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122. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »

Les critiques ne s’accordent pas sur leurs véritables analogies ou leurs différences essentielles.

123. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138

Comme donc elle se sent piquée d’un certain appétit qui la rend affamée de quelque bien hors de soi, elle se jette avec avidité sur l’objet des choses créées qui se présentent à elle, espérant s’en rassasier ; mais ce sont viandes creuses, qui ne sont pas assez fortes et n’ont pas assez de corps pour la sustenter ; au contraire, la retirant de Dieu, qui est sa véritable et solide nourriture, ils la jettent insensiblement dans une extrême nécessite et dans une famine désespérée »

124. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285

Les lettres sont le palladium des peuples véritables ; et, quand Athènes naquit, elle eut Pallas pour divinité.

125. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Cet éloge véritable, par où vous commencez vos censures, détruit tout ce que vous pouvez dire après.

126. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-

Mirabeau, accusé de trahison par ses ennemis, se défend en ces termes : « — Celui qui a la conscience d’avoir bien mérité de son pays, et surtout de lui être encore utile ; celui que ne rassasie pas une vaine popularité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire le bien public, indépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire ; cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme de ses peines et le prix de ses dangers ; il ne doit attendre sa moisson, sa destinée, la seule qui l’intéresse, la destinée de son nom, que du temps, ce juge incorruptible, qui fait justice à tous. » — (Du droit de paix et de guerre. 2e Discours.)

127. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8

Cet ouvrage, qui témoigne, dans son auteur, d’une véritable science littéraire, nous a semblé mériter non seulement des éloges, mais une propagation qui ne peut être que profitable aux bonnes études.

128. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

24° L'épiphonème est une sentence ou une réflexion courte, qui commence une période ou qui la termine : Qu'un ami véritable est une douce chose ! […] Histoire véritable du grand don Quichotte de la Manche. Le pléonasme est vicieux lorsqu'il n'ajoute rien au sens de la phrase ou aux qualités du style : montez en haut ; je l'ai vu de mes yeux ; je lui ai parlé à lui-même ; c'est un prodige étonnant ; c'est une histoire véritable. En haut, de mes yeux, à lui-même, étonnant, véritable, sont des mots qui nuisent à la rapidité de la pensée.

129. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Du reste, rien ne démontre mieux à quelle perfection supérieure les trois unités conduisent, que l’examen de l’Œdipe grec et d’Athalie, modèles aussi purs dans le genre tragique, que le sont le Laocoon et l’Apollon du Belvédère dans la sculpture, et, conséquemment, les types véritables du beau idéal en poésie dramatique. […] Il n’appartient qu’aux véritables héros d’exciter l’admiration, dit Geoffroy, tandis que le premier malheureux peut produire la pitié et le dernier des scélérats la terreur. […] Supposez des monarques, des héros, des ministres, des hommes illustres qui sont à la tête d’un gouvernement quelconque, parlant aussi parfaitement qu’ils peuvent parler, soit lorsqu’ils discutent les intérêts de leur nation ou leurs intérêts particuliers, soit lorsqu’ils sont agités d’une violente passion, excités par un grand objet, et faites-les parler de même, vous aurez saisi le véritable style de la tragédie. […] Aujourd’hui on donne le nom de vaudeville à un véritable drame oh les sentiments élevés, tendres ou délicats sont également admis.

130. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Les éminents érudits du xvie  siècle, précurseurs et modèles de ceux des xviie et xviiie  siècles, véritables bénédictins laïques, — ou fouillent en tous sens et éclaircissent les antiquités grecque et latine, comme Budé, qui conseilla à François Ier la fondation du collège de France, Budé « le prodige de France », dit Érasme ; Dolet, le « Cicéronien » ; Joseph Scaliger, né à Agen, du Jules César de Padoue ; le consciencieux Lambin dont le nom a donné un verbe à notre langue ; Robert Estienne, le latiniste, savant imprimeur, dont toute la maison parlait latin ; son fils Henri Estienne, l’helléniste, qui se fit une belle place entre les meilleurs écrivains français ; Casaubon, gendre de Henri Estienne ; — ou scrutent les antiquités nationales, comme l’historiographe Claude Fauchet (1536-1601), dans ses Antiquités gauloises et françoises et son Origine de la langue et de la poésie françoises et le jurisconsulte Pasquier (15291612), poète latin et français à ses heures, et auteur des Recherches de la France. […] Il voit qu’il n’y a pas tant de sujets de louange à étendre de cent lieues les bornes d’un royaume qu’à diminuer un sou de taille, et qu’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en sûreté. […] Cet éloge véritable, par où vous commencez vos censures, détruit tout ce que vous pouvez dire après. […] Vous êtes donc, dit le blessé, d’avis contraire à votre compagnon touchant mon véritable état ? […] Ainsi, comme l’amour-propre fait souvent faire ce raisonnement ridicule : C’est une opinion que j’ai inventée, c’est celle de mon ordre, c’est un sentiment qui m’est commode, il est donc véritable ; la malignité naturelle fait souvent faire cet autre, qui n’est pas moins absurde : C’est un autre que moi qui l’a dit, cela est donc faux : ce n’est pas moi qui ai fait ce livre, il est donc mauvais.

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