d’un ministre adressant à Charles-Quint une bien autre métaphore : Et l’aigle impérial qui jadis, sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre oison plumé, dans leur marmite infâme84… Remarquez, au reste, quelque valeur que nous attachions à la dignité du style, que nous ne confondons point la noblesse réelle, celle qui vient du cœur et du goût, avec cette noblesse qui n’est que pruderie et misérable étiquette. […] Jeter des mots éblouissants et sonores sur des idées pauvres et stériles, ce n’est plus de la richesse, c’est une parure de faux brillants, c’est le clinquant des acteurs sur un théâtre.
mon pauvre marquis, nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages, pour tout ce qu’il fait et tout ce qu’il dit. » Molière. […] mon pauvre marquis, nous lui en fournirons toujours assez ; et nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages, malgré tout ce qu’il fait et tout ce qu’il dit.
Malade et mourant, ce gentilhomme pauvre eut de la tenue et de la sérénité parmi ses souffrances.
En voici une de nombre, dans Racine : Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
* Madame de Simiane à M*** Je voudrais bien trouver, Monsieur, quelque façon de vous témoigner ma reconnaissance, qui convint et qui fût assortie à toute celle que j’ai dans le cœur pour le bien que vous venez de faire au pauvre petit Bernard. […] Comme elle allait à l’âme, cette invocation du pauvre matelot à la Mère des Douleurs ! […] Alors le désespoir s’empare du pauvre prisonnier, il murmure contre la Providence, il accuse sa justice, et bientôt, dans sa sagesse profonde, il décide qu’il n’y a pas de Dieu. […] Il semble que l’on voie l’apparition de cette jeune beauté, candide et pure comme l’innocence, au milieu des pauvres prisonniers.
La situation de cette pauvre église semblait désespérée, lorsque, se jetant au milieu des infidèles, il réussit à relever la croix dans les baillages recouvrés par le duc de Savoie sur les bords du lac.
Le comte de Maistre était pauvre, comme son souverain, alors dépossédé de ses États.
Ornement du bonheur, soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillard nourriture commune, ……… L’étude…… Rend à son nourrisson la nature asservie ; Au delà du trépas sait prolonger sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ; Pauvre, fait sa richesse, et riche, ses plaisirs.
Ce soleil, qui peut-être éclairait les derniers soupirs de la pauvre fille de Mégare100, avait vu mourir la brillante Aspasie. […] « Voilà que nous perdons nos fils ; voilà que les larmes des pauvres, les plaintes des veuves, les soupirs des orphelins, les tuent, et nous n’avons plus l’espérance d’amasser pour quelqu’un. […] Chacun peut y apprendre quelque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. […] C’est par ce côté du bon sens, de l’honnêteté, du dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des fausses idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés dans leur âme, pour combattre les passions et les vices qui rendent malheureux et pauvre. […] Le Premier Consul s’arrêta quelques instants avec les religieux, les remercia de leurs soins envers l’armée, et leur fit un don magnifique pour le soulagement des pauvres et des voyageurs.