Chambry 275
Ὄνος καὶ▶ κόραξ ◀καὶ▶ λύκος — L’âne, le corbeau et le loup.
Ὄνος ἡλκωμένος τὸν νῶτον ἔν τινι λειμῶνι ἐνέμετο. Κόρακος δὲ ἐπικαθίσαντος αὐτῷ ◀καὶ▶ τὸ ἕλκος κρούοντος, ὁ ὄνος ἀλγῶν ὠγκᾶτό τε ◀καὶ▶ ἐσκίρτα. Τοῦ δὲ ὀνηλάτου πόρρωθεν ἑστῶτος ◀καὶ▶ γελῶντος, λύκος παριὼν ἐθεάσατο ◀καὶ▶ πρὸς ἑαυτὸν ἔφη· « Ἄθλιοι ἡμεῖς, οἵ, κἂν αὐτὸ μόνον ὀφθῶμεν, διωκόμεθα, τούτους δὲ ◀καὶ▶ προσιόντας προσγελῶσιν. »
Ὁ λόγος δηλοῖ ὅτι οἱ κακοῦργοι τῶν ἀνθρώπων ◀καὶ▶ ἐξ αὐτῶν τῶν προσώπων ◀καὶ ἐξ ἀπροόπτου δῆλοί εἰσιν.
Un âne, qui avait une plaie au dos, paissait dans une prairie. Un corbeau se posa sur lui et piqua sa plaie à coups de bec. L’âne sous l’impression de la douleur se mit à braire et à sauter. L’ânier, qui était à quelque distance, éclata de rire. Un loup qui passait le vit et se dit à lui-même : « Malheureux que nous sommes ! il suffit qu’on nous aperçoive, pour qu’on nous donne la chasse ; mais que ceux-ci osent s’approcher, on leur fait risette. »
Cette fable fait voir que les gens malfaisants se reconnaissent à leur mine même et à première vue.