Nous faisons en France peu d’usage de l’allégorie, bien différents en cela des peuples orientaux, dont cette composition forme presque toute la rhétorique. On peut, dans l’allégorie, faire usage a son aise d’expressions figurées. […] Le style sera, suivant le sujet, abondant, ou grave, ou concis, on y admettra les ornements qu’autant qu’on fera usage de soit imagination.
Ce n’est pas l’usage, disent les juges. […] il faut que cela devienne l’usage : vous devez compte aux hommes du sang des hommes. » Citons encore ce passage : « Il est fâcheux pour la nature humaine, j’en conviens avec vous, que l’or fasse tout, et le mérite presque rien ; que les vrais travailleurs, derrière la scène, aient à peine une subsistance honnête, tandis que des personnages en titre fleurissent sur le théâtre ; que les sots soient aux nues, et les génies dans la fange ; qu’un père déshérite six enfants vertueux, pour combler de biens un premier-né qui souvent le déshonore. […] Montesquieu juge ainsi Charles XII : « Ce prince, qui ne fit usage que de ses seules forces, détermina sa chute en formant des desseins qui ne pouvaient être exécutés que par une longue guerre : ce que son royaume ne pouvait soutenir.
Qu’en faut-il faire donc, puisque vous condamnez avec autant de force que de raison la conduite insensée de l’avare, qui en paralyse l’usage ? […] C’est le plaisir du juste, et le plus digne usage Des fragiles trésors qu’il reçut en partage.
Cependant l’homme de goût trouve quelquefois l’art de les embellir et d’en faire usage. […] La lecture de nos bons poètes apprendra l’usage qu’on doit en faire, et quelles sont les bornes qu’il ne faut point passer.
L’usage du feu est étranger aux bêtes. — 13. […] Alexandre aimait le costume et les usages des Perses. — 11. […] Beaucoup de gens font un mauvais usage de la fortune, de la noblesse, de la force. — 2. […] Saturne le premier fit connaître l’usage de frapper la monnaie. — 9. […] Les Falisques étaient dans l’usage de confier aux soins d’un même maître plusieurs enfants à instruire.
III : « Disons avec Aristote accommodé à nostre usage : La tragédie est la représentation sérieuse et magnifique de quelque action funeste, complète, de grande importance et de raisonnable grandeur non pas par le simple discours, mais par l’imitation réelle des malheurs et des souffrances, qui produit par elle-même la terreur et la pitié, et qui sert à modérer ces deux mouvements de l’âme. » Racine est plus exact dans cette traduction, écrite à la marge d’un exemplaire de la Poétique : « La tragédie est donc l’imitation d’une action grave et complète, et qui a sa juste grandeur.
xiv, de quelques usages, où l’on peut voir regrettés quelques vieux mots qui ont péri.
Il pour cela n’est plus d’usage.
Rapière, longue épée qui était en usage autrefois.