Aujourd’hui surtout que l’on nous donne en mille romans la monnaie du vieux poëme épique, comme en mille lithographies et en mille statuettes, celle de la peinture et de la sculpture, le plus mince fabricant de nouvelles croirait déroger en débutant tout bonnement comme les contes de fées : « Il était une fois un roi… ou un bûcheron. » Ouvrez le premier roman venu, vous êtes sûr d’y trouver, après un titre plus ou moins prétentieux, quelque chose comme ceci : « Vers la fin du mois d’octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal… » ou, pour varier : « Vers la fin du mois de septembre 1800, un étranger arriva devant le palais des Tuileries… » ou bien : « Assez, Caroline, voici la nuit ; remettons à demain vos réflexions sur cette lecture… » ou encore : « Voyez ce brick !
Je vous remercie de vos lettres au roi, mon cousin ; elles me feroient plaisir à lire d’un inconnu, elles m’attendrissent ; il me semble qu’elles devroient faire cet effet-là sur notre maître : il est vrai qu’il ne s’appelle pas Rabutin comme moi.
Le maître du chien n’a ni âge, ni condition, ni fortune ; le faible est pour le chien le seul puissant de ce monde ; le vieillard lui est un enfant aux fraîches couleurs ; le pauvre lui est roi.
Fils et petit-fils d’un tapissier du roi, élevé au collége de Clermont, puis dirigé vers l’étude du droit, Jean-Baptiste Poquelin suivit son étoile, et, sous le nom de Molière, devint directeur d’une troupe ambulante, sans se laisser tenter par la faveur du prince de Conti, son condisciple, qui lui offrait une charge de cour.
1er membre avec une incise : Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, 2me membre avec deux incises : à qui seul appartient la gloire, la majesté, l’indépendance, 3me membre sans incise : est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, 4me membre avec une incise : et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et terribles leçons. […] C’est ainsi qu’on dira en parlant d’un roi coupable et malheureux : l’auguste misérable. […] [Racine]) Donnez-nous, dit le peuple, un roi qui se remue.
Les conseils que des amis n’osent donner aux rois sont consignés dans des livres. […] Il fut roi dans le temps où il était permis de l’être à Rome.
Aussi, dans quelque gouvernement qu’elle ait été, sous le pouvoir des rois, dans l’aristocratie, ou dans l’état populaire, elle n’a jamais cessé de faire des entreprises qui demandaient de la conduite, et y a réussi.
Des générations de rois issus du même sang se sont succédé pendant dix siècles au gouvernement du même peuple, et, malgré cette perpétuité d’intérêt et de commandement, ils n’ont pu couvrir aux yeux du monde les fautes de leurs pères, et maintenir sur leur tombe le faux éclat de leur vie.
et à ce Brutus qui chassa les rois et donna la liberté aux Romains ?