ceux-là sont les plus innocents où l’on n’est occupé que de choses vaines et frivoles, et où vous êtes entièrement oublié ; puisque, s’il arrive que votre saint nom y soit proféré, c’est presque toujours pour y être déshonoré et outragé par des impiétés et des blasphèmes.
César oubliait les injures. — 4. […] Il appartient au jeune homme de se garder de l’intempérance, et de n’oublier jamais la retenue. — 8. […] Dans l’adversité, les hommes se souviennent de Dieu, ils ont recours à Dieu ; ils demandent assistance à Dieu ; mais dans la prospérité, Dieu est oublié. […] Aucun animal, excepté l’homme, n’a meilleure mémoire ; mais le chien se souvient seulement des bienfaits, il oublie les injures. […] Il faut oublier l’injure. — 10.
Pour éviter de pécher contre la clarté, la première opération à faire, c’est de penser à ce que l’on veut dire, ainsi que nous le recommande Boileau : Avant donc que d’écrire apprenez à penser, et de ne pas oublier que, puisque l’on n’écrit pas pour soi, mais pour les autres, il faut donc rendre sa pensée avec le plus de clarté possible, et de manière à être compris de tout le monde.
On a oublié une grande partie des victoires de cet illustre empereur ; mais cette parole a survécu à ses trophées ; elle lui méritera à jamais les éloges et les bénédictions de tous les hommes. […] « On a oublié une grande partie des victoires de cet illustre empereur ; mais cette parole a survécu à ses trophées ; elle sera entendue des siècles à venir ; elle lui méritera à jamais les éloges et les bénédictions de tous les hommes. » Cette parole a survécu. […] « Effacez notre crime par le pardon ; anéantissez la mémoire de notre attentat, en faisant naître l’amour et la reconnaissance. » Toutes ces expressions sont heureusement rapprochées ; le pardon effacera le crime, en remettant les châtiments qu’il a mérités ; la clémence, qui fera naître des sentiments d’amour et de reconnaissance, anéantira le souvenir de l’attentat ; les habitants d’Antioche, affectionnés et reconnaissants, feront oublier les sujets rebelles.
César, au nom des Dieux dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus, de Rome et de toi-même, Dirai-je au nom d’un fils qui frémit et qui t’aime Qui te préfère au monde et Rome seule à toi, Ne me rebute pas.
Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit point le personnage de poète, l’art même consiste à le faire oublier.
Tous les ressorts de la puissance étaient brisés ; ses institutions n’existaient plus que de nom ; ses maximes étaient oubliées, et ses antiques vertus dans le mépris.
La fortune La fortune, trompeuse en toute autre chose, est du moins sincère en ceci, qu’elle ne nous cache pas ses tromperies ; au contraire, elle les étale dans le plus grand jour, et outre ses légèretés ordinaires, elle se plaît de temps en temps d’étonner le monde par des coups d’une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu’ils n’oublient jamais ses inconstances, sa malignité, ses bizarreries.
Que, ayant rapport à un nom qui le précède, et pour lors pronom relatif, est adjectif : = je n’oublierai jamais le service que vous m’avez rendu.