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1 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 57 » p. 311
Cod. Ba 87. On dit que les animaux furent façonnés d’abord, et que Dieu leur accorda, à l’un la force, à l’autre la vites
s rapide que les plus rapides. » Et alors reconnaissant le présent de Dieu , l’homme s’en alla, adorant et rendant grâce. Tou
alla, adorant et rendant grâce. Tous les hommes ont été favorisés de Dieu qui leur a donné la raison ; mais certains sont i
2 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »
esme des blasphemes. L’on nous permet quelquesfois de jurer le nom de Dieu avec des begayements enfantins, et d’offrir à un
bonne heure de vos ordures ? Comment croyez-vous qu’il soit benit de Dieu , si vous en faites un vase de profanation ? Quoy 
t qu’ils ne seront hommes ? Est ce ainsi que vous violez le Temple de Dieu  ? Est ce comme cela que vous consacrez ce Microco
ous pas si meschants que de vouloir perdre vostre fils avecque vous ? Dieu l’a creé capable d’une felicité dont vous ne le d
ayeté, ny ses jurements, ny ses ordures, ne sont pas coûpables devant Dieu . Je vous advouë qu’il est Innocent, mais il ne s’
je luy voulois faire à son tour, pour graver en son ame le service de Dieu , et la crainte de ses Jugements.  
3 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXI. Du Dieu Mercure, et d’un Charpentier. »
bon homme confessa pareillement n’estre pas à luy. A la fin le mesme Dieu luy en fit voir une emmanchée de bois, que le Cha
la sienne ? « C’est elle mesme », luy respondit l’Imposteur. Mais ce Dieu le voulant punir de son impudence, et de son mens
ouvrement de sa coignée, et à quelle occasion les Anciens tenoient ce Dieu pour tutelaire des Artisants. Mais c’est à quoy j
renoncer à ceux du Ciel ? A quel propos Esope auroit-il introduit un Dieu , pour la consolation de ce pauvre homme, si ce n’
auvre homme, si ce n’estoit à dessein de nous apprendre, que c’est en Dieu que les Vertueux ont à mettre leur espoir ? que c
ent qu’à la richesse et à l’interest, nous ne devons point douter que Dieu ne se mocque de leur fausse apparence, et qu’il n
4 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — VIII. L’Homme et l’Idole de bois. » p. 285
. L’Homme et l’Idole de bois. Certain Payen chez luy gardoit un Dieu de bois ; De ces Dieux qui sont sourds, bien qu’a
e, L’homme en avoit sa part, et sa bourse en souffroit. La pitance du Dieu n’en estoit pas moins forte. A la fin se fâchant
5 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXII. De la Brebis, et de la Corneille. »
injurieux se peuvent representer qu’ils ne tiennent leur force que de Dieu , qui ne la leur donne point à dessein d’affliger
nts-là peut raisonner de ceste sorte et raisonner veritablement. « Si Dieu m’a voulu faire tant de bien, à moy qui suis sans
as les grandeurs de la terre qui establissent nostre condition devant Dieu , mais plustost c’est la seule vertu ; et celuy-là
il leur faut representer la courte durée de nos jours, la justice de Dieu , qui ne laisse rien sans payement, l’égalité des
6 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »
ucune defectuosité. C’est aussi par elle que nous sommes semblables à Dieu , comme il est dit dans l’Escriture, « Faisons l’h
proportions de corps, ce seroit rendre ces termes ridicules, puis que Dieu est incapable de matiere et de lineaments. Il y a
y a donc une espece de Beauté, par qui nous ressemblons aucunement à Dieu , à sçavoir la beauté de l’ame. Or elle consiste à
nous avons desja touché, à sçavoir, que l’une nous rend semblables à Dieu , l’autre nous est commune avecque les bestes. Qua
autre nous est commune avecque les bestes. Quant à la ressemblance de Dieu , outre l’authorité de l’Escriture, j’allegueray q
7 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVIII. D’un Oye, et de son Maistre. »
cquer à temps. Pour cela mesme les Poëtes ont fait Déesse, et non pas Dieu , la Divinité qui preside à la Prudence, possible
s avec modestie, et non pas brusquement, ny trop à la haste. C’est un Dieu qui regne sur les Armes, un Dieu qui preside au B
uement, ny trop à la haste. C’est un Dieu qui regne sur les Armes, un Dieu qui preside au Bien-dire, et à la Medecine, et un
les Armes, un Dieu qui preside au Bien-dire, et à la Medecine, et un Dieu de qui les Arts mecaniques relevent. On a fait Di
t) ceux qui ont charge de la Mer, de la Terre, et du Ciel : on a fait Dieu , et non pas Déesse, l’Amour ; Mais quant à la Pru
8 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XVIII. Le Chartier embourbé. » p. 291
t assez que le destin Adresse là les gens quand il veut qu’on enrage. Dieu nous préserve du voyage. Pour venir au Chartier e
es chevaux, Contre son char, contre luy-mesme. Il invoque à la fin le Dieu dont les travaux Sont si celebres dans le monde.
9 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXVIII. De l’Asne vestu de la peau du Lion. »
de la Vertu n’est pas sujet à la censure des hommes, mais à celle de Dieu  : Son espreuve se fait au Ciel, et non pas en ter
u cœur, et non des actions. Toutesfois il arrive par la permission de Dieu , que l’on découvre à la fin telles impostures. Ce
iversité de Paris reputoit pour sainct personnage, et qui toutesfois, Dieu le permettant ainsi, se leva du cercueil par troi
10 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 97 » p. 248
chauve, répliqua : « Ce n’est pas moi qui aurai recours à l’insulte, Dieu m’en garde ! bien au contraire, je loue les cheve
11 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE II. Du Loup, et de l’Aigneau. »
qui veullent accabler l’Innocence, soit en tout temps des-agreable à Dieu et aux hommes ; si est-ce que les plus artificieu
ssoient, et dont ils avoient pour suspecte l’authorité. Mais pleust à Dieu , que telles impostures ne fussent point parvenuës
a une justice au Ciel, pour la protection des Innocens, et que devant Dieu , le fort n’a pas plus d’avantage que le foible, j
12 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IV. Du Cerf, et de la Brebis. »
e par cét adveu contre son profit particulier, l’on ne fait tort ny à Dieu , ny aux hommes, ny à soy mesme : A Dieu, pource q
ulier, l’on ne fait tort ny à Dieu, ny aux hommes, ny à soy mesme : A Dieu , pource qu’en la distribution qu’il a faite des b
s forteresses, des villes, et des possessions destinées au service de Dieu (que nous appellons benefices, et qu’on nommoit a
13 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — VIII. L’Aigle et l’Escarbot. » p. 3
ssi ne les y prit-on pas. Leur ennemi changea de note, Sur la robe du Dieu fit tomber une crote : Le Dieu la secoüant jetta
ennemi changea de note, Sur la robe du Dieu fit tomber une crote : Le Dieu la secoüant jetta les œufs à bas. Quand l’Aigle s
14 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 227 » p. 346
ié et nourri de la sorte ? — Un chasseur, » répondit le chien. « Ah ! Dieu garde de cela le loup qui m’est cher ! Autant la
15 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XVII. La Belette entrée dans un Grenier. » p. 24
Là vivant à discretion,
 La galande fit chere lie,
 Mangea, rongea ; Dieu sçait la vie, 
Et le lard qui perit en cette occa
16 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — XIX. L’Oracle et l’Impie. » p. 36
t faire. Un Payen qui sentoit quelque peu le fagot, Et qui croyoit en Dieu pour user de ce mot, Par benefice d’inventaire, A
17 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — IV. Les Oreilles du Liévre. » p. 
tit : Cornes cela ? Vous me prenez pour cruche ; Ce sont oreilles que Dieu fit. On les fera passer pour cornes, Dit l’animal
18 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — FABLE I. Le Buscheron et Mercure. » p. 173
e l’Olimpe entenduë. Mercure vient. Elle n’est pas perduë, Luy dit ce Dieu , la connoîtras-tu bien ? Je crois l’avoir prés d’
fois ; Je suis content, si j’ay cette derniere. Tu les auras, dit le Dieu , toutes trois. Ta bonne foy sera recompensée. En
19 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — III. Le petit Poisson et le Pescheur » p. 18
Poisson et le Pescheur Petit poisson deviendra grand, Pourveu que Dieu lui preste vie. Mais le lascher en attendant, Je
20 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVII. Du Chien, et de la Brebis. »
e garantir du tort qu’on luy fait, et n’en peut demander justice qu’à Dieu seulement. D’ailleurs, les demons par la mesme ra
point de sujet de desespoir, ny de plaincte, contre la Bonté Divine. Dieu leur a donné presque autant de graces qu’aux gens
21 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »
e j’allegueray pour exemple. Les anciens Poëtes ont feint que Celius, Dieu par dessus tous les autres, engendra Saturne, que
uent fort doctement, quand ils disent que par Celius se doit entendre Dieu , en qui sont comprises toutes les creatures d’une
n, ils luy donnent le nom de Neptune ; et celuy de Pluton, qui est le Dieu des Richesses, en tant qu’elle agit à la producti
’ils ont d’eux-mesme, ne sont dans le monde que des Plantes inutiles, Dieu nous ayant fait naistre pour servir nostre Procha
22 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XIX. L’Enfant et le Maistre d’Ecole. » p. 211
eine.
 Le Ciel permit qu’un saule se trouva
 Dont le branchage, aprés Dieu , le sauva.
 S’estant pris, dis-je, aux branches d
23 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XVII. Du Milan malade. »
beaucoup à moraliser là dessus. Car nostre creance nous apprend, que Dieu est encore plus misericordieux que nous ne sommes
24 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 253 » p. 262
t : « Moi, que je renonce à la grasse liqueur si appréciée en moi par Dieu et par les hommes, pour aller régner sur les arbr
25 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XXI. Les Frelons, et les Moûches à miel. » p. 504
ur sçavoir :
 Et la Guespe adjugea le miel à leurs parties :
 Plust à Dieu qu’on reglast ainsi tous les procez ;
 Que des Tu
26 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VII. Du Loup, et de la Gruë. »
hommes. Car celuy qui a mis en arriere le souvenir de ce qu’il doit à Dieu et à soy-mesme, comment s’acquitera-t’il religieu
à dessein de faire une bonne action, et de respecter en eux, le mesme Dieu qu’ils ont commun avecque nous. C’est en luy que
27 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 104 » pp. 77-77
le montre que ceux qui font du mal à leurs bienfaiteurs sont punis de Dieu .
28 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »
eurez qu’on l’acquiert sans peine, puis qu’il n’y en a point à servir Dieu . Au contraire, nous voyons tous les jours par esp
our la preferer au Ciel ? Aymez-vous la Vengeance ? Elle appartient à Dieu . Vous sçavez qu’il se l’est reservée ; En luy ell
pourrez-vous resister ? Est-ce là un bien preferable aux promesses de Dieu , qui vous offre le pardon, si vous pardonnez, et
ar le devoir de vrays Chrestiens, et par tant de hautes promesses que Dieu nous a faictes, au prix desquelles toutes les dou
29 (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 299 » p. 239
er, j’ai l’habitude de revenir le jour même. » Cette fable montre que Dieu n’a pas de jour fixe pour punir les impies.
30 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — XVIII. L’Aigle et le Hibou. » p. 
a maudite Parque N’entre point par vostre moyen. Il avint qu’au Hibou Dieu donna geniture, De façon qu’un beau soir qu’il es
31 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VIII. Du Laboureur et du Serpent. »
commencement de la Genese, qu’il represente quelquesfois l’ennemy de Dieu  ; Et aujourd’huy nostre Sage Esope luy fait joüer
vie qu’est-elle autre chose qu’une perpetuelle mescognoissance envers Dieu .  
32 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »
ement introduit en ceste Fable un homme si peu respectueux envers son Dieu , que de le mettre en pieces, et luy dire quantité
uvres, aussi liberalement qu’ils les ont vertueusement acquis ; aussi Dieu benit le travail de telles gents, et leur envoye
33 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Par quelle advanture Esope reçeut le don de bien parler. Chapitre IIII. »
rangers. Car il est à croire que pour recognoissance de cela, quelque Dieu m’a esté favorable, et qu’ainsi d’un bon office,
34 (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VIII. La Goute et l’Araignée. » p. 587
un Prelat qu’elle condamne
 A jamais du lit ne bouger.
 Cataplasmes, Dieu sçait. Les gens n’ont point de honte
 De faire al
35 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LI. Du Paon, et du Rossignol. »
t à toutes les bonnes qualitez des autres. Ils sont faschez de ce que Dieu ne fait pas un miracle pour eux seuls, et dequoy
aicts, mais encore à estre contents de leur condition, et à remercier Dieu des biens qu’ils possedent, au lieu de se plaindr
36 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CVII. Du Taureau, et du Rat. »
t le plus à craindre, sans encourir les peines de la haute Justice de Dieu . C’est luy qui a tant de soing de la protection d
que les foibles ne manquent jamais d’un bon support, puis qu’ils ont Dieu de leur costé.  
37 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »
tre un chat, que tu sçais estre un animal, que nous reverons comme un Dieu  ? Parle donc ? qui t’a obligé à cela ? » « Seigne
pe l’ayant escouté sans s’esmouvoir ; « Tu ments », luy dit-il, « car Dieu sçachant tout, n’a pas besoing de s’enquerir, ny
n homme. Or est-il que tu ne t’accuses pas seulement, mais encore ton Dieu  ». En suitte de celuy-cy, un autre prenant la par
38 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — Esope instruit Ennus, et luy donne des preceptes pour vivre en homme de bien. Chapitre XXVII. »
instructions, dont les principales furent celle-cy. « Mon fils, ayme Dieu sur toutes choses, et rends à ton Roy l’honneur q
39 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CV. Du Laboureur, et du Taureau. »
des hommes, puis que nous le sommes quelquesfois aux inspirations de Dieu , et que nous couvrons nos ames de deffences d’air
40 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIV. D’un vieil Chien, et de son Maistre. »
peuvent doncques mieux faire que de s’appliquer au service d’un seul Dieu , qui n’est point inégal en ses affections, et qui
41 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXII. Du Chat, et du Coq. »
e, quoy qu’en effect il en serve tres-innocemment. Mais la Justice de Dieu , qui ne peut souffrir de déguisement, sçait bien
42 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCVI. Du Paon, et de la Gruë. »
je ne voy point que pour tout cela ils les doivent mépriser, puis que Dieu , qui a fait toutes choses justement, n’a pas, com
43 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE X. Du Rat de Ville et de celuy de Village. »
é de son estre. C’est là où l’on contemple à loisir les merveilles de Dieu , et là mesme où l’on est delivré des contraintes
ut que la vieillesse, ou la pauvreté, leur fasse quitter le peché, et Dieu sçait avec quelle violence, si ce n’est encore qu
44 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XLV. Du Loup, et du Chien. »
laisser à part les justes et agreables submissions que nous devons à Dieu , il y en a encore d’autres dont il est impossible
nt l’obeyssance au Magistrat ; Et Jesus-Christ mesme, quoy qu’il fust Dieu , et le plus parfaict des hommes tout ensemble, n’
45 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE V. Du Chien, et de l’Ombre. »
s et solides, pour suivre une ombre de felicité. Quelques-uns mettent Dieu en arriere, pour les voluptez sensuelles : D’autr
46 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXVI. Du Chévreau, et du Loup. »
us pas croire, que le sens et l’experience manquant aux jeunes gents, Dieu les abandonne jusques là que de ne leur rien lais
47 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »
es appellerons Idolastres, aveugles, et maladvisez, qui se forment un Dieu de metail, comme les Payens, et qui trouveront qu
u de metail, comme les Payens, et qui trouveront quelque jour le vray Dieu plus dur et plus insensible que le metail mesme,
ons, ils ne laissent pas de contempler quelquesfois les merveilles de Dieu , voire mesme ils peuvent estre amoureux l’un de l
e venuë du Ciel, d’estre faite pure et incorruptible par les mains de Dieu , et puis d’espouser icy bas la chetive passion d’
es. Aussi la judicieuse Antiquité a commis le soing de la richesse au Dieu des Enfers, et l’a appellé Dis, c’est à dire rich
48 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXVIII. Du Chien envieux, et du Bœuf. »
’il n’y a point de crime au monde si pernicieux, ny si des-agreable à Dieu , que celuy-cy. Car, à le bien considerer, il n’es
49 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIX. Des Grenoüilles, et de leur Roy. »
berté, il doit cherir tous les Roys qui luy sont donnez de la main de Dieu , fussent-ils plus insensibles, ou plus stupides q
50 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXII. De la Mouche, et du Chariot. »
ribuënt l’honneur de toutes leurs entreprises, au lieu de le donner à Dieu , qui est la vraye source et la legitime cause de
51 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LV. Du Vautour, et des autres Oyseaux. »
incte Hostie, pour donner la mort à leurs Ennemis, en mesme temps que Dieu se donnoit à Eux pour vivifier leur ame ? Il me s
52 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXVIII. Du Berger, et du Loup . »
que je m’amuse à gloser dessus des choses imaginaires. Mais pleust à Dieu que tous les mensonges du monde fussent aussi sol
53 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXIII. Des Coqs, et de la Perdrix. »
opinions des hommes sont-elles quelque chose au prix des jugements de Dieu , qui agissent tous en faveur de la probité ? Si l
en sa memoire une chose que nous avons des-jà touchée, à sçavoir que Dieu s’est reservé la Vengeance, et que c’est empieter
54 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »
à sçavoir que les bestes publient avecque leurs voix les loüanges de Dieu , comme si elles prononçoient, non des paroles ind
s cinq sens, de leur imagination, et de leur memoire, si ce n’est que Dieu les éleve miraculeusement à la faculté de parler,
animaux. Pour le regard des loüanges que les Oiseaux mesme donnent à Dieu , cela doit estre reçeu avec explication, plustost
ar il est tres-veritable qu’ils ne cessent de chanter les loüanges de Dieu  ; c’est à dire que la Nature le loüe par leur voi
re ces passages, à sçavoir que les animaux chantent les merveilles de Dieu , et que par eux, qui sont ses Ouvrages, on cognoi
55 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE L. Du Renard, et des Chasseurs. »
arence y auroit-il qu’une meschante action demeurast cachée, puis que Dieu a donné pour une des punitions du crime, l’execra
56 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXIII. De l’Enfantement des Montagnes. »
le Seigneur ou l’ouvrier, avant que la besogne fust achevée, comme si Dieu se joüoit à voir commencer tant de merveilles san
57 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »
on, qui s’est presque tournée en la moitié de leur nature. Cependant, Dieu sçait avec quelle rage ils maudissent la negligen
58 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXX. De l’Aigle, et du Corbeau. »
ce poinct d’execration, que de seduire réellement des Prestres, à qui Dieu donne l’authorité de le consacrer, et dés qu’il e
59 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIII. Du Corbeau, et du Renard. »
omme à homme, et ne sont compatibles qu’avecque l’amitié de l’homme à Dieu  ; au lieu que le Prince nous peut regarder, sans
60 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXI. De la Fourmy, et de la Cigale. »
desquels est d’autant plus vertueuse, qu’ayant pour but la gloire de Dieu , ils s’assujettissent à son imitation à une pauvr
61 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — La mort d’Esope. Chapitre XXX. »
la vous doit apprendre, Messieurs de Delphes, à ne mespriser point ce Dieu , chez qui je me suis refugié, quoy que son Temple
62 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XII. De l’Aigle, et du Renard. »
re est-il necessaire, à mon opinion, qu’il se rapporte à la gloire de Dieu , ou à l’utilité publique. Car s’il n’y va que de
63 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXI. De Venus, et d’une Chatte. »
la chose est si douce, qu’elle pourroit nous détracquer de l’amour de Dieu , et de la Patrie. Voylà donc à peu prés ce que l’
64 (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »
de ostentation que celle des Riches ? Ne veulent-ils point s’égaler à Dieu , tant seulement à cause de leurs thresors ? Ne so
65 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
ndant Pérotti prétend qu’elle est un des amusements de sa jeunesse. À Dieu ne plaise que je veuille accuser de mauvaise foi
ion est parvenue à cette même dignité du cardinalat par la volonté du Dieu tout-puissant, qui permet quelquefois que la vert
us non pas seulement un visiteur passager, mais plutôt un ami intime. Dieu vous garde309 ! » Il résultait ainsi de la décla
et à la cour, Salut à l’université Dont notre bien procède et sourt, Dieu gart de Paris la cyté ; » 2º par la souscription
. Et pour ce que saiche est ma terre, Au iardin vueil faire requerre Dieu qui tout puet et scet et voit, Que de sa rousee m
ie Ne tres eminant n’afiert mie ; Mais est proprement leur ouurage De Dieu seruir de bon courage, Et de leur belle portéure
ript Ou en cuer le bien qu’est escript. De ce me vuieille secourir Le Dieu qui pour nous voult mourir Et la Dame qui le port
en l’onneur de madame la royne. Or est temps que ie doie entendre A Dieu louer et grâces rendre, Pouquoi ie me sui entremi
Toute chose aues fait pour homme ; Ci deuous dire toute soume, Vous Dieu , tres debonnaire fins, Nostre vie estes, nostre f
’encadrement du tout porte ces mots : C’est mon désir (au haut) De Dieu servir (à droite) Pour acquérir (au bas) Son
Et iou l’ai rimé en françois, Si com gel trouai proprement. Or proi a Dieu omnipotent C’a tel oueure me loist entendre, Que
ord et por Servais Copale qui cest trauail emprirent et par l’aide de Dieu l’ont à chief mené et aussi le liure de Darès le
Damedex vos quemant ! Mes se de moi faites clamour, Ia n’en aurez la Dieu amour, Et si sur vous dirai tel chose, Ou ia n’au
e voel que nus pour yaus le die : Cil oeure mal qui lui oublie Et qui Dieu met en non caloir, Por le mond(e) servir main et
d ce venra au deseurer, Et que l’ame en départira Du cors, quand il a Dieu plaira, Dites amen, que Diex l’otroie, Et se doin
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