Chambry 168
Κόραξ καὶ ὄφις — Le corbeau et le serpent.
Κόραξ τροφῆς ἀπορῶν, ὡς ἐθέασατο ὄφιν ἔν τινι εὐηλίῳ τόπῳ κοιμώμενον, τοῦτον καταπτὰς ἥρπασε. Τοῦ δὲ ἐπιστραφέντος καὶ δακόντος αὐτόν, ἀποθνῄσκειν μέλλων, ἔφη· « Ἀλλ’ ἔγωγε δείλαιος, ὅστις τοιοῦτον ἕρμαιον εὕρηκα ἐξ οὗ καὶ ἀπόλλυμαι. »
Οὗτος ὁ λόγος λεχθείη ἂν ἐπ’ ἄνδρα ὃς διὰ θησαυροῦ εὕρεσιν καὶ περὶ σωτηρίας ἐκινδύνευσεν.
Un corbeau à court de nourriture aperçut un serpent qui dormait au soleil ; il fondit sur lui et l’enleva. Mais le serpent se retourna et le mordit, et le corbeau, sur le point de mourir, dit : « Je suis bien malheureux d’avoir trouvé une aubaine telle que j’en meurs. »
On pourrait dire cette fable à propos d’un homme que la découverte d’un trésor met en péril de mort.