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1 (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818
e 15 décembre 1463, pour le féliciter de sa traduction latine en vers élégiaques d’un vieil oracle d’Apollon : « Franciscus Philel
ignarum me dolor ipse facit. Il paraît ressortir des cinq distiques élégiaques qui précèdent, que c’est Veterani d’Urbin, qui, à
n’a rien emprunté à Phèdre, ne voulant sans doute pas mettre en vers élégiaques ce que ce dernier avait déjà traduit en ïambes. C
l’égard d’Avianus, et l’on sait que celles de cet auteur sont en vers élégiaques . Si, à côté des fables anciennes appartenant inco
incontestablement de lui. Presque toutes sont écrites dans le rythme élégiaque qu’il aimait et qu’il maniait avec dextérité ; qu
ait, il avait voulu lui-même en composer, il aurait recouru au rythme élégiaque  ; c’est une fable de son recueil qui seule est de
t certainement l’œuvre de Perotti ; or elle est écrite dans ce rythme élégiaque qui. avait toute sa prédilection et qu’évidemment
it dû créer le sien qu’à une époque où, déjà très versé dans le mètre élégiaque , il ne savait rien encore du vers ïambique. Et ce
de l’Anonyme de Névelet, qui n’étaient que l’imitation latine en vers élégiaques des trois premiers livres du Romulus ordinaire302
gentilis. Dans le livre III, comme Walther n’a pas traduit en vers élégiaques la fable en prose De Junone et Venere, elle a été
abord d’une traduction allemande, puis du prologue des fables en vers élégiaques , dont l’auteur a été longtemps appelé l’Anonyme d
r bois, 3º Traduction allemande de Steinhöwel, 4º Texte latin en vers élégiaques . Le même ordre est observé dans la disposition de
ue. xix. De Abiete et arundine. xx. Comme l’auteur des fables élégiaques n’a point traduit le livre IV de Romulus, il s’en
multanée des fables en prose de Romulus et de leur paraphrase en vers élégiaques . Il est probable qu’après avoir, dans les trois p
Esopum. Fol. 26ª à 26b (d.iiª à d.iib). Prologue des fables en vers élégiaques , suivi d’une gravure commune à ce prologue et à l
utoris. Le recto du fol. v est occupé par un second prologue en vers élégiaques , qui se lie plus intimement à l’ouvrage composé t
in primum Esopi librum. Fol. 18 b. — Gravure, puis prologue en vers élégiaques , enfin dédicace de Romulus, dont le commencement
ur les fables elles-mêmes : d’abord la gravure, puis la fable en vers élégiaques , enfin celle en prose. Fol. 23 b (d. i b). —  Inc
haque fable en prose d’un quatrain et quelquefois d’un sixain en vers élégiaques . Il a procédé de même pour les dix-sept fabulæ ex
traduites en latin par Ranutio d’Arezzo, placé une traduction en vers élégiaques . Fol. 94 a (o. ii a). —  Sequuntur fabule Auiani.
stème, Brant a fait précéder chacune des fabulæ collectæ de distiques élégiaques généralement au nombre de deux et quelquefois plu
n de 4 feuillets et l’autre de 5. Elle débute par un prologue en vers élégiaques , qui occupe le recto du feuillet 125, tandis que
moralités ou récits, composés toujours d’une première partie en vers élégiaques et d’une seconde en prose. En voici la nomenclatu
re. En effet l’Anonyme de Névelet, en composant sa traduction en vers élégiaques , a si bien substitué sa forme à celle de son modè
Section II. Dissertation sur le véritable auteur des fables en vers élégiaques .     Longtemps on s’est livré sur l’Anonyme de
es-unes. Dans le manuscrit 636 de la Bibliothèque de Parme les fables élégiaques sont attribuées à un certain Romulus qui les a tr
ienne, sous la cote I. 85 supra nº 3, possède un manuscrit des fables élégiaques , dans lequel le commentateur, sans rien affirmer,
de l’empereur se manifeste dans un vieux manuscrit des fables en vers élégiaques cité par Barth dans ses Adversaria Commentaria pu
comme les fables en prose dont elles sont issues, les fables en vers élégiaques auraient été une traduction latine de celles d’És
vait pas eu connaissance ; car il n’hésita pas à attribuer les fables élégiaques à un certain Romulus, dont il ne faisait d’ailleu
s, dans ce manuscrit, fait non seulement de Salon l’auteur des fables élégiaques , mais encore expose les circonstances qui l’avaie
de Gyraldi, reproduite dans certaines éditions italiennes des fables élégiaques . La première de ces éditions avait été imprimée à
qui avait inspiré à son parent François l’idée de publier les fables élégiaques ou tout au moins d’en faire honneur à Salon de Pa
z si Romulus a composé les fables latines d’Ésope en prose ou en vers élégiaques , comme on le pense généralement, je vous répondra
inuent, s’il plaît au ciel, à croire que les fables ésopiques en vers élégiaques sont l’œuvre de Romulus, quand il est pourtant co
qui reportaient à Salon de Parme l’honneur d’avoir composé les fables élégiaques n’était pas au moins en apparence dépourvue de po
n plus raisonnablement donner le nom de Romulus à l’auteur des fables élégiaques , Jules César Scaliger l’avait appelé Accius406 ;
l’œuvre duquel je reviendrai, Accio Zuccho, avait traduit les fables élégiaques en sonnets écrits dans le dialecte véronais, et l
rd ayant emprunté à Phèdre la fable du Castor et l’ayant mise en vers élégiaques , il n’était pas déraisonnable de lui attribuer ég
es inédites du moyen âge, M. Robert nomma Galfred l’auteur des fables élégiaques . Après avoir rappelé que Névelet lui avait donné
voulu me communiquer, on trouve ce titre à la tête des fables en vers élégiaques  : Incipit liber Eusopi edito a magistro Gauffred
talogué sous le nº 11344 du fonds latin. Dans ce manuscrit les fables élégiaques ne sont accompagnées d’aucune glose ; mais elles
ur qu’il nomma Ugobard de Sulmona. En marge d’un manuscrit des fables élégiaques , qui lui avait été communiqué par son compatriote
hèque impériale de Vienne, au nombre desquels un manuscrit des fables élégiaques était signalé sous la cote 303. Ces fables, porta
us du célèbre Hildebert permettaient de le croire l’auteur des fables élégiaques . Lorsqu’on examine ses œuvres poétiques, on trouv
recours au vers hexamètre, il emploie plus souvent encore le distique élégiaque  ; il évite le vers léonin que le mauvais goût de
a, tela, crucem420. Si de ce simple spécimen on rapproche les fables élégiaques , on trouve le même style, le même goût pour l’ant
n Nisard, à considérer Hildebert comme le véritable auteur des fables élégiaques . J’avoue que, lorsqu’à mon tour j’eus à me faire
’Hermaphrodite présente les mêmes particularités que celle des fables élégiaques  ; mais, malgré la publication de Beaugendre, je n
xaminai avec soin les gloses contenues dans les manuscrits des fables élégiaques que possédait la bibliothèque royale. L’un d’eux
ort remonter au xiie  siècle le plus ancien des manuscrits des fables élégiaques , conservé à la bibliothèque de Wolfenbüttel, il n
t j’y trouvai, sous la cote L. R. 9. 44, une édition in-4º des fables élégiaques achevée d’imprimer à Lyon par Jean Fabre le 23 ja
contenant le texte de Walther. Ces éditions, en attribuant les Fables élégiaques à celui des auteurs du nom de Walther, qui a été
, si l’on veut lire ci-après la Section V de mon Étude sur les fables élégiaques , on y trouvera l’analyse de plusieurs manuscrits
titulé : Pro latinæ linguæ exercitiis. Il est probable que les fables élégiaques furent le produit de cet enseignement et qu’elles
aura pas été poussé plus loin. La question de la paternité des fables élégiaques est, je crois, maintenant résolue, et je n’y revi
ple, d’accepter l’opinion de Christ, qui voulait voir dans les fables élégiaques une œuvre du ive  siècle, sinon antérieure à cell
est ainsi qu’on voit tour à tour Névelet, tout en publiant les fables élégiaques , qualifier de singe de Phèdre leur auteur encore
u de sons, voilà ce qui distingue particulièrement les fables en vers élégiaques , et ce qu’elles présentent toutes d’une manière c
accuser quelquefois d’injustice ; car on ne doit pas rendre le poète élégiaque responsable des fautes des copistes, et surtout d
re, il s’en était servi en 1599 pour livrer à la publicité six fables élégiaques imprimées dans les notes de sa première édition d
re couverture du volume aujourd’hui relié en veau. Les fables en vers élégiaques sont le seul ouvrage qu’il renferme ; mais elles
he, je terminerai mon étude sur les manuscrits parisiens du fabuliste élégiaque , en signalant une des paraphrases intermédiaires
troisième feuillet est occupé par la table des matières ; les fables élégiaques , sous ce titre : Ysopus integer , y sont indiqué
atin in-8º du xive  siècle, qui porte le nº 87. Il renferme 59 fables élégiaques , mêlées à celles d’un Romulus dérivé de celui de
en Italie, eut la bonne fortune de rencontrer un manuscrit des fables élégiaques et de pouvoir s’en rendre acquéreur. Comme celui
se de 229 feuillets écrits et de quatre blancs à la suite. Les fables élégiaques , qui sont le huitième des vingt et un ouvrages qu
e Horatius : Aut prodesse volunt aut delectare poete. » Les fables élégiaques qui suivent, sont très incomplètes ; mais le manu
on travail inachevé, s’est arrêté à la fin de la vingt-deuxième fable élégiaque De Columbis, Miluo et Accipitre, et n’a même cond
Virgilii, Ovidii, Galterii  ; Esopi fabulæ carmine. Les 60 fables élégiaques annoncées par ce dernier titre s’étendent du feui
le mot Esopus a été gravé en grands caractères gothiques. Les fables élégiaques , seul ouvrage contenu dans le manuscrit, sont au
us, Esopus, Liber parvi doctrinalis, Liber synonymorum. Les 62 fables élégiaques auxquelles s’applique le mot Esopus s’étendent du
chemin sont remplis par une belle écriture du xve  siècle. Les fables élégiaques qu’il renferme occupent les feuillets 13 a à 35 b
Walther, qui ne se compose presque toujours que d’un simple distique élégiaque , est partout, comme dans le manuscrit 1594, augme
ase à la thèse de ceux qui veulent faire de Salon l’auteur des fables élégiaques . J’en ai donné plus haut des extraits qu’on trouv
tres qui précédaient ceux occupés par le fragment conservé des fables élégiaques et qui devaient eux-mêmes porter les nos 187 et 1
uzième feuillet. Le reste de la page est rempli par une fable en vers élégiaques composée seulement de quatorze vers. Je regrette
ce ms. luci redditæ. Du reste, dans ses notes sur les fables en vers élégiaques , Névelet ne signale toujours qu’un seul manuscrit
tes les autres, mais, en ce qui touche le véritable auteur des fables élégiaques , s’en distingue par une nouvelle conjecture. Aprè
rits, elle en reproduit une autre qui consiste à attribuer les fables élégiaques à un moine de Faenza. J’extrais de la glose tout
J’aurais pu, dans ma dissertation sur le véritable auteur des fables élégiaques , signaler l’hypothèse nouvelle contenue dans l’ex
litas de greco in latinum traducta Incipit. Puis viennent les fables élégiaques qui sont au nombre de soixante. La dernière est s
omplétée par une épitaphe en l’honneur d’Ésope, composée de huit vers élégiaques surmontés de ce titre : Esopo Phrygio philosopho
em, anno Mcccclxxviiij. 1481. Plusieurs éditions des fables élégiaques de Walther ont été imprimées en 1481. — Dans son
vant lui. Le verso du premier feuillet est blanc. Les soixante fables élégiaques auxquelles le volume est consacré ne sont, contra
, à ceux qui voudraient attribuer à Salon de Parme les fables en vers élégiaques . Il existe des exemplaires de cette édition à la
: Incipit liber primus fabularum que suit ce préambule en distiques élégiaques , inspiré par leur propre prologue : Jocundus flo
viennent soixante-quatorze fables qui sont la transformation en vers élégiaques de fables appartenant aux collections en prose. E
te. Les pages 87 à 390 sont remplies par 179 fables ésopiques en vers élégiaques . La Bibliothèque Palatine de Parme, sous la cote 
anglaises. On ne peut guère regarder comme des versions des fables élégiaques celles de Caxton et des autres lettrés anglais, q
uise et par ses associés. » Ce sonnet est suivi de ce sixain en vers élégiaques conçu dans le même esprit : Esopus fueram deform
du troisième feuillet viennent le sonnet italien et le sixain en vers élégiaques que j’ai déjà fait connaître. Ensuite on lit : A
        Sapi chio son Esopo o tu lettore, et le sixain latin en vers élégiaques commençant par cet hexamètre : Aesopus fueram de
lther. On retrouve en effet à la fin de chacune d’elles les distiques élégiaques dans lesquels ce dernier avait placé l’épimythion
Walther n’a pas été, au moyen âge, le seul lettré qui ait mis en vers élégiaques la prose du Romulus ordinaire. Alexandre Neckam,
en induire que ce sont les Fabulæ antiquæ que Neckam a mises en vers élégiaques  ? Si l’on soutenait cette thèse, il faudrait adme
t que Neckam, en ayant rencontré plusieurs, les ait traduites en vers élégiaques et en ait accru son œuvre. Ce qui n’est pas doute
’y avait pas été non plus étranger483. Ce dernier, traduisant en vers élégiaques , d’après le Romulus ordinaire, la fable du Loup e
re se trouve écrit à l’encre rouge le numéro de la fable. Le distique élégiaque qui, à la fin de chaque fable, en contient la mor
Les feuillets 18 et 19 contiennent la fin du Luparius, poème en vers élégiaques . « Ce fragment, dit M. E. du Méril, paraît plus v
catalogue le véritable nom de leur auteur, et que, composées en vers élégiaques , elles avaient pu, à première vue, être confondue
un doute sur leur origine, que chacune d’elles est suivie du distique élégiaque qui dans le texte latin forme l’épimythion. La co
âge qui nous sont parvenues. On y aperçoit successivement les fables élégiaques de l’anonyme Névelet, celles d’Avianus, celles de
ire des poètes, donna le nom de Romulus à l’auteur des fables en vers élégiaques . 408. « Si quis me auctoris nomen roget, dicam
uvrage (p. 152 à 153) qu’il exprime sa pensée sur l’auteur des fables élégiaques . Il mourut le 5 mai 1819, âgé de 74 ans. 415. C
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