Chambry 286
Ὀρνιθοθήρας καὶ πέρδιξ — L’oiseleur et la perdrix.
Ὀρνιθοθήρας, ὀψιαίτερον αὐτῷ ξένου παραγενομένου, μὴ ἔχων ὅ τι αὐτῷ παραθείη, ὥρμησεν ἐπὶ τὸν τιθασσὸν πέρδικα καὶ τοῦτον θύειν ἔμελλε. Τοῦ δὲ αἰτιωμένου αὐτὸν ὡς ἀχάριστον, εἴγε πολλὰ ὠφελούμενος παρ’ αὐτοῦ τοὺς▶ ὁμοφύλους ἐκκαλουμένου καὶ παραδιδόντος, αὐτὸς ἀναιρεῖν αὐτὸν μέλλει, ἔφη· « Ἀλλὰ διὰ τοῦτό σε μᾶλλον θύσω, εἰ μηδὲ τῶν ὁμοφύλων ἀπέχῃ. »
Ὁ λόγος δηλοῖ ὅτι οἱ ◀τοὺς οἰκείους προδιδόντες οὐ μόνον ὑπὸ τῶν ἀδικουμένων μισοῦνται, ἀλλὰ καὶ ὑπὸ τούτων οἷς προδίδονται.
Un hôte se présenta un peu tard chez un oiseleur. Celui-ci, n’ayant rien à lui offrir, s’en fut vers sa perdrix privée, et il allait la tuer, quand elle lui reprocha son ingratitude : « Ne lui était-elle pas fort utile en appelant les oiseaux de sa tribu et en les lui livrant ? et il allait la tuer ! – Raison de plus pour t’immoler, répondit-il, puisque tu n’épargnes même pas ceux de ta tribu. »
Cette fable montre que ceux qui trahissent leurs parents sont odieux non seulement à leurs victimes, mais encore à ceux à qui ils les livrent.