L’une trace la méthode, et l’autre la suit ; l’une indique les sources, et l’autre y va puiser ; l’une enfin prépare les matériaux, et l’autre en fait le choix et les met en usage.
Quant aux six autres, Ritter les rapporte : 1° aux mots étrangers, 2° à la métaphore, 3° à l’accent, 4° à la ponctuation, 5° à l’ambiguïté des termes, 6° à l’usage, et il compare fort à propos cette fin du chapitre xxv avec le chapitre iv des Réfutations sophistiques ce qui ne l’empêche pas de regarder tout ce chapitre xxv comme une interpolation.
Ce qui est contre la règle et l’usage.
et n’est-il pas vrai de dire que l’on respecte encore dans les études universitaires une institution consacrée par l’usage, mais à laquelle on n’a plus confiance, et qu’une fois sorti du collège, on pense qu’il faut se hâter de brûler ses livres classiques, pour commencer enfin les études indispensables à la vie réelle qui va s’ouvrir pour le jeune homme ? […] Qui n’ont pas l’usage de la parole, qui sont faciles à briser. […] Ici la matière échappe aux règles ; on n’enseigne pas les bienséances, c’est le bon usage qui les apprend ; mais le principe en est toujours dans un cœur droit et vertueux ; l’homme de bien se respecte toujours et respecte toujours les autres. […] La pureté du style résulte 1° de la correction grammaticale, qui consiste à se conformer strictement aux principes, de la langue ; 2° de la connaissance du bon usage, et le bon usage est celui des hommes cultivés, des écrivains dont les chefs-d’œuvre ont fixé la langue dans le siècle de la belle littérature. […] Pour introduire un mot nouveau, il faut qu’il soit nécessaire, tiré d’une source pure, formé d’une manière analogue au génie de la langue, enfin adopté par l’usage.
L’usage est le seul guide à cet égard.
Quant aux mots que la mode ou le besoin ont introduits dans le discours et que l’usage a consacrés, nous les réduirons à leur juste valeur, en ne les plaçant qu’à propos, et en les rapprochant toujours le plus qu’il sera possible de leur véritable origine. […] Tout le monde, il est vrai, n’en eût peut-être pas fait l’usage de M.
C’est par cette force que les héros se maintiennent en un état paisible, et conservent l’usage libre de leur raison, dans les accidents les plus surprenants et les plus terribles. […] Je dis, avec le jugement héroïque, dont le principal usage est de distinguer l’extraordinaire de l’impossible. […] Ce nom ne fait aucun scrupule à prendre, et l’usage, aujourd’hui, semble en autoriser le vol. […] il t’a établi pour t’en servir ; il a mis, pour ainsi dire, en tes mains toute la nature, pour l’appliquer à tes usages ; il t’a même permis de l’orner, et de l’embellir par ton art ; car qu’est-ce autre chose que l’art, sinon l’embellissement de la nature ? […] Il a des talents, et il n’en fait pas bon usage.
L’éloquence profane emploie des armes presque toujours victorieuses, dont l’éloquence sacrée s’interdit sévèrement l’usage.
Il met Eugène à la tête de ses affaires, et Eugène, qui avait pris l’habitude de faire un bon usage du temps et de l’argent, devient le modèle des jeunes gens et le bienfaiteur de son canton. […] Cet horrible usage a subsisté longtemps à la cour de Constantinople. […] L’usage voulait que, dans ce jour de fête solennelle, l’empereur donnât un festin aux principaux de sa cour. Malgré le chagrin qui l’accablait, Basile ne voulut pas manquer à un usage consacré, en quelque sorte, par la religion. […] Peuvent-ils faire un plus noble usage de leur fortune et de leurs bras ?