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164. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Dont les bois et les prés, et les aspects touchants, Peut-être ont fait de moi le poëte des champs ! […] Voici un joli sonnet du poëte du Bellay (1492-1560) sur son village natal, le petit Liré : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Ou comme cettuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné plein d’usage et raison Vivre entre ses parents le reste de son âge !

165. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

Hippolyte de la Morvonnais, au château du Val ; c’était un poëte distingué. […] Poëte, que me demandez-vous des conseils sur la forme ?

166. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »

Autans ; nom que les poètes donnent aux vents du midi.

167. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — Z — article »

., et plus de 700 ans après le grand poète qui fut l’objet de ses satyres.

168. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

VII, fab. 106 Épître à l’évêque d’Avranches (Huet1) Le poëte y témoigne son admiration pour les anciens, en même temps qu’il expose sa manière de composer. […] « Fable charmante, dit Chamfort : quelle légèreté dans le début, et ensuite que de grâce et de naturel dans la peinture, faite par le poëte, de cette faiblesse, si naturelle aux hommes, d’ouvrir leur âme à la moindre espérance !

169. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

Dans sa turbulence, il eut souvent des instincts de poëte et d’orateur, du feu, de l’entrain, des accès d’enthousiasme, mais rien de soutenu, de suivi, de réglé. […] La correspondance de Goëthe et de Schiller mentionne souvent le nom de Diderot : « Le livre de Diderot est excellent et s’adresse au poëte plus encore qu’à l’artiste à qui néanmoins il peut servir de flambeau. » (Goëthe à Schiller, 17 déc. 1796.

170. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Boileau, le poëte de la raison, a plus d’une fois répété ce précepte : Avant donc que d’écrire apprenez à penser, Tout doit tendre au bon sens…. […] Une république ne doit pas se décourager quand elle a tous les moyens de vaincre et les plus grands sujets d’espoir ; Or Athènes, malgré les nombreux revers que lui a fait éprouver Philippe, n’en a pas moins tous les moyens, etc… Donc Athènes, etc… Plaidoyer pour le poëte Archias. Un syllogisme comprend tout le discours de Cicéron pour le poëte Archias : On ne saurait disputer le nom de citoyen à un homme qui en est réellement en possession, et qui, s’il n’en jouissait pas, devrait en être investi sur-le-champ ; Or le poëte Archias est véritablement citoyen romain, et, s’il ne l’était pas, il mériterait d’être regardé comme tel ; Donc on ne saurait lui disputer le droit de cité romaine. […] Dans cet enthymème, le conséquent est placé avant l’antécédent ; et c’est ainsi que l’orateur et même le poëte, affranchis des entraves de la régularité logique, trouvent le moyen de plaire en se servant des mêmes argumens qui paraissent si secs dans la bouche du dialecticien. […] Mais, de l’aveu du même poëte, le commerce de la société peut le faire connaître encore mieux2.

171. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Il y avait du courage dans ce bon sens du poëte qui, par la bouche de Sosie, un esclave, faisait la leçon aux courtisans. […] Nous ne citons pas le poëte latin, qui paraîtrait un peu barbare en face du comique français. […] Où le poëte a-t-il découvert cette langue qui n’est qu’à lui, pleine de verve et de séve, franche et hardie, délicate et simple, qui embrasse avec tant de souplesse tous les contours de la pensée, en même temps qu’elle lui donne un si puissant relief ?

172. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 

Mettant donc à profit notre expérience de trente années et les études toutes spéciales que nous avons faites sur la langue latine, nous avons revu avec le plus grand soin cette nouvelle édition, nous l’avons remaniée presque en entier, et, suivant le conseil du vieux poëte, nous sommes devenu à notre égard un Aristarque sévère, tantôt effaçant ce qu’il y avait de trop, tantôt ajoutant ce qui faisait défaut, tantôt éclaircissant ou modifiant ce qui nous semblait obscur ou défectueux.

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