Il faut savoir multiplier ses termes, ainsi que le fait Andrieux, par exemple ; pour ne point répéter trop souvent le nom de Sans-Souci, il le nomme ici le Meunier, là, le Vendeur de farine, tantôt le Bonhomme, plus loin le Voisin : Ex. […] » 3° Si la métaphore se prolonge, et que les images succèdent, elle prend le nom d’allégorie ; telle est celle-ci qui appartient à Voltaire : « Nous sommes des ballons que la main du sort pousse aveuglément et d’une ma manière irrésistible. […] — Sire, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! […] De là nos missives prendront le nom de lettres de devoirs, ou de sentiments. […] « Je m’accuse encore de vous avoir ennuyée par le moyen d’un Français dont j’ai oublié le nom, qui se vantait de courir à Pétersbourg pour être utile à Votre Majesté, et qui, sans doute, a été fort inutile.
Qu’il leur montre seulement les têtes de leurs ennemis scalpées, leurs huttes incendiées, leurs femmes emmenées en servitude, il réduira les partisans de la paix au silence, ou, s’ils protestent, pourra les flétrir impunément du nom de lâches. […] J’ai essayé de faire revivre devant vos yeux des types d’hommes dont il ne nous reste plus qu’un nom et quelques rares traits, pieusement recueillis par leurs contemporains. […] Mais, au nom des dieux, vous qui criez si haut que Philippe ne vous fait pas la guerre, dites, est-ce sur les paroles ou sur les faits qu’on juge si l’on est en paix ou en guerre avec quelqu’un ? […] Mais ce qui se passe maintenant, quel nom lui donner ? […] Vaincue, il la consola ; quand les autres se taisaient, il lui parla de patrie, d’indépendance, il lui prouva qu’il y a des défaites aussi triomphantes que les victoires, et que la cause du droit n’est jamais perdue, tant qu’il reste une bouche éloquente qui proteste en son nom ; enfin, quand son patriotisme n’eut plus d’armée à opposer à la Macédoine, il évoqua les morts de Chéronée et convia les générations futures à les imiter.
Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des quatre hommes dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que Voltaire, que Rousseau, que Montesquieu, moins discuté que celui-ci, plus respecté que les deux autres. […] Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les noms de rayons ou cheveux du soleil.
que j’ai craint de voir à cette mer, un jour, Typhis donner ton nom et plaindre mon amour ! […] L’ombre se fit rapidement sur des noms rayonnants naguère, et les yeux se tournèrent vers l’aurore qui se levait.
Ses romans n’ont d’espagnol que le nom, le lieu de la scène et le costume. […] Vous êtes donc aujourd’hui tout ce que vous fûtes jamais, et peut-être meilleur ; car si à votre âge vous êtes si vif et si impétueux, quel nom, Théobalde, fallait-il vous donner dans votre jeunesse, et lorsque vous étiez la coqueluche ou l’entêtement de certaines femmes qui ne juraient que par vous et sur votre parole, qui disaient : Cela est délicieux ; qu’a-t-il dit ?
s’écrie avec hauteur Un ignorant fourré, fier du nom de docteur, Venez à moi ; laissez Massillon, Bourdaloue ; Je veux vous convertir, mais je veux qu’on me loue. […] Turlupin fut le nom de théâtre adopté par H. […] Nom d’un commis préposé aux enrôlements volontaires.
Après Joinville, historien de saint Louis, qui se distingue par une naïveté toute spontanée, après quelques écrivains du xve siècle et du xvie dont nous avons, en parlant de l’archaïsme, loué la naïveté gracieuse, nous signalerons le chevalier de Cailly, plus connu sous le nom de chevalier d’Aceilly, que le P. […] A la concision se rapporte le laconisme, qui est une manière de s’exprimer pleine de brièveté et d’énergie, et qui tire son nom des habitants de la Laconie ou Lacédémoniens. […] Je commande à la nuit de déchirer ses voiles ; Ma bouche par leur nom a compté les étoiles. […] Nous citerons comme modèles de style énergique la peinture de la puissance de Dieu dans le livre de Job : Ubi eras quando ponebam…, et dans Esther : L’Éternel est son nom… ; les stances de Malherbe sur la vanité des grandeurs de ce monde : N’espérons plus, mon âme… ; les beaux vers de Lamartine sur la résignation du juste accablé de maux : Je ressemble, Seigneur, au globe de la nuit…, et ce passage du sermon de Massillon sur le petit nombre des élus : Tout change, tout s’use, tout s’éteint : Dieu seul demeure toujours le même.
Après un séjour de deux années en Italie, où il put étudier les manuscrits antiques, il eut l’honneur d’être choisi par le cardinal de Tournon comme précepteur des fils d’Henri II, et fit paraître en 1559, mais sans y mettre son nom, les Pastorales de Longus, puis les Vies complètes de Plutarque. […] Il demeure pourtant si français dans sa métamorphose qu’il semble parler en son nom, ou nous restituer ce qu’il emprunte.
Elle porta simplement une haute fortune, et s’en servit pour faire le bien, surtout lorsqu’elle fonda Saint-Cyr (1685), création qui suffirait à honorer à jamais son nom. […] Petit nom donné à Annette Balbien, gouvernante de mademoiselle d’Aubigné.
C’est trop tard maintenant pour que la joie soit complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel triste bonheur à ce bruit funèbre de renommée qui va s’attacher au nom que j’ai le plus aimé. […] Elle écrira plus tard : « Je ne prononce plus ton nom que comme celui des reliques ; j’éprouve en entrant dans ta chambre quelque chose d’une église ; tes livres, tes habits, à peine j’ose les toucher ; quelque chose de sacré est répandu sur toi et tout ce qui fut de toi. »
Pour prévenir les élèves contre le découragement injuste ou la confiance présomptueuse que pourrait leur inspirer le nom de l’auteur, rapproché de chaque sujet, nous nous sommes interdit toute indication de ce genre. […] Du reste, nous n’aurions eu à citer que des noms d’une autorité imposante dans les lettres.
J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis sans gloire. […] C’était le nom du mois d’août, dans le calendrier révolutionnaire.
Toutefois, le nom de Théophraste servit de bouclier à la première édition de ses Caractères, qui parut en 1688. […] Paître dans la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince tant ces choses sont unies ! […] Il va même plus loin aujourd’hui : il a un plan complet de réforme pour la société, et le principe fondamental de cette réforme est de mettre en haut ce qui est en bas, et en bas ce qui est en haut, tout cela au nom des droits de l’homme et des progrès de la civilisation : il est pauvre.
Demander, dans un État libre, des gens hardis dans la guerre et timides dans la paix, c’est vouloir des choses impossibles ; et, pour règle générale, toutes les fois qu’on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être certain que la liberté n’y est pas. […] Invocation aux muses Vierges du mont Piérie, entendez-vous le nom que je vous donne ? […] Si cela est sincère, il faut avouer que Montesquieu eut bien de la bonhomie quand il croyait avoir négligé le soin de faire la fortune de son nom.
Il faut saluer en lui le plus grand nom qui ait ouvert le dix-neuvième siècle, et l’écrivain qui, depuis Voltaire, a exercé le plus d’empire sur les intelligences. […] Le Meschacebé 1 Ce fleuve, dans un cours de plus de mille lieues, arrose une délicieuse contrée, que les habitants des États-Unis appellent le nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane. […] Vrai nom du Mississipi ou Meschassipi, Vieux Père des Eaux.
voilà donc l’instrument qu’il importe le plus de savoir manier pour celui-là même à qui le nom d’orateur semblerait mieux convenir que le nom d’écrivain.
Les soins du nom et de la postérité sont donc frivoles ; l’honneur qu’on rend à la mémoire des hommes illustres, une erreur puérile, puisqu’il est ridicule d’honorer ce qui n’est plus ; la religion des tombeaux, une illusion vulgaire ; les cendres de nos pères et de nos amis, une vile poussière qu’il faut jeter au vent et qui n’appartient à personne ; les dernières intentions des mourants, si sacrées parmi les peuples les plus barbares, le dernier son d’une machine qui se dissout,… etc. » Ce lieu se rapproche du conséquent comme le lieu cause de l’antécédent. […] Le nom de ces lieux suffit pour les définir.
M. d’A… vient d’être élu à cause de son nom. […] Comment aimer son fils sans se flatter qu’il sera noble et fier, sans souhaiter pour lui la gloire qui multiplierait sa vie, qui nous ferait entendre de toutes parts le nom que notre cœur répète ?
Autans ; nom que les poètes donnent aux vents du midi.
Cyllare, nom d’un cheval que montoit Pollux, suivant Virgile, et Castor, suivant d’autres.
Euxin (le Pont), aujourd’hui la mer Noire ; nom que les modernes lui ont donné, parce que les épaisses forêts dont ses côtes sont couvertes en font paroître les eaux noires.
Lavinium, ancienne ville d’Italie, ainsi nommée par Enée, son fondateur, du nom de Lavinie, sa nouvelle épouse.
Les chevaux du dieu Mars, qu’on appelle aussi Dieu de la Thrace, portoient deux noms grecs, qui signifient la crainte et la terreur.
Les anciens auteurs donnent souvent le nom de Libye à l’Afrique entière.
Aujourd’hui, l’on ne donne (en poésie) le nom de Belgique qu’aux Pays-Bas, ainsi nommés, parce qu’ils sont vers la mer.
Les auteurs anciens leur donnent différens noms, selon les divers lieux où elles s’étendent.
Elle s’appelle aujourd’hui Candie, du nom de la ville que les Sarrasius y bâtirent l’an 825.
Dagon, nom du dieu fameux qu’adoroient les Philistins.
Une longue, précédée d’une brève, s’appelle iambe : pied si rapide, qu’il a fait donner le nom de trimètre à l’iambique, composé pourtant de six pieds. […] 154 Et pourquoi moi, 155si je puis acquérir (créer) 156des mots peu-nombreux (quelques mots), 157suis-je envié (blâmé) : 158lorsque la langue 159de Caton et d’Ennius 160a enrichi le langage 161de-notre-pays (de-nos-pères), 162et a mis-en-avant 163des noms nouveaux de choses ? […] 719Une syllabe longue, 720mise-après une brève, 721est appelée iambe, 722pied rapide : 723d’où même et à cause de sa rapidité même) 724l’iambe a fait que le nom de trimètres 725s’ajoutât aux vers iambiques, 726 dans ces vers trimètres, 727l’iambe rendìt (fìt entendre) 728six coups (fût répété six fois), 729 étant semblable à lui-même 730(toujours composé d’iambes) 731 depuis le premier pied jusqu’au dernier. […] 852 Tel en effet trouvera 853la gloire et le nom de poëte, 854s’il ne confie jamais 855au barbier Licinus 856 sa tête qui-ne-pourrait-être-guérie 857par l’ellébore de trois Anticyres. […] 863Mais le nom de poete 864n’est pas d’un si-grand-prix pour moi.
Amboise (Georges, Cardinal d’), de l’illustre maison d’Amboise, ainsi appelée parce qu’elle possédoit la seigneurie de ce nom.
Son nom passe aujourd’hui pour une injure, et ne se donne qu’aux critiques envieux, méchans et peu éclairés.
Traducteur incomparable, original dans sa sujétion, tout ensemble hardi et retenu, maître et disciple, capable de se risquer au-delà de frontières trop étroites, ou de s’arrêter à temps, lorsque l’usage résiste à la nouveauté, il sut dérober à Plutarque sa finesse, son aisance, son agilité, ses nuances, sa phrase ondoyante, ou plutôt il le métamorphosa par cette bonhomie naïve qui semble parler en son nom lorsqu’elle interprète, et donne un air d’abandon aux servitudes d’un docte labeur. […] C’est en vertu d’un latinisme semblable que le pronom soi s’appliqua régulièrement à un nom déterminé de personne, et cela jusque dans les classiques du xviie siècle1 Quant à la suppression du pronom personnel, sujet du verbe, elle était universelle. […] Parmi les symptômes qui nous l’apprennent, comptons le participe présent, qui s’accordait avec les noms à la façon d’un adjectif. […] L’usage a préféré par consequent à par conséquence, et en conséquence à en conséquent, travailler à ouvrer, conduire à duire, faire du bruit à bruire, injurier à vilainer, piquer à poindre ; et dans les noms, pensées à pensers, un si beau mot et dont le vers se trouvait si bien, grandes actions à prouesses, louanges à loz, méchanceté à mauvaistié, porte à huis, navire à nef, armée à ost, monastère à moutier, prairies à prées, … tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté, et rendre une langue plus abondante… Si nos ancêtres ont mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le choix des mots, par le tour et l’expression, par la clarté et la brièveté du discours, c’est une question souvent agitée, toujours indécise. » Ce plaidoyer n’est point une boutade, et l’usage lui a même donné raison, puisqu’il a repris plusieurs des mots cités par Labruyère comme ayant alors disparu.
Le style fleuri est rempli de pensées plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que sublimes, de termes plus recherchés qu’énergiques ; et la métaphore dont il emprunte son nom est justement prise des fleurs, qui offrent plus d’éclat que de solidité. […] Quant au solécisme, il tire son nom et son origine d’une certaine ville de l’île de Chypre, fondée par Solon, et appelée Σολοι.
Il dit que la cavalerie allemande est invincible ; il pâlit au seul nom des cuirassiers de l’empereur. […] Paître, dans la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince : tant ces choses sont unies. » 1.
Au contraire, je comparais les écrits des anciens païens qui traitent des mœurs à des palais fort superbes et fort magnifiques qui n’étaient bâtis que sur du sable et sur de la boue : ils élèvent fort haut les vertus, et les font paraître estimables par-dessus toutes les choses qui sont au monde ; mais ils n’enseignent pas assez à les connaître, et souvent ce qu’ils appellent d’un si beau nom n’est qu’une insensibilité, ou un orgueil, ou un désespoir, ou un parricide1. […] Il faut lire la lettre qu’il écrivit à l’un de ses anciens professeurs en lui envoyant un de ses ouvrages : « Je juge bien que vous n’aurez pas retenu les noms de tous les disciples que vous aviez il y a vingt-trois ou vingt-quatre ans (la lettre est du 15 juin 1637, et Descartes avait quitté le collége en 1612), lorsque vous enseigniez la philosophie à la Flèche, et que je suis du nombre de ceux qui sont effacés de votre mémoire ; mais je n’ai pas cru pour cela devoir effacer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n’ai pas perdu le désir de les reconnaître, bien que je n’aie aucune occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu’ayant fait imprimer ces jours passés le volume que vous recevrez en cette lettre, je suis bien aise de vous l’offrir, comme un fruit qui vous appartient… » 2.
On donne ce nom aux édifices et ruines dont les paysagistes décorent leurs toiles. […] La correspondance de Goëthe et de Schiller mentionne souvent le nom de Diderot : « Le livre de Diderot est excellent et s’adresse au poëte plus encore qu’à l’artiste à qui néanmoins il peut servir de flambeau. » (Goëthe à Schiller, 17 déc. 1796.
Savoir sa valeur, et ne pouvoir l’imposer que par accident et surprise, entendre murmurer autour de soi le nom de Catilina, quand on aborde la tribune avec le courage d’un bon sens supérieur et convaincu ; subir des résistances occultes, sous lesquelles se cache l’injure d’un mépris anonyme ; rendre la vérité suspecte, parce qu’on en est l’interprète : telle fut l’expiation sous laquelle il courba la tête jusqu’au dernier jour, tantôt exaspéré par d’injustes outrages, tantôt abattu par le sentiment de son impuissance. […] quelle gloire j’attachais à mon nom !
Ils l’avoient mis au rang des Dieux, et l’honoroient sous le nom de Jupiter indigètes.
La partie sérieuse du dithyrambe s’ennoblit peu à peu, se dégagea de la farce et pénétra dans les villes ; la partie bouffonne resta longtemps encore à la campagne pour amuser de rustiques spectateurs : de là le nom de comédie, qui signifie chant du village. […] Ici, l’action est subordonnée au caractère : tout doit tendre à le faire ressortir ; aucun trait capital ne doit être omis ; il est même ordinairement un peu outré, car l’auteur peint en lui moins un individu que toute une classe d’individus, en réunissant sur le même type tous les traits épars : c’est ainsi que les noms d’Harpagon, d’Alceste, de Tartufe et de Turcaret 19 deviennent des individualités stéréotypées dans la langue. […] Le vaudeville, petite comédie d’intrigue où l’on introduit des couplets : ce sont les chansons qui font donner le nom à ces pièces.
L’auteur nous fait connaître, dans ce sujet à la fois simple et intéressant, tout ce qui se passe chez l’enfant à mesure qu’il grandit, tout ce qu’il éprouve depuis son entrée dans la vie, jusqu’au moment où il articule les noms de père et de mère. […] Lorsque l’obscurité vient de ce que l’on ne comprend pas bien soi-même ce que l’on veut dire ou écrire, elle prend le nom de Galimatias ou Phébus. […] L’harmonie imitative ne doit pas mener l’écrivain jusqu’à la licence, c’est-à-dire, ne doit pas lui faire créer de nouveaux termes : ce que les anciens se sont souvent permis sous le nom d’Onomatopée ; mais elle choisit les mots, qui, par le son ou la prosodie de leurs syllabes, paraissent propres à peindre l’objet.
Voici, dans différents genres, quelques modèles de lettres qui se recommandent par les noms des auteurs : Bonne année. […] La différence est à la vue comme dans les noms. […] « Gardez-vous de confondre le nom sacré de l’honneur avec ce préjugé féroce qui met toutes les vertus à la pointe d’une épée, et n’est propre qu’a faire de braves scélérats. […] Poète discret autant qu’il est touché, André Chénier ne nomme pas la beauté qui l’inspire ; il voile son nom avec un pieux mystère : c’est un charme de plus. […] Le moment fatal approchait pour lui : il eut comme une révélation poétique de ce moment suprême ; car lorsque le messager de mort vint remplir de son nom les longs corridors sombres, il crayonnait son dernier hymne inachevé, commençant par ces mots : Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d’un beau jour, Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyre : Peut-être est-ce bientôt mon tour… Puis il monta sur la fatale charrette, où il trouva Roucher, autre poète victime de la révolution.
Delà vient que le Prince de Condé valait seul à la France des années entières ; que devant lui les forces ennemies les plus redoutables s’affaiblissaient visiblement par la terreur de son nom ; que sous lui nos plus faibles troupes devenaient intrépides et invincibles ; que par lui nos frontières étaient à couvert, et nos provinces en sûreté ; que sous lui se formaient et s’élevaient ces soldats aguerris, ces officiers expérimentés, ces braves dans tous les ordres de la milice, qui se sont depuis signalés dans nos dernières guerres, et qui n’ont acquis tant d’honneur au nom français, que parce qu’ils avaient eu ce Prince pour Maître et pour Chef ». […] Il est fâcheux que nous ne connaissions que de nom Hypéride, dont Cicéron, qui avait fait une étude particulière des orateurs grecs, vante la justesse et la pénétration. […] Fontenelle, secrétaire perpétuel de cette compagnie, lui écrivit en ces termes : SIRE, « L’honneur que votre majesté fait à l’Académie royale des sciences, de vouloir bien que son auguste nom soit mis à la tête de sa liste, est infiniment au-dessus des idées les plus ambitieuses qu’elle pût concevoir, et de toutes les actions de grâces que je suis chargé de vous en rendre. Ce grand nom, qu’il nous est presque permis de compter parmi les nôtres, marquera éternellement l’époque de la plus heureuse révolution, qui puisse arriver à un empire, celle de l’établissement des sciences et des arts, dans les vastes pays de la domination de votre majesté.
. — La virgule (,) se met après les noms, le adjectifs les verbes qui se suivent.
Mazarin mourut en 1661, après avoir fondé à Paris un collège qui porte son nom, et qui est appelé aussi le collège ds.
En 1703, il fut pleinement vainqueur à Hochstet ; et l’on a remarqué que le terrein qu’il occupa, est précisément le même où Marlborough et le prince Eugène prirent leurs postes l’année suivante, dans la seconde bataille de ce nom qu’ils gagnèrent sur nos généraux.
Je n’ai pu me résigner à admettre cette altération barbare d’un nom qui est bien connu par d’autres témoignages.
Trois statues de pierre, placées sous le portique de Mercure : mais il fut défendu d’y mettre leurs noms, afin sans doute que l’inscription parût être faite pour le peuple, et non pour les généraux. […] Son nom cependant n’y est pas.
De tous les exercices propres à agrandir et à fortifier les facultés intellectuelles, le plus efficace est cet ensemble d’études dont la base est celle des langues anciennes, et auquel nos pères ont donné par excellence le nom d’humanités. […] Quand l’élève a bien remarqué dans vingt circonstances que le mot qui exprime la qualité se met au même genre et au même nombre que les noms qu’il qualifie, quand il a parfaitement compris tous les éléments de ce fait grammatical, qu’alors la règle : l’adjectif s’accorde avec le substantif en genre et en nombre, ou les deux mots, Deus sanctus , viennent résumer ces observations multipliées, et leur donner un corps ; que l’élève apprenne cette règle littéralement, comme une formule algébrique, comme le texte d’un article de loi ; alors seulement il ne l’oubliera plus.
Victor Hugo, et de quelque poids que soit un si grand nom dans la balance, nous persistons à croire que l’art n’est point la reproduction fidèle et illimitée de la nature tout entière, mais la représentation savante et soumise à certaines lois d’une nature choisie ; que si les choses existent ainsi confondues dans la vie réelle, quand elles s’offrent à nous, nous les séparons instinctivement, comme nous bannirions un nain ou un mendiant qui viendraient étaler leurs plaies et leurs difformités dans la salle du festin et au milieu des chœurs de danse. […] Donnez à ces diverses parties, suivant les divers genres, le nom que vous voudrez, toujours est-il que tout ouvrage aura un commencement, un milieu et une fin, et que le caractère et la place des idées dans chacune de ces grandes divisions seront déterminés d’après certaines observations et soumis à certaines règles.
Los rhéteurs, toujours disposés à multiplier les subdivisions, ont assigné à chaque espèce de description un nom spécial, en les rangeant mal à propos, ce me semble, parmi les figures de pensée. […] La description colorée, énergique, qui fait d’un tableau une scène vivante, comme, par exemple, la tirade d’Andromaque que nous venons de citer, a pris le nom d’hypotypose.
Maillet enfin, dont je vous ai parlé plusieurs fois, mais dont le nom peut-être vous sera nouveau, parce que la fatalité qui le poursuit, sans qu’il s’en doute, vous aura sûrement rendu sourd ; M. […] Bossuet dans ses citations avait l’air de parler en son nom : il lisait les textes sacrés dans la mémoire de son cœur, dans sa conscience.
Des formes du nom et de quelques figures de grammaire.
D’ailleurs elle ne nous a transmis que les gestes de quelques nations, c’est-à-dire les actes d’une très-petite partie du genre humain : tout le reste des hommes est demeuré nul pour nous, nul pour la postérité ; ils ne sont sortis de leur néant que pour passer comme des ombres qui ne laissent point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros, dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguinaire, fût également enseveli dans la nuit de l’oubli ! […] Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les noms de rayons ou cheveux du soleil… Les petites espèces sont au-dessous de la grande mouche asile2 pour la grandeur, et du bourdon pour la grosseur. […] Car le plus grand plaisir que reçoivent les hommes de guerre, c’est de fourrager le plat païs, voler les païsans, brusler les villages, assiéger, battre, forcer, saccager les villes, massacrer les bons et méchants, jeunes et vieux, tous âges et tous sexes ; se laver au sang des meurtris, souiller les choses sacrées, raser les temples, blasphémer le nom de Dieu et fouler aux pieds tout droit divin et humain.
Hermann propose de lire ici le nom de Sophocle au lieu de celui d’Euripide, parce qu’on ne trouve aucune autre trace d’une Niobé d’Euripide, tandis qu’il y a des fragments de celle de Sophocle et de celle d’Eschyle (Opuscules, vol.
Il faut que le calembour même et les plaisanteries sur les noms propres viennent bien naturellement et bien à propos pour qu’ils les pardonnent. Quintilien a grand’peine à justifier Cicéron de toutes les facéties que lui a fournies le nom de Verrès.
Quel plaisir de penser et de dire en vous-même : « Partout en ce moment on me bénit, on m’aime ; « On ne voit point le peuple à mon nom s’alarmer. […] Quoiqu’ils ne doivent pas être confondus avec les trois styles auxquels on donne le même nom, il est cependant vrai de dire que de justes notions de ceux-ci aident beaucoup à se former une idée nette de ces trois genres d’éloquence.
— Sire, il n’y a pas moyen de lui donner un autre nom. — Oh bien ! […] Ou Mellusine, nom de fée maussade que la malignité mondaine donnait à Mme de Montallais, dame de la cour.
. — Il y a en français dix sortes de mots qu’on appelle les parties du discours ; savoir : le Nom, l’Article, l’Adjectif, le Pronom, le Verbe, le Participe, la Préposition, l’Adverbe, la Conjonction et l’Interjection.
À cette réponse ingénieuse, chacun battit des mains et, d’un consentement unanime, on fit passer de main en main à l’aspirant le registre de l’Académie ; il y inscrivit son nom à la suite de ceux des récipiendaires, et traça en marge le nombre de cent qui était celui de ses nouveaux confrères. […] Le peuple-roi, accoutumé à regarder la liberté comme inséparable de son nom, ne voulait recevoir de loi que de lui-même ; les guerres et les conquêtes modérèrent souvent, mais d’autres fois ranimèrent cette division intestine. […] Tous les ressorts de la puissance étaient brisés ; ses institutions n’existaient plus que de nom ; ses maximes étaient oubliées, et ses antiques vertus dans le mépris. […] Tout nous rappelle que cet épisode se passe en Orient : les Arabes, la caravane, les noms qui figurent dans ce récit, l’amour de l’Arabe pour son coursier, le lait du chameau, le doura, les coutumes des Arabes, tout est en harmonie et empreint de la couleur locale la plus caractérisée.
Style pittoresque Pour comprendre ce que c’est que Style pittoresque, il suffira d’expliquer l’origine du nom qui lui est donné. […] Si quelquefois il s’élève et s’anime, il change de nature et de nom ; il devient oratoire. […] C’est à détruire cette haute réputation qu’une nouvelle école, connue sous le nom de Romantique, travaille avec plus d’ardeur que de succès. […] Pour résumer en peu de mots ce qui a été expliqué sur ce sujet, nous dirons que le caractère du style biblique est la simplicité et la grandeur, les images frappantes et vives qui nous présentent Dieu assis sur les chérubins, porté sur les nuées, dont le regard fait trembler la terre, dont la colère ébranle les fondements des montagnes, qui voit au fond des abîmes : toutes ces images sont pleines de hardiesse et de vivacité, ici le cœur parle avec tendresse, avec amour ; là les comparaisons sont toutes expressives : ce sont les palmes et les cèdres, les lions et les aigles, objets communs en Palestine et qui donnent au style une feinte caractéristique, connue sous le nom de Couleur locale.
L’élégie dont le nom signifie dire hélas !
Déprécier un ouvrage d’après le nom seul de l’auteur, qui, jusque-là, n’en a publié que de médiocres ; louer un ouvrage sur le seul nom de l’auteur, parce qu’il est déjà connu par d’excellents écrits, ce serait juger avec prévention.
Aux plus savants auteurs, comme aux plus grands guerriers, Apollon ne promet qu’un nom et des lauriers4. […] C’est le nom d’un éditeur à la mode.
Sous chacun de ces trois premiers genres tout lecteur met des noms célèbres, en faisant une place à part pour celui de l’écrivain supérieur6 qui a élevé la critique à la hauteur de l’histoire, et prouvé que la science littéraire n’est pas la moins relevée des sciences morales. […] L’art de lire les bons livres serait son vrai nom.
Le poème didactique, comme son nom l’indique, est celui qui a pour but spécial d’instruire.
Tout écrivain qui s’écarte de ce principe, n’est digne ni du nom d’honnête homme, ni de celui de bon citoyen.
Ainsi, l’orateur qui me parlera des douceurs du crime et des fadeurs de la vertu corrompra son art, au lieu de l’améliorer ; il sera indigne du titre qu’il prend, du beau nom d’orateur.
On donne ce nom à la collection des règles, à l’ensemble des préceptes relatifs à la poésie, à sa nature, aux qualités qu’elle exige du poète, à sa forme, ainsi qu’aux caractères, aux tons distincts des différents genres qu’elle renferme.
Coupables auteurs, qui avez inventé ces productions monstrueuses, qui les avez disposées sans remords, et qui les avez revêtues d’une élocution plus livide et plus horrible que la face des Euménides, je livre vos écrits au mépris des hommes de goût mes contemporains ; quant à vos noms, dont je ne souillerai pas ma plume, le tribunal redoutable de la postérité les attend ! […] On comprend aussi sons le nom de mœurs, les bienséances que l’orateur doit observer et les précautions qu’il doit prendre.
Chacun se dit ami ; mais fou qui s’y repose: Rien n’est plus commun que ce nom, Rien n’est plus rare que la chose. […] Autre exemple : Pyrrhus dit en parlant d’Andromaque : La misère l’aigrit ; et toujours plus farouche, Cent fois le nom d’Hector est sorti de sa bouche : Vainement à son fils j’assurais mon secours ; C’est Hector, disait-elle, en l’embrassant toujours : Voilà ses yeux, sa bouche, et déjà son audace ; C’est lui-même, c’est toi, cher époux, que j’embrasse.
Mais il l’a défigurée par une foule d’oracles menteurs et de contes puérils : c’est ce qui lui a fait donner aussi le nom de Père du mensonge. […] Elle fut si applaudie, qu’on donna le nom des neuf muses aux neuf livres qui la composent ; La narration d’Hérodote est en effet coulante, le style plein de grâces, de douceur et de noblesse. […] Denys d’Halicarnasse, ainsi appelé du nom de cette ville de la Carie, où il était né vers l’an 60 avant Jésus-Christ, ayant été à Rome, qu’il habita pendant 25 ans, y composa en langue grecque l’Histoire des antiquités romaines, divisée en vingt livres.
Les motifs auxquels vous attribuez les partis qu’on m’a vu prendre, depuis que je porte une espèce de nom dans le monde, me font peut-être plus d’honneur que je n’en mérite ; mais ils sont certainement plus près de la vérité que ceux que me prêtent ces hommes de lettres qui, donnant tout à la réputation, jugent de mes sentiments par les leurs. […] Des succès continus m’ont rendu sensible à la gloire ; et il n’y a point d’homme, ayant quelque hauteur d’âme et quelque vertu, qui pût penser, sans le plus mortel désespoir, qu’après sa mort on substituerait sous son nom, à un ouvrage utile, un ouvrage pernicieux, capable de déshonorer sa mémoire. […] Toutefois, messieurs, Job ajoutait : “La perdition et la mort ont dit : Nous avons entendu le bruit de son nom.”
Or, dans sa première entrevue avec Pénélope, Ulysse, sous le faux nom d’Æthon et sous les habits d’un mendiant, se donne pour un guerrier qui a vu Ulysse à la guerre de Troie, et il décrit l’extérieur de ce héros : là-dessus Pénélope fait le faux raisonnement dont notre philosophe a loué Homère.
Nous avons voulu qu’au sortir de leurs cours, les élèves des lycées et des colléges connussent, avec les plus grands noms de notre littérature, ce qu’elle a produit de plus parfait ; et ce sera là, nous l’espérons, le fruit d’une étude attentive de ces recueils, conçus dans un dessein unique, malgré quelques différences de compositions qu’il a semblé à propos d’y introduire.
Noms mythologiques des lieux consacrés aux Muses.
Ces noms, qui sont ceux des princes de la critique, suffiraient pour montrer que notre travail est appuyé sur des autorités sérieuses.
Cet ouvrage, publié il y a quelques années sans nom d’auteur, et vaguement attribué à un ancien professeur de la Flèche 1, reçut du public un accueil assez favorable pour m’engager à le revoir avec cette inflexible sévérité qui ne se pardonne que les fautes nécessairement échappées à la faiblesse des lumières ou à l’insuffisance des moyens.
n’est-ce pas en son nom qu’on a organisé toutes les tyrannies depuis qu’elle existe ?
On lui donne un grand vilain nom, dont l’épithète est fort jolie : c’est un rhumatisme volant.
D’Aguesseau disait aussi bien finement : « Penser peu, parler de tout, ne douter de rien ; n’habiter que les dehors son âme, et ne cultiver que la superficie de son esprit ; s’exprimer heureusement ; avoir un tour d’imagination agréable, une conversation légère et délicate, et savoir plaire sans savoir se faire estimer, être né avec le talent équivoque d’une conception prompte, et se croire par là au-dessus de la réflexion ; voler d’objets en objets, sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs, et ne donner jamais aux fruits le temps de parvenir à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. » 1. […] (Nom du séjour qu’il habitait sur les bords du lac de Genève.)
Mais ce but estimable est quelquefois difficile à atteindre ; et ce qui le prouve évidemment, c’est que l’on compte les orateurs sacrés qui se sont fait un nom justement célèbre.
Encore quelques jours peut-être, la voix, la seule voix qui disait son nom parmi les hommes et le sauvait de l’oubli, sera muette, et Santa-Rosa sera mort une seconde et dernière fois.
Il fut digne de donner son nom au siècle qu’ils illustrèrent.
Lorsqu’on voit dans les feuilles périodiques que c’est moi qui ai fait imprimer les Variantes de la Henriade sous le nom de M. […] Lorsqu’on imprime que je suis l’auteur de je ne sais quel livre intitulé Des beautés de la langue française, je réponds que je ne l’ai jamais lu, et j’en dis autant sur toutes les impertinentes pièces que des écrivains inconnus font courir sous mon nom, qui est trop connu. […] Ce privilége est devenu un objet important dans Amsterdam, et la plupart des gazettes des Provinces-Unies sont encore un revenu pour plusieurs familles de magistrats, qui payent les écrivains. » D’après Ménage et Ferrari le mot gazette vient du vénitien gazetta, nom d’une petite monnaie que coûtait le papier-nouvelle qu’on vendait à Venise.
Socrate, jugé par une cour dont l’histoire ne nous a pas appris le nom, eut contre lui deux cent quatre-vingts juges : dans la cause de Milon, Cicéron parlait à cinquante-un juges ; et le succès de ces causes ne dépendait point en général de quelques juges versés dans la connaissance des lois, mais d’une assemblée de citoyens romains.
« Il s’est élevé au milieu de nous une secte impie et audacieuse ; elle a décoré sa fausse sagesse du nom de philosophie : sous ce titre imposant, elle a prétendu posséder toutes les connaissances.
Cette lettre de Voiture est adressée à Mlle de Rambouillet, si connue sous le nom de Julie d’Angennes, et, depuis, Mme de Montausier.
[Notice] La Rochefoucauld, que l’on connut dans sa jeunesse sous le nom de prince de Marsillac, naquit à Paris en 1613.
C’est le nom d’une petite ville d’Indre-et-Loire.
La terre, oui, la terre entière est la tombe des grands hommes, et ce n’est pas seulement dans leur patrie que des colonnes et des inscriptions publient leur gloire : gravé dans tous les cœurs, bien mieux que sur la pierre, leur nom pénètre jusque dans les contrées étrangères.
Charles avait le titre d’invincible, qu’un moment pouvait lui ôter ; les nations avaient déjà donné à Pierre Alexiowitz le nom de grand, qu’une défaite ne pouvait lui faire perdre, parce qu’il ne le devait pas à des victoires ».
Ce mot ne devrait s’appliquer qu’aux instruments à cordes mais Plutarque atteste qu’on appliquait aussi le nom de ϰρούματα aux αὐλήματα.
Ce défaut a fait qu’avec l’âme du monde la moins méchante, il a commis des injustices ; qu’avec le cœur d’Alexandre, il n’a pas été exempt non plus que lui de faiblesse ; qu’avec un esprit merveilleux, il est tombé dans des imprudences ; qu’ayant toutes les qualités de François de Guise, il n’a pas servi l’État en de certaines occasions aussi bien qu’il le devait, et qu’ayant toutes celles de Henri du même nom, il n’a pas poussé la faction où il le pouvait.
Les points de vue littéraires Quand vous voulez faire en Suisse l’ascension du Rhigi2 ou de toute autre montagne, un guide vous conduit au meilleur endroit, un peu avant l’aurore, s’y place à côté de vous ; et l’on voit tout à coup le soleil se lever à l’horizon, et sa vive lumière développer elle-même par degrés l’immense paysage, dont le guide alors vous indique les hauts sommets et vous dénombre tous les noms.