Chambry 36
Ἀλώπηξ καὶ κύων — Le renard et le chien.
Ἀλώπηξ εἰς ἀγέλην προϐάτον εἰσελθοῦσα, θηλαζόντων τῶν ἀρνίων ἓν ἀναλαϐομένη, προσεποιεῖτο καταφιλεῖν. Ἐρωτηθεῖσα δὲ ὑπὸ κυνὸς τί τοῦτο ποιεῖ· « Tιθηνοῦμαι αὐτό, ἔφη, καὶ προσπαίζω. » Καὶ ὁ κύων ἔφη· « Καὶ νῦν, ἐὰν μὴ ἀφῇς τὸ ἀρνίον ἀφ’ ἑαυτῆς, τὰ κυνῶν σοι προσοίσω. »
Πρὸς ἄνδρα ῥᾳδιουργὸν καὶ μῶρον κλέπτην ὁ λόγος εὔκαιρος.
Codd. Pa 42 Pb 41 Pc 14 Pf 16 Pg 20 Ph 16 — Ca 18 Mb 5 Me 16 Mf 16.
Un renard s’étant glissé dans un troupeau de moutons, prit un des agneaux à la mamelle et fit semblant de le caresser. Un chien lui demanda : « Que fais-tu là ? — Je le cajole, dit-il, et je joue avec lui. — Lâche-le tout de suite, s’écria le chien ; sinon, je vais te faire des caresses de chien. »
La fable s’applique au fourbe et au voleur maladroit.