Chambry 226
Λύκος καὶ ἵππος — Le loup et le cheval.
Λύκος κατά τινα ἄρουραν ὁδεύων κριθὰς εὗρε· μὴ δυνάμενος δὲ▶ αὐταῖς τροφῇ χρήσασθαι, καταλιπὼν ἀπῄει. Ἵππῳ ◀δὲ▶ συντυχών, τοῦτον ἐπὶ τὴν ἄρουραν ἐπήγαγε λέγων ὡς εὑρὼν κριθὰς αὐτὸς μὲν οὐκ ἔφαγεν, αὐτῷ ◀δὲ ἐφύλαξεν, ἐπεὶ καὶ ἡδέως αὐτοῦ τὸν ψόφον τῶν ὀδόντων ἀκούει. Καὶ ὁ ἵππος ὑποτυχὼν εἶπεν· « Ἀλλ’, ὦ οὗτος, εἰ λύκοι κριθῶν τροφῇ χρῆσθαι ἠδύναντο, οὐκ ἄν ποτε τὰ ὦτα τῆς γαστρὸς προέκρινας. »
Ὁ λόγος δηλοῖ ὅτι οἱ φύσει πονηροί, κἂν χρηστότητα ἐπαγγέλλωνται, οὐ πιστεύονται.
Un loup, passant dans un champ, y trouva de l’orge ; mais ne pouvant en faire sa nourriture, il la laissa et s’en alla. Il rencontra un cheval et l’amena dans le champ ; il avait, disait-il, trouvé de l’orge ; mais, au lieu de la manger lui-même, il la lui avait gardée, vu qu’il avait du plaisir à entendre le bruit de ses dents. Le cheval lui répondit : « Hé ! l’ami, si les loups pouvaient user de l’orge comme nourriture, tu n’aurais jamais préféré tes oreilles à ton ventre. »
Cette fable montre que ceux qui sont naturellement méchants, même quand ils se targuent d’être bons, n’obtiennent aucune créance.