Chambry 344
Φαλακρὸς ἱππεύς — Le cavalier chauve.
Φαλακρός τις τρίχας ξένας τῇ ἑαυτοῦ κορυφῇ περιθεὶς ἵππευεν. Ἄνεμος δέ φυσήσας ἀφείλετο ταύτας· γέλως πλατὺς δὲ τοὺς παρεστῶτας εἶχεν. Κἀκεῖνος εἶπε τοῦ δρόμου παύσας· « Τὰς οὐκ▶ ἐμὰς τρίχας τί ξένον φεύγειν με, αἳ καὶ τὸν ἔχοντα ταύτας, μεθ’ οὗ καὶ ἐγεννήθησαν, κατέλιπον ; »
Ὅτι μηδεὶς λυπείσθω ἐπὶ συμφορᾷ ἐπελθούσῃ· ὃ γὰρ γεννηθεὶς ◀οὐκ ἔσχεν ἐκ φύσεως, τοῦτο οὐδὲ παραμένει· γυμνοὶ γὰρ ἤλθομεν, γυμνοὶ καὶ ἀπελευσόμεθα.
Un homme chauve qui portait perruque cheminait à cheval. Le vent, s’étant mis à souffler, lui enleva ses faux cheveux, et les témoins de sa mésaventure se mirent à rire aux éclats. Alors le cavalier, arrêtant son cheval, dit : « Qu’y a-t-il d’étrange à ce que des cheveux qui ne sont pas les miens me quittent, eux qui ont abandonné même leur vrai propriétaire, avec qui la nature les a fait naître ? »
Il ne faut pas nous affliger des accidents qui nous surviennent : ce qu’on ne tient pas de sa nature dès sa naissance, on ne saurait le garder : nus nous sommes venus, nus nous partirons.