Ennius la tira de la place publique, et en composa ces poèmes pleins de variété et de malice qui prirent le nom de satires, mot qui voulait dire mélange.
Un exercice d’imitation dont un élève studieux peut tirer un grand profit, c’est celui qui consiste à lire avec attention des morceaux choisis, et à les reproduire ensuite soi-même, en s’efforçant de suivre, soit de près, soit de loin, la marche de l’auteur, ses idées et son style. […] La plupart des grands écrivains se sont exercés à la traduction, et en ont tiré les plus grands fruits.
Il fait toutes armes avec ses mains : il ourdit un habillement, il lance et tire un rets et un filet à pescher, et fait toutes autres choses plus commodement que les animaux, et par la puissance qu’il a eue de Dieu son créateur, il domine sur les animaux qui sont en terre. […] » (Ce fragment est tiré du discours de réception à l’Académie française prononcé par M.
Ce sens pourrait d’ailleurs être tiré de la leçon des mss., μεγαλειωτῶν, en supposant un verbe μεγαλειόω, dérivé de μεγαλεῖος comme τελειόω dérive de τελεῐος, et dont μεγαλειωτός serait un adjectif verbal. — L’exemple renferme les noms des trois fleuves, Hermos, Caïcos et Xanthos.
L’y ne s’emploie pour un i que dans les mots tirés du grec, comme pyramide, physique, style.
» Lui ; « Ce sont les supplices De la race qui fut sans vertus et sans vices, Tels sont les habitants de cette région ; Ils sont ici mêlés à cette légion Des anges qui ne fut fidèle ni rebelle, Mais qui demeura neutre en la grande querelle : Les cieux les ont chassés, de peur d’être moins purs, Et le dernier enfer, en ses gouffres obscurs, Ne les a point reçus, car les coupables âmes En tireraient honneur, brûlant aux mêmes flammes. » « Mais pourquoi, dis-je alors, pleurent-ils donc si fort ? […] Le plus grand nombre, c’est-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et, avec des yeux égarés et secs, louaient Monseigneur, mais toujours de la même louange, c’est-à-dire de bonté, et plaignaient le roi de la perte d’un si bon fils. […] Avoir transformé une herbe stérile en blé est une espèce de création dont cependant il ne doit pas s’enorgueillir, puisque ce n’est qu’à la sueur de son front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain souvent si amer, qui fait sa subsistance. […] Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre ; il dort peu, et d’un sommeil fort léger ; il est abstrait, rêveur, et il a, avec de l’esprit, l’air d’un stupide ; il oublie de dire ce qu’il sait ou de parler d’événements qui lui sont connus ; et, s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal : il croit peser à ceux à qui il parle ; il conte brièvement, mais froidement ; il ne se fait pas écouter. […] Ulysse prend une flèche dans le carquois, la pose sur l’arc et tire.
Nous lui conseillons aussi, comme une chose bien importante, de procurer à ses élèves des modèles d’analyse littéraire, et, dans la correction des thèmes ou des compositions latines, de leur communiquer de vive voix ou par écrit un texte corrigé qu’il aura préparé avec le plus grand soin, en s’aidant de son expérience, de ses études approfondies sur la langue latine ; en s’aidant surtout du texte original d’où ces thèmes ou ces compositions ont dû être tirés.
Aristote se tromperait en citant ici comme exemple la tragédie de Sophocle, où Hémon paraît tirer, en effet, l’épée contre son père, mais sans préméditation et sans que cet incident ait la moindre importance dans l’économie de la pièce.
De même qu’on voit un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu’il avait acquise aux montagnes d’où il tire son origine : ainsi cette vertu céleste qui est contenue dans les écrits de saint Paul, conserve sous la simplicité du style toute la vigueur qu’elle apporte du ciel, d’où elle descend. […] C’est un vrai néant d’où vous tirez peu à peu le bien que vous voulez y répandre ; ce n’est qu’un chaos avant que vous ayez commencé à en débrouiller toutes les pensées. […] C’est pourquoi ils s’accordent avec elle ; ils agissent de concert et d’intelligence ; ils s’insinuent si adroitement dans ce commerce de nos passions, dans cette complaisance de notre amour-propre, dans cette secrète intrigue de notre cœur, que nous ne pouvons nous tirer de leurs mains ni reconnaître leur tromperie. […] Paroles tirées des Proverbes de Salomon, ch.