(1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 182 » p. 253
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(1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 182 » p. 253

Chambry 182

Κύων καὶ κόχλος — Le chien et le coquillage.

Ὠά τις κύων καταπίνειν εἰθισμένος, ἰδών τινα κόχλον, χάνας τὸ στόμα αὐτοῦ, μεγίστῃ συνολκῇ καταπέπωκε τοῦτον, οἰηθεὶς ὠὸν εἶναι. Βαρούμενος δὲ τὰ σπλάγχνα καὶ ὀδυνώμενος ἔλεγε· « Δίκαια ἔγωγε πέπονθα, εἴγε πάντα περιφερῆ ὠὰ πεπίστευκα. »

Διδάσκει ἡμᾶς ὁ λόγος ὅτι οἱ ἀδικάστως πρᾶγμα προσιόντες λανθάνουσιν ἑαυτοὺς περιπείροντες ἀτόποις.

Cod. Ma 145.

Un chien habitué à avaler des œufs, voyant un coquillage, ouvrit la gueule et, refermant violemment ses mâchoires, l’avala, le prenant pour un œuf. Mais ses entrailles s’alourdissant, il eut mal et dit : « Je n’ai que ce que je mérite, moi qui ai pris tous les objets ronds pour des œufs. »

Cette fable nous enseigne que ceux qui entreprennent une affaire sans discernement s’empêtrent à leur insu dans d’étranges embarras.