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95. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

Quand la prose paraît, on pense à transmettre à la postérité les évènements d’une manière plus positive, et l’on voit paraître les annales, les légendes et les chroniques, qui sont plutôt des matériaux pour l’histoire que l’histoire même.

96. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145

Émule, dans la prose, des maîtres de notre époque classique, Voltaire s’est, toutefois, élevé rarement au ton de la haute éloquence.

97. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14

Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; mais son principal titre à la reconnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il porta la prose française à sa perfection : c’est un modèle de netteté, de justesse et d’exactitude.

98. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Claveret, auteur contemporain de Corneille et de Scudéri : il a composé plusieurs pièces, tant en vers qu’en prose, lesquelles n’ont point eu d’approbation.

99. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Chefs-d’œuvre de prose. […] Cousin a ainsi apprécié Descartes : « Je le considère, avec Pascal, comme le fondateur de la prose française ; Descartes l’a trouvée, et Pascal l’a fixée. Or, Descartes et Pascal, ce sont deux géomètres et deux philosophes ; et c’est d’eux que notre prose a reçu d’abord les qualités qui désormais la constituent et qu’elle doit garder, sous peine de périr. […] Il est le Malherbe de la prose ; ajoutons qu’il en est le Malherbe et le Corneille tout ensemble. […] Émule, dans la prose, des maitres de notre époque classique, Voltaire s’est toutefois élevé rarement au ton de la haute éloquence.

100. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

C’est-à-dire, la vertu même : l’inversion que présente ce vers était un tour fort reçu, en prose comme en vers, du temps de Corneille. […] Voltaire en a toutefois approuvé dans les vers l’emploi actif, qu’offrent encore les tragédies de Bajazet et d’Esther : ajoutons que l’on en pourrait même citer quelques exemples contemporaines ; mais ils ne sont pas à imiter. — Le théâtre, dont on a dit que le Cid avait parmi nous inauguré la grandeur, devait être le plus riche domaine de notre poésie, comme de la chaire chrétienne a été celui de notre prose.

101. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47

Soit que le sujet admette par sa nature même deux genres opposés, comme le tragique et le comique, le roman et l’histoire, la prose et la poésie, la dissertation et la narration, soit qu’il y ait disparate entre le genre d’esprit de l’auteur et le genre du sujet, le résultat pour le style est un défaut d’unité, de naturel, de solidité.

102. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309

. — Pardonnez-moi, madame, répondit-il, je les ai vus ; car s’ils sont les plus beaux du monde, il faut nécessairement que ce soit moi qui les aie faits. » Il n’était donc pas plus modeste en prose qu’en vers.

103. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Vous ne voulez que de la prose. […] Par la raison, monsieur, qu’il n’y a, pour s’exprimer, que la prose ou les vers. […] Il n’y a que la prose ou les vers ? […] Tout ce qui n’est point prose est vers, et tout ce qui n’est point vers est prose. […] De la prose.

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