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148. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

En voyant peint si au vif ce qu’ils ont senti, ils s’exercent à sentir vivement. […] Il s’y plaît aux antithèses morales, d’où ressortent des aperçus vifs et pénétrants.

149. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Les paroles que notre flatterie a nommées puissantes et pathétiques n’étaient que de la cendre et des charbons morts, au prix d’un feu si pur et si vif. […] En blâmant très souvent le fond de ses idées, on ne peut qu’en louer la forme, puisqu’il offre un des plus parfaits modèles d’une concision vive et piquante. […] Un ouvrage n’a une véritable unité que quand on ne peut rien en ôter sans couper dans le vif. […] La plus vive jeunesse, le plus robuste tempérament, ne sont que des ressources trompeuses. […] Ses passions étaient plus vives et plus mobiles que ses convictions n’étaient profondes et arrêtées.

150. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Le timbre de la voix devra être clair, élevé, les intonations vives et très flexibles, la prononciation animée et assez rapide, le ton naturel et franc pour les sujets simples, gais ou spirituels. […] L’art de varier les inflexions de la voix est le grand secret pour donner un vif intérêt à une lecture ; c’est la variété des accents, de la mesure, des tons et des demi-tons qui fait ressortir les mouvements et les effets divers du discours. […] Une règle générale qui n’admet pas d’exception, c’est d’élever sensiblement la voix sur les mots qui représentent une idée importante, un sentiment vif et passionné. […] Il y eut des soulèvements partiels et des émeutes assez vives. […] Qu’il règne ce héros, qu’il triomphe toujours,                      Qu’il vive autant que sa gloire !

151. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »

Il faut que rien ne languisse dans le récit de ces événements ; que l’action marche avec rapidité ; que le style vif et plein de chaleur échauffe toujours de plus en plus l’imagination et l’âme du lecteur ; que les situations des personnages n’aient rien de forcé ; que leurs caractères particuliers soient bien marqués, parfaitement soutenus jusqu’à la fin ; et que le dénouement amené naturellement et par degrés, soit tiré du seul fond des événements.

152. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »

Aujourd’hui l’églogue est passée de mode : ce n’est pas que l’on sente moins vivement la nature ; au contraire, l’admiration pour la campagne et pour les œuvres du Créateur est plus vive et plus vraie que jamais, mais ce sentiment s’épanche en élans lyriques et passionnés ; ou bien l’imagination, enivrée d’admiration, se donne carrière dans la poésie descriptive.

153. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

La joie dont elle enivre notre âme, n’est point une joie vive et folâtre : mais elle est douce, tranquille, délicieuse et inaltérable.

154. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198

« Grandissant au milieu d’une ambition stérile, enlevé au seuil de la maturité, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune, il inspire la compassion la plus vive.

155. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Ces tours et ces formes font saisir d’une manière plus vive que les formes positives et les tours habituels, le mouvement de l’âme et la vue de l’esprit. […] » Qu’à l’occasion d’un fait ou d’une observation, une sentence courte et vive, un trait d’esprit ou d’imagination se détache de l’ensemble en affectant le plus souvent la forme exclamative115, cette espèce d’exclamation se nomme épiphonème : Tant de fiel entre-t-il dans l’âme des dévots !

156. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408

Les rhéteurs nomment la description des lieux topographie, Celle du temps, chronographie, Celle des personnes, prosopographie et éthopée, La description vive, colorée, animée, hypotypose, La narration ou description dans laquelle l’auteur s’exalte jusqu’à faire agir et parler les êtres animés et inanimés, prosopopée. […] Enfin on range parmi les figures certaines formes de langage ou tours de phrase qui modifient la manifestation de l’idée, en faisant saisir d’une manière plus vive que les formes simples et positives le mouvement de l’âme et la vue de l’esprit.

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