On ne croyait pas qu’il fût permis de parler d’une manière simple et naturelle.
Que votre majesté nous permette un peu d’orgueil et d’audace : comme elle, sire, quoique non autant qu’elle, nous serons justes, vaillants, prudents, tempérants, libéraux même ; mais comme elle nous ne saurions être cléments, etc. — Si quelqu’un, sire (nous ne pouvons le penser), s’opposait à cette miséricorde, à cette équité royale, nous ne souhaitons pas même qu’il soit traité sans miséricorde et sans équité.
Ses lettres et ses poésies légères sont, au dix-septième siècle, un monument unique où brillent les qualités les plus rares, infiniment d’esprit, une verve comique inépuisable qui part et jaillit à tout propos, une hardiesse qui se permet tout, avec un art qui sait tout dire. » 3.
Un regret immense de ses péchés ne lui permet pas de regretter autre chose. […] Tant de parties si bien arrangées, et si propres aux usages pour lesquels elles sont faites ; la disposition des valvules, le battement du cœur et des artères ; la délicatesse des parties du cerveau, et la variété de ses mouvements, d’où dépendent tous les autres ; la distribution du sang et des esprits ; les effets différents de la respiration, qui ont si grand usage dans le corps : tout cela est d’une économie, et s’il est permis d’user de ce mot, d’une mécanique si admirable, qu’on ne la peut voir sans ravissement, ni assez admirer la sagesse qui en a établi les règles.
Ayons le cœur et l’esprit hospitaliers. » Je lis dans La Bruyère : « Appellerai-je homme d’esprit celui qui, borné et renfermé dans quelque art, ou même dans une certaine science qu’il exerce dans une grande perfection, ne montre hors de là ni jugement, ni mémoire, ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal ; un musicien, par exemple, qui, après m’avoir comme enchanté par ses accords, semble s’être remis avec son luth dans un même étui, on n’être plus, sans cet instrument, qu’une machine démontée, à qui il manque quelque chose, et dont il n’est plus permis de rien attendre ? […] Ayons le cœur et l’esprit hospitaliers. » Je lis dans La Bruyère : « Appellerai-je homme d’esprit celui qui, borné et renfermé dans quelque art, ou même dans une certaine science qu’il exerce dans une grande perfection, ne montre hors de là ni jugement, ni mémoire, ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal ; un musicien, par exemple, qui, après m’avoir comme enchanté par ses accords, semble s’être remis avec son luth dans un même étui, on n’être plus, sans cet instrument, qu’une machine démontée, à qui il manque quelque chose, et dont il n’est plus permis de rien attendre ?
Agis à ta façon, Rodolphe ; il t’est permis D’être invisible ailleurs, si tu vois tes amis2. […] Il n’est jamais permis de s’en dépouiller, même pour lutter contre les gens grossiers.
Il est quelquefois permis d’obscurcir sa pensée pour lui donner plus de grâce et de délicatesse, et pour éviter de prononcer un mot qui produirait un effet désagréable ou une trop pénible impression. […] L’orateur se permet plus de détails, mais il doit finir sa description aussitôt que son but est atteint. […] La licence, dit Marmontel, est une incorrection, une irrégularité permise en faveur du nombre, de l’harmonie, de la rime ou de l’élégance des vers. […] Il est permis au poète épique d’enrichir son ouvrage de discours, de descriptions et de portraits. […] Le chant ne devrait avoir lieu que dans des situations particulières qui semblent le permettre ou même le demander.
Vous voyez qu’il n’est pas permis de dire que la vieillesse de Fabius ait été malheureuse. […] Je vous permets même de ronfler. […] 3° Dans le sens de il dépend de moi, je permets. […] Je vous permets de partir. […] La nature ne nous permet pas d’accroître nos richesses des dépouilles d’autrui.
Diogène Laërce, III, 56, rapporte en effet que le chœur figura d’abord seul dans les Dionysiaques, que Thespis y ajouta un acteur puis Eschyle un second (ce qui permit d’appeler protagoniste le premier ou le principal des deux) puis Sophocle un troisième.