Fin, n. f. terme, extrémité.
Il faut savoir multiplier ses termes, ainsi que le fait Andrieux, par exemple ; pour ne point répéter trop souvent le nom de Sans-Souci, il le nomme ici le Meunier, là, le Vendeur de farine, tantôt le Bonhomme, plus loin le Voisin : Ex. […] D’abord le bon abbé est déconcerté, puis bientôt l’ouvrier lui apprend qu’il est connu pour honnête homme dans son quartier, mais que depuis longtemps il est sans ouvrage, que sa femme est malade, qu’il n’a pas de quoi la faire soigner, qu’il ne peut plus donner de pain à ses deux enfants, qu’il doit plusieurs termes à son propriétaire, et qu’il est sorti de chez lui pour aller se jeter dans la rivière ; mais qu’il a été arrêté dans ce dessein par la curiosité qu’il a eue d’entrer à l’église, comme tout le monde ; qu’il a entendu dire qu’il y a une Providence qui veille sur tous ; que cette idée est fausse, et qu’il a voulu venir, avant de se noyer, prouver à l’abbé Beauregard que la Providence ne veille pas sur tout le monde. […] « Un comptoir, dit Philippon, n’est pas l’Académie ; mais puisque l’on y écrit des lettres en langue française, encore faut-il que cette langue n’y soit pas estropiée sous la plume des commis. » Bannissez donc de ces sortes de lettres les expressions suivantes : Nous vous retournons, ou nous réciproquons ; en date de la vôtre du 10 courant ; nous vous confirmons notre précédente ; en conséquence de votre honorée de tel jour ; les cotons sont en baisse, il n’en est pas de même de la considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être… n’employez jamais que les locutions et les termes qu’avouent la grammaire et le bon usage ou la bonne compagnie.
Massillon s’exprime presque dans les mêmes termes : « Les grands, placés si haut par la nature, ne sauraient plus trouver de gloire qu’en s’abaissant ; ils n’ont plus de distinction à se donner du côté du rang et de la naissance ; ils ne peuvent s’en donner que par l’affabilité ; et s’il est encore un orgueil qui puisee leur être permis, c’est celui de se rendre humains et accessibles, etc. » Petit Carême, 5e sermon). […] Faut-il voir dans Irène madame de Montespan, à qui le médecin des eaux de Bourbon aurait parlé à peu près dans ces termes ?
L’avocat doit s’occuper surtout de la pureté et de la justesse de l’expression : son style doit être clair, sa diction toujours soignée, et jamais surchargée d’un étalage pédantesque des termes de la chicane, qu’il ne doit pas cependant écarter avec trop d’affectation.
Fuyons les expressions trop recherchées, les termes durs ou forcés, et ne nous servons point de paroles plus grandes que les choses.
6° On écrit ainsi faim, besoin de manger, et fin, le terme où finit une chose : la mort est la fin de la vie.
Dans les compositions littéraires, le beau est un terme vague, et dont il est difficile de fixer l’acception.
Si Platon en fait un grand éloge, Aristote dit, en propres termes, qu’il est honteux de se taire, lorsqu’Isocrate parle, etc.
Tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes ».