Sans déprécier un ouvrage qui compte d’honorables services et adroit aux égards dus au grand âge, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre goût littéraire ; car en lisant ces pages, où apparaît comme un revenant habillé à la mode du premier Empire, on est parfois tenté de croire que des morceaux choisis ne sont pas toujours des morceaux de choix. […] En revanche, notre plus vif plaisir a été de signaler les pages où l’homme se montre sous l’écrivain, où le style est la personne même trahissant son caractère, et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet abandon, cette bonne foi qui ne sent ni l’encre ni le papier. […] Et pourtant, quoique nous ayons disséminé au bas de nos pages beaucoup de citations ou de remarques dont la nouveauté peut avoir son prix, nous savons bien que le meilleur commentaire de nos extraits sera celui de nos collègues, c’est-à-dire les impressions spontanées d’une analyse orale, à laquelle rien ne supplée. […] Nisard, qui est le fervent gardien de la tradition, n’a-t-il pas écrit dans la dernière page de sa belle histoire littéraire ? […] Les réserves mêmes que nous venons d’indiquer seront une garantie de la circonspection qui nous a constamment inspiré, dans le choix des pages que nous soumettons au jugement bienveillant de nos collègues.
Nous n’avons pas renoncé à mettre, comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de la Chanson de Roland à Villon et de Villehardouin à Commynes. […] La Fontaine (1621-1695) Pour la notice, voir page 516. […] Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir de voir ce portrait : c’étaient des cris qui faisaient fendre le cœur ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses valets de chambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tout était fondu en larmes et faisait fondre les autres. […] Mais le style de ce petit ouvrage est un modèle d’élégance aisée et naturelle, et l’on ne trouverait guère de narrations tout ensemble plus gaies, plus fines et qui semblent avoir coûté moins de peine à l’auteur, que celles qui remplissent les meilleures pages des Mémoires : c’est à ce titre qu’il faut garder à ce livre un souvenir. […] Les plus belles pages de Rousseau lui ont été inspirées par son amour ardent de la nature, et c’est à lui que se rattachent en quelque manière les écrivains, si nombreux au xixe siècle, qui ont donné dans leur œuvre une grande place à l’expression de ce sentiment.
Tant qu’il n’a pas vu le jour, on peut, à son aise, revenir sur des pages inédites : une fois parti, le mot ne revient plus. […] Page 4. — 1. […] Page 8. — 1. […] Page 10. — 1. […] Page 14.
Développements, pages 26 à 31. […] Développements, pages 32 à 43. […] Développements, pages 44 à 52. […] Développements, pages 52 à 62. […] Développements, pages 62 à 72.
Comme on le verra plus bas, page 58, c’est à titre d’éclaircissement que j’ai cru devoir ajouter ici, avant les extraits des Problèmes, le passage de la Politique, qui complète et commente si heureusement la célèbre définition de la tragédie, par laquelle débute le chapitre vi de la Poétique. […] Il y a dans la Poétique des pages qui ne peuvent être utilement discutées qu’entre les savants de profession mais, ces pages mises à part, combien il en reste d’excellentes par la netteté du style et par la force lumineuse, par l’autorité durable de la doctrine !
Ces accents rappellent par leur simplicité certaines pages de Jocelyn. […] Comparez cette page de Xavier de Maistre pleurant la mort d’un ami : « La nature, indifférente de même au sort des individus, remet sa robe brillante du printemps, et se pare de toute sa beauté autour du cimetière où il repose ; les arbres se couvrent de feuilles, et entre acent leurs branches ; les oiseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les fleurs : tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort ; et, le soir, tandis que a lune brille dans le ciel, et que je médite près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement son chant infatigable, caché dans l’herbe qui couvre la tombe silencieuse de mon ami. […] Ce morceau brille et se détache, comme une vignette en miniature au bas d’une page de Buffon. […] Saint-René Taillandier, qui venait de citer cette page, ajoutait : « Quel est l’auteur de ces beaux vers ?
→ Le modèle, tome ler, page 222. […] → Le modèle, tome 1er, page 226. […] → Le modèle, tome 1er, page 255. […] N’employez que deux pages. […] → Le modèle, tome 1er, page 249.
Pour moi, je pleurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne passais point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’allais dans la place de Rome, pour haranguer avec les Gracques, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres4. […] « Grandissant au milieu d’une ambition stérile, enlevé au seuil de la maturité, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune, il inspire la compassion la plus vive. […] Rapprochez de ces accents quelques pages des Confessions de J. […] Il n’est guère sympathique aux Ménalques ; voulez-vous voir son idéal secret, lisez cette page : « Quand je trouve dans un ouvrage une grande imagination avec une grande sagesse, un jugement net et profond, des passions très-hautes mais vraies, nul effort pour paraître grand, une extrême sincérité, beaucoup d’éloquence, et point d’art que celui qui vient du génie, alors je respecte l’auteur, je l’estime autant que les sages ou que les héros qu’il a peints.
Aussi cette page paraît-elle une nouveauté piquante. […] Lisez cette page de Voltaire raconiant son voyage à Berlin : « Bientôt après, j’ai traversé les vastes, et tristes, et stériles et détestables campagnes de la Westphalie. […] Cette page termine une lettre adressée à M. le prince de la Gisterna : M.