Le ridicule est donc vraiment l’arme de la comédie ; et l’on entend par ridicule une certaine difformité qui choque la bienséance ou l’usage reçu, ou même la morale du monde poli. […] Quand le poète présente dans tous le cours de l’action ou dans quelques parties seulement des situations propres à exciter la sensibilité et à faire verser des larmes, la pièce reçoit le nom de comédie larmoyante ou tragédie bourgeoise. […] Mais il faut, à Paris, bien d’autres qualités ; On ne s’éblouit pas de ces fausses clartés, Et tant d’honnêtes gens que l’on y voit ensemble Font qu’on est mal reçu si l’on ne leur ressemble.
On peut dire, d’une manière moins abstraite, que le goût est la faculté de recevoir une impression agréable des beautés de la nature et des arts. […] La correction a un rapport plus direct avec la perfection que le goût reçoit de sa connexion avec l’entendement. […] Il faut laisser une carrière au génie, puisque chacun reçoit de la nature un penchant pour exprimer ses idées d’une certaine manière. […] Il reçut le surnom d’olympique, parce que, semblable à Jupiter, il tonnait à la tribune. […] Ces figures hardies, qui sont, comme je l’ai remarqué, le langage naturel des passions, reçoivent une juste application.
Il faut savoir qu’Hortensius avait reçu de Verrès un sphynx d’airain très précieux.
Il nous est permis, même quand vous êtes prêt à nous recevoir, de nous refuser à cet honneur, si nous avons autre chose à faire.
Les Grecs reçurent sans doute la fable de l’Orient ; Hésiode a placé dans un de ses poèmes celle de l’Épervier et du Rossignol ; Stésichore adressa aux Himériens celle du Cheval et du Cerf.
En applaudissant à une pratique d’enseignement confirmée par de tels suffrages et très-sagement rétablie, il nous sera permis de nous féliciter d’avoir reçu du ministre une haute marque de confiance, lorsqu’il a bien voulu nous inviter à composer un recueil de morceaux choisis, pour les classes de grammaire particulièrement, et en recommander l’usage à MM. les proviseurs et principaux.
Ces développements nous ont paru d’une utilité réelle, et nous sommes plus que jamais convaincu de leur importance, lorsque nous recevons d’un professeur distingué, dont les savants ouvrages sont connus dans toute la France, ces encouragements bienveillants : « Je vous félicite d’avoir compris que les abrégés ne profitent qu’à ceux qui les font, et vous avez sagement fait de donner aux préceptes un juste développement qui les fait bien comprendre. » Un autre juge également compétent voulait bien nous faire savoir, après avoir soigneusement examiné notre Poétique, qu’il se plaisait à reconnaître tout le mérite et toute la conscience de ce livre.
, I, 34) nomme ratiocinatio ou le raisonnement par excellence, est un syllogisme où chacune des prémisses reçoit un développement qui vient à l’appui de la proposition. […] Sans doute, on peut néanmoins féconder la mesure qu’on reçoit de la nature. […] Ce vaillant homme, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel et demeura comme enseveli dans son triomphe. […] que, lorsqu’elle t’envoie aux combats recevoir des blessures et la mort, ton devoir est.d’obéir ? […] De là l’utilité pour l’homme de savoir manier un instrument qui, le distinguant de la brute, lui fut donné pour mettre en œuvre ce qu’il a reçu de plus excellent, la pensée.
S’il les a convoqués, ce n’est pas, comme faisaient ses prédécesseurs, pour leur faire approuver ses volontés ; non, c’est pour recevoir leurs conseils, pour les croire, pour les suivre, pour se mettre en tutelle entre leurs mains. […] Au barreau, où c’est la fortune qui noue l’intrigue et où l’orateur reçoit de sa main les rôles tout faits, le seul moyen de frapper fort c’est de frapper juste. […] Heureux qui l’a reçue de la nature pleine et sonore et qui n’a pas besoin, comme Démosthène, de s’en créer une artificielle ! […] Quant à la prononciation, qui est la manière d’accentuer les mots, elle nous est transmise comme un héritage : nous la recevons, bonne ou vicieuse, de nos parents, de nos nourrices, de nos compagnons d’enfance : nous la respirons, pour ainsi dire, avec l’air qui nous environne.