Chambry 161
Κολοιὸς καὶ ἀλώπηξ — Le choucas et le renard.
Κολοιὸς λιμώττων ἐπί τινος συκῆς ἐκάθισεν· εὑρὼν δὲ▶ τοὺς ὀλύνθους μηδέπω πεπείρους προσέμενεν ἕως σῦκα γένωνται. Ἀλώπηξ ◀δὲ▶ θεασαμένη αὐτον ἐγχρονίζοντα καὶ τὴν αἰτίαν παρ’ αὐτοῦ μαθοῦσα ἔφη · « Ἀλλὰ πεπλάνησαι, ὦ οὗτος, ἐλπίδι προσέχων, ἥτις βουκολεῖν μὲν οἶδε, τρέφειν ◀δὲ οὐδαμῶς. »
[Πρὸς ἄνδρα φιλόνεικον.]
Un choucas affamé s’était perché sur un figuier ; mais voyant que les figues étaient encore vertes, il attendait qu’elles fussent mûres. Un renard, le voyant s’éterniser là, lui en demanda la raison. Quand il en fut instruit : « Tu as tort, l’ami, dit-il, de t’attacher à une espérance ; l’espérance s’entend à repaître d’illusion, mais de nourriture, non pas. »
Cette fable s’applique au convoiteux.