Chambry 188
Chambry 188.1
Κύων <λέοντα διώκων> καὶ ἀλώπηξ — Le chien qui poursuit un lion et le renard.
Κύων θηρευτικὸς λέοντα ἰδών, τοῦτον ἐδίωκεν. Ὡς δὲ ἐπιστραφεὶς ὁ λέων ἐϐρυχήσατο, φοϐηθεὶς εἰς τοὐπίσω ἔφυγεν. Ἀλώπηξ δὲ θεασαμένη αὐτὸν ἔφη· « Ὦ κακὴ κεφαλή, σὺ λέοντα ἐδίωκες, οὗ οὐδὲ τὸν βρυχηθμὸν ὑπέμεινας ; »
Ὁ λόγος λεχθείη ἂν ἐπ’ ἀνδρῶν αὐθάδων οἳ κατὰ πολὺ δυνατωτέρων συκοφαντεῖν ἐπιχειροῦντες, ὅταν ἐκεῖνοι ἀντιστῶσιν, εὐθέως ἀναχαιτίζουσιν.
Un chien de chasse, ayant aperçu un lion, s’était mis à sa poursuite. Mais le lion se retourna et se mit à rugir. Alors le chien eut peur et rebroussa chemin. Un renard le vit et lui dit : « Pauvre sire, tu poursuivais le lion, et tu n’as même pas pu supporter son rugissement. »
On pourrait conter cette fable à propos des présomptueux qui se mêlent de dénigrer des gens plus puissants qu’eux, et qui se rejettent brusquement en arrière, quand ceux-ci leur font tête.
Chambry 188.2
Aliter — Autre version.
Ἄφρων δ’ ὃς ἐθέλει πρὸς κρείττονας ἀντιφερίζειν· νίκης τε στέρεται <καὶ> πρὸς τούτοις γελοῖα πάσχει.