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98. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

La comparaison, nous l’avons prouvé, est dans notre nature, mais, pour qu’elle soit littéraire, la rhétorique pose certaines conditions : que les choses comparées aient entre elles une analogie réelle ; que l’écrivain connaisse parfaitement celle qu’il compare et celle à laquelle il compare, et rende les rapports saisissables à première vue ; qu’il évite dans l’expression de la comparaison les ambiguïtés, les longueurs, les écarts, les incohérences ; que la comparaison circonscrive l’objet, l’éclaircisse, l’avive en le doublant, comme une étoffe superposée augmente la chaleur et la solidité d’une autre étoffe. […] Je passerai donc de loin en loin une allusion verbale finement touchée, comme j’applaudis à la parodie spirituelle de quelque grand écrivain ; mais quant aux centons, aux paronomases 104, aux pointes, aux quolibets, aux calembours, on ne trouvera pas mauvais que la rhétorique s’abstienne de les ranger parmi les sujets dont elle s’occupe.

99. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de rhétorique (1810), élève de l’École normale où l’enseignement de La Romiguière et de Maine de Biran décida de sa vocation ; appelé en 1815 à l’honneur de suppléer Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M.

100. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

Si donc la disposition forme la seconde partie de la rhétorique, ce n’est, pour ainsi parler, qu’au point de vue chronologique ; sous le rapport de la valeur et de l’utilité, elle est assurément sur la même ligne que la première. […] Et, en effet, il faut avoir tout vu, tout pénétré, tout embrassé, pour savoir la place précise de chaque mot. » Les plus profonds rhéteurs du xviiie  siècle semblent renfermer toute la rhétorique dans la disposition et l’élocution.

101. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »

Le fonds de ces quatre premiers chapitres est emprunté du Cours de Rhétorique et de Belles-Lettres du docteur Blair.

102. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »

Il professa la rhétorique avec succès, et eut l’art de concilier deux choses, devenues presque inconciliables depuis, la fortune et la réputation.

103. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »

M. le cardinal Maury les regarde comme la véritable rhétorique des prédicateurs.

104. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

Nous nous sommes efforcé toutefois d’introduire dans ce volume des améliorations que le public a déjà parfaitement appréciées dans notre Cours élémentaire de rhétorique. […] Mais, comme il est d’usage d’assigner à la classe d’humanités les préceptes de la poétique, nous étudierons dans le premier volume le style et la poétique, et nous réserverons pour le second la rhétorique et l’éloquence. […] Si l’on veut consulter un certain nombre de rhétoriques, on se convaincra que des phrases, souvent citées comme exemple de périodes, ne sont pas du tout périodiques. […] Nous ne parlons pas ici de la narration badine, qui rentre dans le conte, ni de la narration oratoire, qui appartient à la rhétorique. […] Les dissertations littéraires roulent ordinairement sur un auteur classique ou sur un précepte de rhétorique et d’humanités.

105. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Autrement on s’attirerait l’épigramme ou le conseil que Maynard adressait à un poète de son temps : Ce que ta plume produit Est couvert de mille voiles : Ton discours est une nuit Veuve de lune et d’étoiles ; Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique ; Tes écrits auraient besoin D’un devin qui les explique ; Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut t’empêcher De le servir du silence ? […] Voici comment il s’exprime en écrivant au père Dalmé, professeur de rhétorique : « Opposez-vous fortement la vicieuse imitation de quelques jeunes docteurs, qui travaillent tant qu’ils peuvent au rétablissement de la barbarie.

106. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138

Massillon 1643-1743 [Notice] Né à Hyères, en Provence, dans une contrée qui fut la patrie de poëtes et d’orateurs distingués, admis en 1681 dans la savante congrégation et l’Oratoire ; devenu professeur de rhétorique au séminaire de Saint-Magloire ; plus effrayé qu’enhardi par ses premiers succès, Massillon parut quand Bourdaloue terminait sa carrière.

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