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48. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

J’en aurai moins de peine. […] Mille traverses, mille peines nous fatiguent, et nous inquiètent dans la route. […] L’envie lui déplaît, mais elle ne l’afflige pas ; il souffre avec peine une injustice, mais.il la pardonne. […] La grandeur a ses peines, et souvent plus cruelles que celles des particuliers. […] , par mes peines et labeurs, je liai sauvée de la perte ; sauvons-la à cette heure de la ruine.

49. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

A peine fut-elle publiée, que la science orgueilleuse des philosophes les plus renommés fut anéantie. […] Aussi l’homme dégagé des vices de l’esprit et des folles passions du cœur, y reconnoît-il sans peine l’empreinte de la divinité même. […] Le fruit de cette lecture sera une piété douce et tendre, une tranquillité d’âme inaltérable, un courage à toute épreuve dans les peines et les afflictions qui sont inséparables de la nature humaine, au faîte même des grandeurs, et dans le sein de la plus brillante prospérité.

50. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

Sous la discipline du prince d’Orange2, son oncle maternel, il apprit l’art de la guerre en qualité de simple soldat, et ni l’orgueil ni la paresse ne l’éloignèrent d’aucun des emplois où la peine et l’obéissance sont attachées. […] Il allait porter son encens avec peine sur les autels de la fortune, et revenait chargé du poids des pensées qu’un silence contraint avait retenues.

51. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

Or pour ce qu’il ne seroit pas beau de vendre la peine de mes engins6, nous essayerons quand on voudra, au prix de ce qu’on y voudra mettre, si mon faict est bien asseuré, par une maniere de gageure : les pactions bien escrittes et l’argent consigné, peut estre que je faudrai7, et ce sera au profit du gageur. […] Mais il y a deux grandes incommoditez en choses si eslognees : la premiere est le coust, car ne pourroit faire de Londres à Paris qu’il ne coustast 20000 livres ; l’aultre poinct est qu’il fault avoir des logis où celui qui parle et qui manie l’affaire soit hors de danger d’estre veu par une porte ou planche persee, et ces choses se faisant sous la puissance d’autruy, le secret vaut bien la peine d’une violence, puisque c’est un morceau de Roy.

52. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Il fit signe de la main qu’on lui emmenât un autre carrosse, par la peine que lui faisait celui-là. […] Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller chercher des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. […] Si l’on cherche quelque raison d’une destinée si cruelle, on aura, je crois, de la peine à en trouver. […] Je ne puis déguiser que j’ai peine à vous suivre. […] Que cet hélas a de peine à sortir !

53. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »

Point de grandes choses sans de grandes peines ; et il n’y a point de nation au monde chez laquelle il soit plus difficile que chez la nôtre de rendre une véritable vie à la poésie ancienne. […] « Rien, ajoute-t-il encore, n’est plus opposé au beau naturel, que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière singulière ou pompeuse ; rien ne dégrade plus l’écrivain.

54. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12

D’autre part, la jeunesse voit la fortune des révolutions de toute nature élever parfois d’un tour de roue des héros imberbes, qui ne semblaient, ni par le génie, ni par le travail, mériter mieux que tant d’autres ses faveurs ; chacun dès lors réclame aussi pour soi les bénéfices de cet heureux hasard, chacun se croit aussi le droit d’être porté au faite sans peine et sans effort, et de ceux qui ne peuvent dès les premiers pas gravir la montée ou percer la foule, les uns se découragent et s’asseyent nonchalamment aux bords de la route, les autres maudissent l’humanité et se jettent dans le désespoir, les derniers enfin, médiocrités vaniteuses, se consolent en appelant leur siècle ingrat et leur génie incompris. Un tel état de choses vaut la peine d’y songer sérieusement.

55. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

L’éloquence est un art de dire les choses de telle façon que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir, ou qu’ils s’y sentent intéressés, en sorte que l’amour-propre les porte plus volontiers à y faire réflexion. […] En peine de, c’est-à-dire embarrassés pour… 1.

56. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

La peine suit le peché d’aussi pres que l’ombre le corps ; voire ils sont de mesme date et de mesme aage. […] Je m’asseure que je ne seray pas en peine de mettre la main dans les reins de ceulx qui les montreront à noz ennemys, et que vous feres tous vostre devoir. […] Je le prie qu’il se mette à la fenestre, et qu’il me fasse parler aux plus apparents, ce qu’à toute peine il veut faire. […] , par mes peines et labeurs, je l’ay sauvée de la perte : sauvons la à ceste heure de la ruyne. […] Comme je vous connois, vous auriez de la peine à vous en consoler bientôt ; afin d’éviter ce malheur, vendez plutôt tout ce que vous avez, jusqu’à M. 

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