Chambry 117
Ἔχις καὶ ῥίνη — La vipère et la lime.
Ἔχις εἰσελθὼν εἰς χαλκουργοῦ ἐργαστήριον παρὰ▶ τῶν σκευῶν ἔρανον ᾔτει· λαϐὼν δὲ παρ’ αὐτῶν ἧκε πρὸς τὴν ῥίνην καὶ αὐτὴν παρεκάλει δοῦναί τι αὐτῷ. Ἡ δὲ ὑποτυχοῦσα εἶπεν· « Ἀλλ’ εὐηθὴς εἶ παρ’ ἐμοῦ τι ἀποίσεσθαι οἰόμενος, ἥτις οὐ διδόναι, ἀλλὰ λαμϐάνειν ◀παρὰ▶ πάντων εἴωθα. »
Ὁ λόγος δηλοῖ ὅτι μάταιοί εἰσιν οἱ ◀παρὰ φιλαργύρων τι κερδανεῖν προσδοκῶντες.
Une vipère, s’étant glissée dans l’atelier d’un forgeron, demanda aux outils de lui faire une aumône. Après l’avoir reçue des autres, elle vint à la lime et la pria de lui donner quelque chose. « Tu es bonne, répliqua la lime, de croire que tu obtiendras quelque chose de moi : j’ai l’habitude, non pas de donner, mais de prendre de chacun. »
Cette fable fait voir que c’est sottise de s’attendre à tirer quelque profit des avares.