— Ne remarquez-vous pas dans cette première partie, d’autres subdivisions ? […] Premier exercice. […] Définition. — Éloquence naturelle. — Si elle suffit en toutes circonstances. — Origine de l’art. — Premiers traités de Rhétorique. — Définition du Discours. — Divers Genres, etc. — Division. […] Cependant il y est revenu, dit l’orateur ; donc Milon n’a tué Clodius que parce qu’il y a été obligé pour sa juste défense. » 4° L’épichérème est un véritable syllogisme dont chacune des deux premières propositions a sa preuve avec elle. […] Pleurez donc ce grand capitaine, et dites en gémissant : Voilà celui qui nous menait dans les hasards ; sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre.
16 Pronom 11 Pronoms adjectifs 13 — démonstratifs 14 — indéfinis 45 — interrogatifs 14 — personnels 11 — relatifs 14 Régime du verbe 30 — des verbes actifs 30 — des verbes neutres 35 — des verbes passifs 33 — des verbes réfléchis 37 Remarques particulières sur chaque espèce de mots 45 — sur les adverbes 51 — sur les lettres 45 — sur les noms composés 46 Remarque sur les noms de nombre 46 — sur les noms partitifs 47 — sur les prépositions 54 — sur les pronoms 47 — sur le régime 52 — sur les verbes 50 Subjonctif 16 Sujet ou nominatif du verbe 30 Système métrique 69 Tables de multiplication 72 Tableau des temps primitifs 96 Tableau des temps primitifs des verbes irréguliers 98 Temps des verbes 16 Temps dérivés 32 — primitifs 25 Trait d’union 58 Tréma 58 Verbe 15 — accord avec le sujet ou nominatif 30 — auxiliaire Avoir 17 Verbe auxiliaire Être 18 — première conjugaison 20 — deuxième conjugaison 21 — troisième conjugaison 93 — quatrième conjugaison 24 — en er 20 — en ir 21 — en oir 23 — en re 24 — actifs 29 — impersonnels 37 — irréguliers 28 — neutres 33 — passifs 31 — réfléchis 36 Voyelles 3 Voyelles longues 4 — brèves 4
Si quelques morceaux paraissent, au premier abord, placés hors de la série qui leur convient, nous répondrons, d’un côté, qu’il est bon de surprendre quelquefois les jeunes gens par des difficultés qui les retrempent, qui les exaltent, qui les prémunissent contre une indolente sécurité : de l’autre, qu’il est juste de ménager, de loin en loin, par un travail plus facile, des moments de repos à l’intelligence, qui ne doit pas être tendue par de continuels efforts.
Toutes les fois que l’excessive concision du texte rendait quelques additions nécessaires, elles sont distinguées avec soin du reste de la phrase, de façon que le lecteur en puisse juger au premier coup d’œil.
Première remarque.
Il est bien évident que tout ce qu’il y a de haute et d’ingénieuse moralité dans cette fiction cesse au premier retour de Robinson en Europe. […] « En ce jour, Sire, avant que Votre Majesté reçût cette onetion divine, avant qu’elle eût revêtu ce manteau royal qui ornait bien moins Votre Majesté qu’il n’était orné de Votre Majesté même, avant qu’elle eût pris de l’autel, c’est-à-dire de la propre main de Dieu, cette couronne, ce seeptre, cette main de justice, cet anneau qui faisait l’indissoluble mariage de Votre Majesté et de son royaume, cette épée nue et flamboyante, toute victorieuse sur les ennemis, toute-puissante sur les sujets, nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, environnée des pairs et des premières dignités de l’Etat, au milieu des prières, entre les bénédictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les hommes et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces belles et magnifiques paroles, dignes d’être gravées sur le bronze, mais plus encore dans le cœur d’un si grand roi : Je jure et promets de garder et faire garder l’équité et miséricorde en tous jugements, afin que Dieu, clément et miséricordieux, répande sur moi et sur vous sa miséricorde. » Mais où l’orateur rencontre souvent les accents les plus pathétiques, c’est lorsqu’il se met lui-même en scène, et qu’il communique à l’auditoire cette énergie de la personnalité qui met, non plus les opinions et les sentiments, mais l’homme lui-même en contact avec l’homme.
La rangerez-vous sous le titre style sublime à côté des premiers vers d’Iphigénie : Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille, Viens, reconnais la voix qui frappe ton oreille… Il est cependant manifeste que ces deux styles, également sublimes, si vous voulez, ne se ressemblent d’ailleurs en aucune façon. […] Je sais que le modèle ne donne point ces vertus premières que l’on ne doit qu’à la nature et au travail personnel, l’esprit, l’invention, la force, la facilité ; mais, en fait de style, l’imitation est d’une grande utilité ; elle est le premier pas dans la carrière ; seulement il y faut de la circonspection et du discernement.
Telle est la situation de Rodrigue, au premier acte du Cid. […] C’est la 141e, qui n’est qu’un long astéisme du premier mot au dernier.
Ainsi, les voyelles se réunissent en diphtongues dans les mots suivants : fiacre, viande, premier, lumière, ciel, mien, lieu, aimions, loin, fouet, celui, etc. […] Deux de ces stances font surtout un bel effet : c’est d’abord celle dont le troisième et le sixième vers forment une chute sur six syllabes ou sur huit ; puis celle dont les cinq premiers vers ont douze syllabes, et le dernier huit.