De tous les ouvrages de Pigalle, le plus connu et le plus digne de l’être est sans contredit le mausolée du maréchal de Saxe, placé dans le temple luthérien de Saint-Thomas à Strasbourg. […] Ce n’était que dans l’ancienne Égypte qu’on plaçait des squelettes dans les festins.
Un homme se croit-il placé au-dessous de son mérite, un peuple a-t-il ou croit-il avoir plus d’esprit que ses ministres, il aime et applaudit Figaro.
c’est ici seulement qu’il fallait faire retentir la parole sainte dans toute la force de son tonnerre, et placer avec moi dans cette chaire, d’un côté, la mort qui nous menace et, de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger. […] Aussi l’action est-elle placée ici avant le motif, la fuite avant la vue, diffugimus visu. […] Illi, ce mouvement, comme il est bien placé ! […] C’est là ce qui la distingue de la sentence, qui peut se placer n’importe à quel endroit. […] La césure, dans le vers français héroïque, est placée à la sixième syllabe ; dans le vers de cinq mesures, à la quatrième ; dans les autres, elle n’a pas de place déterminée.
Il s’opiniâtra dans sa lutte contre le tzar Pierre le Grand, parce qu’il voulait que le trône de Pologne demeurât à Stanislas Leczinski, qu’il y avait placé. […] De tous les ouvrages de Pigalle, le plus connu et le plus digne de l’être est sans contredit le mausolée du maréchal de Saxe, placé dans le temple luthérien de Saint-Thomas à Strasbourg. […] Ce n’était que dans l’ancienne Égypte qu’on plaçait des squelettes dans les festins.
Ce sont là de ces morceaux qui ont placé la Henriade, quant au style, au rang de ces bons livres classiques, que l’on ne rappelle jamais trop souvent. […] Placés aux deux extrémités de ton empire, nous veux-tu pour amis ou pour ennemis ?
» Libre d’ambition, de soins debarrassé, » Je me plais dans le rang où le ciel m’a placé : » Et, pauvre sans regret, ou riche sans attache, » L’avarice jamais au sommeil ne m’arrache. […] Où se trouverait donc l’utilité sublime des conseils de l’écrivain sacré, si, après nous avoir si pleinement convaincus du néant de tout ce qui pourrait nous séduire ici-bas ; après nous avoir démontré si complètement que rien de tout cela ne peut être le bonheur, il ne plaçait sous nos yeux une perspective plus consolante, et encourageait la patience du juste, en lui montrant d’avance la récompense qui attend ses efforts pour les couronner ?
L’aussi, qui le commence, est mieux placé que l’ainsi de tout à l’heure ; car il est la conséquence, non plus d’une seule phrase, mais du paragraphe tout entier. […] Mais en accordant que Rousseau eût des motifs légitimes pour placer l’ambassadeur en Suisse au rang des dominateurs ou des bienfaiteurs de l’humanité, son ode n’eût rien perdu, ce me semble, de son éblouissante et harmonieuse poésie, et eût gagné comme logique, si son plan eût été à peu près celui-ci : Il est des génies privilégiés qui, une fois dominés par l’enthousiasme poétique, font des miracles, Orphée en est un exemple.
Maintenant vous placez mal les paroles : alors vous placerez mal les choses ; vous récompenserez au lieu de punir ; vous punirez quand il faudra récompenser ; enfin vous ferez tout sans ordre, si vous ne vous accoutumez dès votre enfance à tenir votre esprit attentif, à régler ses mouvements vagues et incertains, et à penser sérieusement en vous-mêmes à ce que vous avez à faire.
L’Homme en place Vient-on de placer quelqu’un dans un nouveau poste, c’est un débordement de louanges2 en sa faveur qui inonde les cours et la chapelle, qui gagne l’escalier, les salles, la galerie, tout l’appartement : on en a au-dessus des yeux ; on n’y tient pas. […] Massillon s’exprime presque dans les mêmes termes : « Les grands, placés si haut par la nature, ne sauraient plus trouver de gloire qu’en s’abaissant ; ils n’ont plus de distinction à se donner du côté du rang et de la naissance ; ils ne peuvent s’en donner que par l’affabilité ; et s’il est encore un orgueil qui puisee leur être permis, c’est celui de se rendre humains et accessibles, etc. » Petit Carême, 5e sermon).