Du genre pastoral Nous réunirons sous deux chefs ce qui concerne le genre pastoral : nous traiterons d’abord de la poésie pastorale en général, puis de l’églogue et de l’idylle. […] Ces dénominations, dont le vague indique que les anciens pouvaient traiter, dans leurs pastorales, toutes sortes de sujets, étaient autrefois employées indifféremment l’une pour l’autre.
Trouveriez-vous bon qu’un médecin qui vous traiterait s’amusât, dans l’extrémité de votre maladie, à débiter des phrases élégantes et des pensées subtiles ? […] Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit traiter. […] On sent assez que ces trois genres rentrent souvent l’un dans l’autre-Il traite ensuite des passions et des mœurs, que tout orateur doit connaître. […] S’il avait su traiter les passions, si la chaleur de son âme eut répondu à la dignité de son style, il aurait réformé sa nation. […] Rien n’est donc plus difficile et plus rare que le style convenable à la matière que l’on traite.
Un Auteur qui produit un Ouvrage sur une matière que tant d’autres Écrivains ont traitée, s’impose l’obligation de dire pourquoi il le fait.
La définition de la composition nous fournit les questions que nous aurons à traiter dans cet article, et qui sont l’invention, la disposition, l’élocution. […] Il y a autant d’espèces de compositions littéraires qu’il y a d’objets divers que l’écrivain peut traiter. […] Le genre épistolaire semble, au premier coup d’œil, dit Blair, embrasser un très vaste champ ; car, il n’y a aucun sujet qu’on ne puisse traiter sous forme de lettre. […] On peut avoir besoin de s’entretenir avec une personne absente, de communiquer ses pensées à un parent, à un ami dont on est éloigné ; on a des relations d’amitié à cultiver, des devoirs de bienséance à remplir, des affaires à traiter, ce qui exige des lettres d’amitié, des lettres de convenance et des lettres d’affaires. […] Dans cet article, nous traiterons du ton général et du style de la lettre ; puis, nous parlerons des différentes espèces de lettre.
Les sujets qu’on traite au baccalauréat ne diffèrent pas sensiblement de ceux qu’on propose à l’agrégation, ou à l’entrée des écoles du Gouvernement. […] Il suffit, pour n’en pas douter, de lire seulement les questions qui ont été traitées ici et là. […] Il y a, en un mot, un sujet à traiter et il est à propos qu’on ne l’oublie pas. […] On choisira pour traiter ce sujet celle qu’on voudra des oraisons funèbres. […] Elle se plaît à traiter les plus hautes questions de morale et de religion.
Le dialogue didactique est utile aussi pour éclairer quelques points obscurs de l’histoire ; ainsi l’admirable dialogue de Sylla et d’Eucrate, dans Montesquieu, où, quoi qu’en dise Marmontel, le philosophe ne traite pas le prescripteur avec trop de respect, mais lui parle avec la convenance d’un homme libre et bien élevé qui discute avec un tyran, sans oublier que ce tyran est un grand homme. […] Mais, d’autre part, je ne voudrais pas, avec Condillac et quelques autres rhéteurs, montrer au poëte une sévérité déplacée, et le traiter moins en poëte qu’en philosophe.
Je n’admettrai pas, avec Voltaire, que le poëte doive jamais sacrifier la pensée à l’élégance de l’expression ; mais s’il désespère de traiter élégamment une idée, qu’il suive l’avis d’Horace, qu’il y renonce, … Et quæ Desperat tractata nitescere posse, relinquit90 Au reste, il est rare qu’une idée, quelle qu’elle soit, se montre obstinément rebelle au travail qui veut la polir, et le dédain de l’élégance n’est le plus souvent qu’une excuse de la paresse ou de la vanité. […] L’enjouement, la dernière variété de style dont nous ayons à traiter, semble plus facile à acquérir.
J’ajoute qu’il peut l’être, quelque sujet qu’il traite, soit dans le genre noble, soit dans le familier. […] Avant de traiter cette seconde Partie de mon Ouvrage, je vais faire quelques remarques sur le style épistolaire.
Il faut traiter les choses de l’esprit avec l’esprit, et non avec le sang, la bile, les humeurs. » 1. […] « Il faudrait donc, dans la république des lettres, traiter les satiriques superficiels comme des séditieux qui ne cherchent qu’à brouiller ; et les critiques sages, au contraire, comme de bons citoyens qui ne travaillent qu’à faire fleurir la raison et les talents.