(1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 341 » p. 242
/ 1093
(1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 341 » p. 242

Chambry 341

Ὕαινα καὶ ἀλώπηξ — L’hyène et le renard.

Τὰς ὑαίνας φασί, παρ’ ἐνιαυτὸν ἀλλασσομένης αὐτῶν τῆς φύσεως, ποτὲ μὲν ἄρσενας, ποτὲ δὲ θηλείας γίνεσθαι. Καὶ δὴ ὕαινα θεασαμένη ἀλώπεκα ἐμέμφετο αὐτὴν ὅτι φίλην θέλουσαν αὐτῇ γενέσθαι οὐ προσίεται. Κἀκείνη ὑποτυχοῦσα εἶπεν· « Ἀλλ’ ἐμὲ μὴ μέμφου, τὴν δὲ σὴν φύσιν, δι’ ἣν ἀγνοῶ πότερον ὡς φίλῃ ἢ ὡς φίλῳ σοι χρήσομαι. »

Πρὸς ἄνδρα ἀμφίϐολον.

Codd. Pf 128 Me 165 Pe 68.

On dit que les hyènes changent de nature tous les ans et deviennent alternativement mâles et femelles. Or une hyène, apercevant un renard, lui reprochait de la repousser, alors qu’elle voulait devenir son amie. « Ce n’est pas à moi qu’il faut t’en prendre, repartit le renard, mais à ta nature, qui fait que j’ignore si j’aurai en toi une amie ou un ami. »

Ceci vise l’homme ambigu.