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121. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »

Tout ce qui appartient aux fonctions austères de la justice ; tout ce qui a pour objet l’interprétation ou l’application de la loi, porte nécessairement un caractère de gravité, dont on ne s’écarte jamais qu’aux dépens de la bienséance qui est de rigueur ici.

122. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »

Alors veillaient aux portes la menace et l’épouvante ; alors tremblaient également et ceux qui étaient admis, et ceux que l’on écartzit.

123. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Henri IV, 1553-1610 » pp. -

A certaines vérités rudes, mais tempérées par la bonhomie et la belle humeur, on reconnaît le roi qui fait fi de la rhétorique, porte l’épée au côté, sait mener son monde et le ranger à l’obéissance, est passé maître dans l’art de gagner les esprits et de séduire les plus récalcitrants, possède l’expérience des hommes, ne dédaigne pas la ruse quand la loyauté serait peine perdue, et mêle l’adresse aux bons propos, à l’indulgence, à une bonté vraie quoique toujours très clairvoyante.

124. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444

A ses talents aucun ne porte envie ; Il a sa place entre les beaux esprits, Fait des sonnets2, des bouquets pour Iris, Quelquefois même aux bons mots s’abandonne, Mais doucement, et sans blesser personne ; Toujours discret, et toujours bien disant, Et, sur le tout, aux salons complaisant.

125. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Mais, puisque l’injuste destin nous l’enleva à vous et à moi (il porte en même temps la main à ses yeux comme pour essuyer des larmes), qui peut mieux succéder au grand Achille que celui par qui les Grecs eurent le bonheur de posséder le grand Achille ?  […] Puis, voudra-t-il méconnaître à la fois le respect et l’affection qu’un fils porte à son père, au point de le transpercer pour se faire jour jusqu’à Annibal ? […] tu portes César. » Lucain eût dû s’en tenir là, ce qu’il ne fait pas. […] Ainsi l’éclair s’échappe de la nue qui porte le tonnerre. […] 10º Enfin le souverain pour la pièce de monnaie dont elle porte l’empreinte : Deux cents philippes d’or, dit Batteux.

126. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »

« Nous sommes tous hommes, sire ; nous avons tous failli, nous avons tous désiré d’être considérés dans le monde ; nous avons vu que sans bien on ne l’était pas ; il nous a semblé que sans lui toutes les portes nous étaient fermées, que sans lui nous ne pouvions pas même montrer notre talent et notre mérite, si Dieu nous en avait donné, non pas même pour servir votre majesté, quelque zèle que nous eussions pour son service.

127. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168

Bien que du Dieu des armées Tout l’univers soit rempli, Ce n’est qu’aux champs Idumées2 Qu’il a son trône établi : De cette demeure sainte Il marche, et porte la crainte Au front des plus grands guerriers ; Et ses puissances suprêmes Arrachent des diadèmes Les palmes et les lauriers.

128. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Tandis que sonnait le tocsin de la Saint-Barthélemy, une troupe armée vint le menacer dans son asile ; ses serviteurs voulant la repousser, il s’y opposa : « Si la petite porte ne suffit pas, s’écria-t-il, qu’on ouvre la grande. » Il ne devait pas survivre au crime qu’il avait prévu.

129. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

De là vient que nous admirons dans ses admirables Epîtres une certaine vertu3 plus qu’humaine, qui persuade contre les règles, ou plutôt qui ne persuade pas tant qu’elle captive les entendements ; qui ne flatte pas les oreilles, mais qui porte ses coups droit au cœur. […] Chaque arbre porte des semences propres à engendrer son semblable : en sorte que d’un orme il vient toujours un orme, et d’un chêne toujours un chêne.

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