Il est encore plus ridicule de dire qu’un savant a eu son goût pour précepteur.
Nous avons substitué à ce nom, qui a quelque chose de ridicule dans notre langue, celui d’Ézilda. […] Ce nom ayant, dans notre langue, quelque chose de ridicule, nous lui avons substitué celui d’Osmin. […] Son fils aîné s’appelait Mustapha, et non Zéangir ; mais ce premier nom ayant, dans notre langue, quelque chose de ridicule, nous avons cru devoir le changer.
Je t’appelle à un jugement où préside un Roi couronné d’épines, que l’on a revêtu de pourpre pour le tourner en ridicule, que l’on a attaché à une croix pour en faire un spectacle d’ignominie : c’est à ce tribunal que je te défère ; c’est devant ce Roi que je t’accuse4.
Il est vrai de dire qu’elles y sont plus à l’aise que les hommes, Moins sérieuses de caractère, douées d’un esprit plus vif, plus mobile, d’une âme plus délicate et plus sensible, elles mettent plus dans leurs lettres de cet aimable abandon, de cet enjouement gracieux, de ce sentiment exquis et agréablement nuancé qui est comme le parfum du style épistolaire : il ne faut pourtant pas circonscrire absolument les jeunes personnes dans la composition épistolaire ; elles doivent s’exercer dans tous les genres, pour donner à leur goût de la maturité, à leur esprit de la variété, à leur style de la souplesse ; mais il ne faut pas qu’à leur savoir se mêle la pédanterie, cette sottise de la science, mille fois plus ridicule dans une femme que l’ignorance même.
Les PP. de Lingendes, jésuite, et Senault, prêtre de l’oratoire, furent, sous le règne de Louis XIII, les premiers, qui la purgèrent de ce vain étalage d’érudition profane, de ces extravagances d’imagination poétique et fabuleuse, de ces plaisanteries ridicules, de ces descriptions grossières, qui de leur temps avilissaient l’art de la parole.
« On peut même remarquer, dit à ce sujet d’Alembert33, que ce fut M. de Tourreil, écrivain d’ailleurs peu ascétique, qui réussit le plus heureusement dans cette paraphrase, et qui, comme le dit alors un écrivain satirique, enleva ce prix aux capucins. » On aurait tort, cependant, de vouloir, aujourd’hui, jeter du ridicule sur les matières édifiantes que l’Académie a si longtemps proposées à l’éloquence des jeunes littérateurs.
Les huées du peuple le reconduisaient jusqu’à sa maison, et les traits des comiques le clouaient au ridicule pour le reste de ses jours.
. — Il aime à plaisanter, et craint lui-même le ridicule. — Son plaisir et sa joie durent peu — … Il s’engoue sans être intolérant. — il fait des chansons et des épigrammes sur les hommes d’état. — Brave, aimant tous les talents, il perfectionne les arts. — Avis. […] C’est déplorable ; vous vous égarez dans la recherche de la vérité, et courez après des mystères ridicules. — Par. Ridicules !
Ce serait une affectation ridicule.