hésita pas à affirmer que
Marie
avait entendu désigner Guillaume d’Ypres516. En 1
d d’Aussy, dans la préface qu’il a mise en tête de quelques fables de
Marie
, imprimées parmi ses Fabliaux, dit que ce comte é
ècles veut que Guillaume d’Ypres soit le comte de Flandres dont parle
Marie
; mais ou ne le trouve dans aucun historien ; il
ait d’ailleurs, si l’opinion de l’éditeur avait quelque poids, placer
Marie
même dans la première moitié du xiie siècle, et
ersonnel (sic) qu’on estimait ses ouvrages. Pour nous qui croyons que
Marie
n’écrivait pas en France, mais en Angleterre, c’e
pour sujet de mon prologue l’éloge du comte Guillaume, à l’exemple de
Marie
, qui traduisit pour lui les fables d’Izopet.” »
illaume l’opinion émise par Legrand d’Aussy, il faudrait admettre que
Marie
a écrit ses fables vers le milieu du xiiie siècl
nd d’Aussy, à tort acceptée par M. P. Chabaille. Remarquons enfin que
Marie
, lorsqu’elle écrivait ses fables, vivait depuis l
ait fait hommage au roi Henri III. Quels motifs avaient pu déterminer
Marie
à se rendre dans ce pays et dans quelles conditio
elle ? Voici sur ces points l’hypothèse formulée par M. Chabaille : «
Marie
, aussi bien que Wace, Benoit de Saint-Maure, Deni
die ses lais que c’est un devoir de reconnaissance qu’elle accomplit,
Marie
l’a d’avance rendue elle-même très vraisemblable.
xamen des fables de Marie de France. La traduction poétique de
Marie
comprend cent trois fables, composées en vers de
nt de douze, double addition écrite dans le rythme octosyllabique que
Marie
avait adopté, et composée par quelque copiste let
er En pourroit à bon entendeur. Or entendés pour diu singneur Comment
Marie
nos traita Des prouierbes, qu’ele troua, D’Izopet
termes, de sorte qu’ils ne sauraient être considérés comme l’œuvre de
Marie
; ensuite les termes, dans lesquels ils sont form
la commodité du lecteur, je vais, dans la nomenclature des fables de
Marie
, faire usage des titres français qui m’ont déjà s
s Dérivés partiel et complet du Romulus anglo-latin. Traduction de
Marie
. Dérivé partiel. Dérivé complet. 1. Le Coq
es cent trois fables dont la liste précède, sont-elles les seules que
Marie
ait composées ? Telle est maintenant la question
iteur. M. de Roquefort dit bien qu’il a extrait à Paris les fables de
Marie
d’un manuscrit « destiné pour Londres » et qu’il
rits n’embrassent pas plus de cent trois fables, que la collection de
Marie
doit être nécessairement restreinte à ce chiffre.
égale quantité, il pourrait se faire que le nombre des fables dues à
Marie
fût réellement supérieur à ce chiffre. Il faut do
uffit de les lire pour être convaincu qu’elles ne sont pas l’œuvre de
Marie
. D’abord une raison, qui s’applique à toutes, c’e
, on voit que les deux premières sont d’une obscénité devant laquelle
Marie
, même dans une traduction, eût vraisemblablement
nettement en dehors des autres fables. Il s’ensuit que les fables de
Marie
doivent être maintenues au nombre trouvé par son
n comprenant cent trente-six fables, ne possède pas toutes celles que
Marie
a traduites, on est obligé d’admettre que la coll
sa traduction anglaise, et qui fut plus tard indirectement suivi par
Marie
. Les cent trois fables, que dans tous les cas il
rie. Les cent trois fables, que dans tous les cas il faut attribuer à
Marie
, se terminent par un épilogue de vingt-deux vers,
t escrit Qu’en romans ai traitié et dit, Me nomerai par ramenbrance :
Marie
ai non, si sui de France. Puet cel estre cil cler
scrit et publier, mais qui sont probablement une addition étrangère à
Marie
: La suz en Paradiz tut droit Dittez amen ke Deu
nement du Renard et beaucoup d’autres œuvres poétiques. Les fables de
Marie
commencent à la deuxième colonne du verso du feui
nique : Ici apries porres oïr les prouierbes Ysopet. Le prologue de
Marie
, que ce titre surmonte, est lui-même, ainsi que j
ettre initiale, dans l’intérieur de laquelle une miniature représente
Marie
assise. Puis viennent les fables, qui, par suite
r l’étude des origines de la langue française. De ces œuvres celle de
Marie
est la vingt-troisième ; elle commence, au recto
le manuscrit525, de 88 fables seulement, mais de l’œuvre complète de
Marie
, qui, ainsi qu’on s’en souvient, se compose de 10
tié de la première colonne du feuillet 99 a. À la suite des fables de
Marie
, le manuscrit renferme un grand nombre d’œuvres p
cont(e) qui prist a fame. Elle figure, parmi les œuvres étrangères à
Marie
, dans le manuscrit 1593, où elle est intitulée :
185. VIII. Les Fables d’Ésope mises de l’anglois en uers francois par
Marie
de france. Page 198. IX. Le Petit Liure de Morali
s qui sont au contraire des numéros de feuillets. Ainsi les fables de
Marie
commencent au feuillet 198 rº et se terminent au
e neuf. Ce sont celles auxquelles j’ai, dans le tableau de l’œuvre de
Marie
, donné les numéros 12, 26, 45 et 85 à 90. D. M
es pour que j’en donne ici la liste. Il contient, avant les fables de
Marie
, quatorze fabliaux en vers octosyllabiques, et, a
enche li drois || bestiaires de la devine escripture. Les fables de
Marie
commencent en tête du feuillet 159 a et se termin
ifié. 7º De la Vieille qui oint la paume au Chevalier. Les fables de
Marie
commencent au feuillet 58 a et se terminent au fe
surmontée d’un dessin colorié. Le manuscrit 2173 est de tous ceux de
Marie
celui qui renferme le plus de fables ; car il en
et dont l’écriture sur deux colonnes est du xive siècle. L’œuvre de
Marie
s’étend du feuillet 1 au feuillet 41. Les deux pr
pe. La table en comprend 100 ; mais seuls les 98 premiers concernent
Marie
; il faut considérer comme lui étant étrangers le
ite en vers de six syllabes, elle n’est pas dans le rythme adopté par
Marie
. Il n’en est pas de même de la fable à laquelle s
Explicit. Il s’ensuit que le manuscrit ne peut posséder les fables de
Marie
qu’à concurrence de 98. Mais il n’en existe en ré
en le caractère de fables ésopiques, n’en sont pas moins étrangères à
Marie
. Le manuscrit n’a pas été connu de M. de Roquefor
e cote et où M. de Roquefort en a pris connaissance527. Les fables de
Marie
qu’il renferme commencent au haut du feuillet 15
e à laquelle je renvoie. J’ai dit alors que la traduction poétique de
Marie
ne s’y trouvait pas tout entière et qu’il n’en po
anuscrit et qui en tous cas l’a examiné, n’a pu placer l’existence de
Marie
au milieu du xiiie siècle. Parmi les œuvres cont
. Parmi les œuvres contenues dans le manuscrit figurent les fables de
Marie
, qui commencent par le prologue en 40 vers à la p
t privé du premier, sur lequel commençait un Bestiaire. Les fables de
Marie
débutent par le prologue ordinaire en tête du feu
Il contient un grand nombre de pièces, parmi lesquelles les fables de
Marie
occupent les feuillets 29 a à 45 b. Au bas du feu
c’est le quatrième, intitulé : Mouchet IV, qui renferme les fables de
Marie
. Elles occupent le commencement du volume. Ici je
x colonnes. Parmi les ouvrages qu’il contient, figurent les fables de
Marie
qui occupent les feuillets 19 a à 32 b. Elles ont
au précédent, que suivent les mots : « Avril 1862531 ». Les fables de
Marie
qui sont complètes et qui même, à cause de la div
, et dont l’écriture à deux colonnes est du xiiie siècle. L’œuvre de
Marie
y occupe les feuillets 73 à 96. Elle comprend le
chemin, dont l’écriture est de la fin du xiiie siècle. Les fables de
Marie
qu’il renferme occupent les feuillets 39 à 83. El
. Charles de Croy, comte de Chimay. Signé : Charles. » Les fables de
Marie
ont été écrites dans le dialecte picard ; elles s
qui tiennent à la variété des dialectes, les manuscrits des fables de
Marie
offrent encore d’innombrables variantes, qui pour
t escrit, Qu’en rommans ai finet et dit, Me nommerai en ramembrance :
Marie
ay non, si sui de France. Puet c’estre al cler le
a péri ; mais il est permis de croire que dans la version poétique de
Marie
, quoiqu’elle l’eût faite sur la traduction anglai
s que dans le texte latin. Or, entre le Romulus Roberti et l’œuvre de
Marie
cette concordance n’existe pas, et dès lors on es
première vue cela ressort de ce fait que, comme dans la traduction de
Marie
et comme dans le Dérivé complet, l’Abeille a été
sa royauté, les deux Dérivés, d’accord en cela avec la traduction de
Marie
, lui ont substitué le Loup par un procédé identiq
ion intermédiaire ne peut être autre que le Romulus anglo-latin ; car
Marie
, qui a indirectement exécuté sa traduction sur ce
s anglo-latin que celui du Dérivé complet. Ainsi, comme la version de
Marie
, le texte du Romulus de Robert a, dans la fable d
in. Mais, à défaut du texte latin, on peut, à l’aide de la version de
Marie
, trouver plus d’une solution certaine. Tel est le
n de l’autre un Loup et une Chèvre, tandis que, dans la traduction de
Marie
comme dans le Romulus Roberti, ce sont un Bœuf et
p qui sont les deux personnages du drame. Or, comme la traduction de
Marie
a été faite sur une première version qui, sans nu
tent les semblables dans le Romulus primitif et dans la traduction de
Marie
: Romulus anglo-latin. Romulus primitif. T
e Marie : Romulus anglo-latin. Romulus primitif. Traduction de
Marie
. 1. Les deux Hommes, l’un véridique et l’autre
c’était, non sur cette traduction, mais sur le Romulus lui-même, que
Marie
avait fait sa version française539. Le prologue d
nt été, non pas la copie, mais l’imitation. Quant au texte sur lequel
Marie
a fait sa version, c’est un point sur lequel je m
déjà dit page 780, qu’il ne faut pas ajouter foi à la déclaration de
Marie
qui affirme avoir composé sa traduction sur une p
qu’il a réussi de découvrir un type du modèle qui a inspiré à la fois
Marie
et les deux poètes bas-allemands, type qui résout
coup de peine, il se contente d’examiner le prologue et l’épilogue de
Marie
et de les comparer au prologue de Gérard. Il extr
e et de les comparer au prologue de Gérard. Il extrait du prologue de
Marie
les vers suivants : Romulus qui fu emperère, A s
prété, et cette interprétation avait ensuite servi de base à celui de
Marie
, qui enfin dans son épilogue avait parlé de la ve
traité par la fable 79 Dou Leu et d’un Vileins, dans la traduction de
Marie
, et par la fable 121 De Lupo et Nauta dans le Dér
41 et 42. 534. Voyez, dans l’édition de M. Roquefort, la fable 66 de
Marie
. 535. Voir l’article relatif aux Traités divers
auch noch war, brachte doch die vermuthung der gewissheit nahe, dass
Marie
nicht nach verschiedenen quellen, sondern nach ei
chen fassung die ausdrücke reinardus und ysengrinus workommen, welche
Marie
noch nicht kannte, darf nicht überraschen, da die
em anfange des dreizehnten jahrhunderts allgemeiner bekannt geworden,
Marie
aber hatte aller wahrscheinlichkeit nach eine ält