Au sortir de l’adolescence, il vint de son pays, à pied, chercher à Paris la fortune : il ne devait y trouver que les déceptions, les dégoûts et la misère.
On vient de voir les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers et qu’il faut observer pour être un bon et agréable versificateur.
Les propos que je viens de citer se produisirent… 6.
En un mot, comme la première source de leur autorité vient de nous, les rois n’en doivent faire usage que pour nous… Ce n’est donc pas le souverain, c’est la loi, Sire, qui doit régner sur les peuples : vous n’en êtes que le ministre et le premier dépositaire ; c’est elle qui doit régler l’usage de l’autorité, et c’est par elle que l’autorité n’est plus un joug pour les sujets, mais une règle qui les conduit, un secours qui les protége, une vigilance paternelle qui ne s’assure leur soumission que parce qu’elle s’assure leur tendresse.
Je viens de voir le nom d’un roi1 Sur le livre où, selon l’usage, Chacun ici laisse après soi Une trace de son passage.
Récemment encore, il vient de prouver la souplesse de son talent par une épopée intime, où il se fait le rhapsode d’un foyer rustique, et donne une sœur au couple immorte d’Hermann et Dorothée 3.
Les syllogismes en forme, comme celui dont vous venez de voir un exemple, étaient bien placés dans ces soutenances de la Sorbonne, où les terribles logiciens du moyen âge retroussaient leurs manches, en disant : Argumentabor.
Dans leurs amours, ils trouvaient quelquefois des bergères insensibles, ou ils étaient supplantés par un rival qui venait de remporter le prix de la lutte, de la course ou du chant. […] Une autre félicité Après Benedicite, C’est de voir par la fenêtre De notre salle à manger, Cueillir dans le potager, La fraise qui vient de naître ; De voir la petite faux Moissonner à notre vue, Là, des têtes d’artichaux, Ici, la tendre laitue, Le pourpier et l’estragon, Qui tout à l’heure en salade, Vont piquer, près d’un dindon, L’appétit le plus malade. […] Alors soyez issu des plus fameux monarques, Venez de mille aïeux ; et si ce n’est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés ; Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César252, d’Achille253 ou d’Alexandre254. […] On vient de voir que les sujets les plus nobles et le ton le plus élevé conviennent à l’ode proprement dite.
Venez du Liban, ô mon épouse, venez de la pointe de l’Amana, du sommet du Sénir et de l’Hermon, des montagnes des léopards. […] A ce que nous avons dit en parlant de la nécessité d’animer cette composition, nous ajouterons qu’il ne faut jamais, quel que soit le plaisir que l’on puisse trouver à peindre certaines scènes de la nature ou de la vie humaine, décrire seulement pour décrire, et comme en disant : Vous venez de voir la tempête ; vous allez voir le calme et la sérénité. […] On doit donc en bannir sévèrement les rapprochements peu naturels ou qui viennent de trop loin, ainsi que les rapports faibles, vagues et peu prononcés. […] Il eut à peine tourné son cheval, qu’il aperçut Saint-Hilaire, le chapeau à la main, qui lui dit : Monsieur, jetez les yeux sur cette batterie que je viens de faire placer là.