Chambry 283
Ὀρνιθοθήρας καὶ ἄγριαι καὶ ἥμεραι περιστεραί — L’oiseleur, les pigeons sauvages et les pigeons domestiques.
Ὀρνιθοθήρας πετάσας τὰ λίνα ἐκ τῶν ἡμέρων περιστερῶν προσέδησεν· εἶτα ἀποστὰς αὐτὸς πόρρωθεν ἀπεκαραδόκει τὸ μέλλον. Ἀγρίων δὲ ταύταις προσελθουσῶν καὶ τοῖς βρόχοις ἐμπλακεισῶν, προσδραμὼν συλλαμϐάνειν αὐτὰς ἐπειρᾶτο. Τῶν δὲ αἰτιωμένων τὰς ἡμέρους, εἴγε ὁμόφυλοι οὖσαι αὐταῖς τὸν δόλον οὐ προεμήνυσαν, ἐκεῖναι ὑποτυχοῦσαι ἔφασαν· « Ἀλλ’ ἡμῖν γε ἄμεινον δεσπότας φυλάττεσθαι ἢ τῇ ἡμετέρᾳ συγγενείᾳ χαρίζεσθαι. »
Οὕτω καὶ τῶν οἰκετῶν οὐ μεμπτέοι εἰσὶν ὅσοι δι’ ἀγάπην τῶν οἰκείων δεσποτῶν παραπίπτουσι τῆς τῶν οἰκείων συγγενῶν φιλίας.
Un oiseleur avait tendu ses filets auxquels il avait attaché des pigeons domestiques. Puis il s’était éloigné, et il observait à distance ce qui allait se passer. Des pigeons sauvages s’approchèrent des captifs et se firent prendre dans les lacets. L’oiseleur accourut et se mit en devoir de les saisir. Comme ils adressaient des reproches aux pigeons domestiques, parce que, étant de la même tribu, ils ne les avaient pas avertis du piège, ceux-ci répondirent : « Nous avons plus d’intérêt à nous garder du mécontentement de nos maîtres qu’à complaire à nos parents. »
Ainsi en est-il des serviteurs : il ne faut pas les blâmer, quand, par amour de leurs maîtres, ils manquent aux lois de l’amitié envers leurs propres parents.