C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent : Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu, Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que d’un art délicat les pièces assorties N’y forment qu’un seul tout de diverses parties ; Que jamais du sujet le discours s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant. […] Nature ne peut pas l’âge en l’âge confondre : L’enfant qui sait déjà demander et répondre.
Dans plusieurs mss. et éditions οὐϰ ἔστι manque et ἀλλά est remplacé par ϰαί, leçon qui peut à la rigueur s’entendre, et qui semble même répondre au texte suivant de la Métaphysique, XIV, 6.
. — Dans la vérité du christianisme, répondit le sage orateur, l’homme n’a rien dont il puisse s’approprier la gloire.
Il répondit à ces reproches en produisant Horace (1639), œuvre dans laquelle tout, excepté le sujet et le nom des personnages empruntés à l’histoire romaine, est entièrement dû à son imagination. […] Le tragique fécond répondit en donnant, une année après Polyeucte, une pièce où il y en a trop, la Mort de Pompée. […] Réponds-moi donc, bourreau ! […] — Va, va, j’ai tout prévu, lui répondit Frégose : Dix ans, à ton avis, sont-ils si peu de chose ? […] Écoutez mes cris funèbres, Dieu juste, répondez-moi.
J E ne saurois trop m’empresser, mon cher ancien élève, de répondre à votre demande si juste et si digne d’éloges. […] La précision et la netteté du style y répondent à la justesse des pensées et à la solidité du raisonnement.
Phœnix même en répond, qui1 l’a conduit exprès Dans un fort éloigné du temple et du palais. […] Je voue à votre fils une amitié de père ; J’en atteste les dieux, je le jure à sa mère : Pour tous mes ennemis je déclare les siens, Et je le reconnais pour le roi des Troyens. » A ces mots, qui du peuple attiraient le suffrage, Nos Grecs n’ont répondu que par un cri de rage ; L’infidèle s’est vu partout envelopper, Et je n’ai pu trouver de place pour frapper : Chacun se disputait la gloire de l’abattre.
Fénelon s’était un jour vu forcé de parler à son élève avec une autorité et même une sévérité, qu’exigeait la nature de la faute dont il s’était rendu coupable ; le jeune prince se permit de lui répondre : Non, non, Monsieur, je sais qui je suis et qui vous êtes. Fénelon ne répondit pas un seul mot.
Les autres répondent que l’amour fougueux, violent, jaloux et cruel, n’est que trop souvent le principe de ces dangers, de ces malheurs qui nous effrayent et nous attendrissent ; et qu’ainsi c’est une source d’émotions dont il est absurde de se priver ; que si les Grecs et les Romains n’y ont pas eu recours, c’est en grande partie parce qu’ils n’avaient pas de comédiennes, que c’étaient des hommes qui remplissaient les rôles de femmes, et que l’expression de l’amour eût été ridicule dans cette situation ; que ce n’est pas défigurer ni rabaisser les héros que de leur donner de l’amour, puisque l’histoire réelle ou poétique prouve qu’ils n’ont pas été exempts de cette passion ; qu’enfin la peinture de l’amour n’est pas dangereuse par elle-même ; qu’elle ne l’est que par l’excès de licence qu’on s’y donne ; et que l’abus qu’on en peut faire n’est pas un motif suffisant pour en interdire l’usage158. Laissons de côté cette discussion métaphysique ; les faits ont depuis longtemps décidé la question, et ils ont répondu précisément comme l’avait fait Voltaire, qui dit, dans son Discours sur la tragédie : « Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies, est un goût efféminé ; l’en proscrire toujours, est une mauvaise humeur bien déraisonnable. […] L’effet n’y répond pas toujours à l’apparence : On s’y laisse duper autant qu’en lieu de France, Et parmi tant d’esprits plus polis et meilleurs, Il y croît des badauds autant et plus qu’ailleurs.
Porus est fait prisonnier par Alexandre après s’être bravement défendu : le vainqueur lui demandé comment il voulait qu’il le traitât ; en roi, répond Porus.