(Les Nouvelles récréations et joyeux devis, nouvelle XIX.) […] — Comment, dit-il, est-il survenu quelque chose nouvelle ? […] La chose était monstrueuse pour la conjoncture868 et nouvelle pour lui. […] A la vue de ce nouveau plat, je vis briller une grande joie dans les yeux du parasite, qui fit paraître une nouvelle complaisance, c’est-à-dire qu’il donna sur le poisson comme il avait donné sur les œufs. […] Il faut enfin citer, pour compléter la liste des plus importants ouvrages de Rousseau, le roman de Julie ou la Nouvelle Héloïse (1760), ses trop hardies Confessions et le délicieux ouvrage qui les complète, les Rêveries du promeneur solitaire.
ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte !
Il n’appartient donc qu’aux génies inventeurs et toujours pensants d’ajouter à ce trésor public, et d’augmenter les anciennes richesses de la raison : tous les autres philosophes, peuple stérile et contentieux, ne feront jamais que secouer, pour ainsi dire, et tourmenter les vérités que les grands génies vont chercher au fond des abîmes : ils ont un art qui les fait parler éternellement, quand d’autres ont pensé pour eux, et qui les rend tout d’un coup muets, quand il s’agit de trouver une seule idée nouvelle.
C’est un épilogue qui réunit tous les moyens épars et développés dans le cours du discours, pour leur donner une nouvelle force en les présentant tous à la fois.
Au préjudice de la réputation de Rousseau, qu’on a parfois trop déprimée de nos jours, la poésie lyrique devait trouver, vers la fin du dernier siècle et au commencement du nôtre, une source nouvelle d’inspirations touchantes et sublimes1.
Quand ils furent un peu revenus de leur étourdissement, cet homme, portant la main sur le front, dit au géomètre : « Je suis bien aise que vous m’ayez heurté, car j’ai une grande nouvelle à vous apprendre.
Comparez Mascaron et jugez : « Vous ne l’avez point encore oublié, messieurs ; cette funeste nouvelle se répandit par toute la France comme un brouillard épais qui couvrit la lumière du ciel, et remplit tous les esprits des ténèbres de la mort.
Enfin, depuis que je vous ai quittée à Ferney, depuis la nouvelle de votre exil, il n’est pas entré dans mon cœur un sentiment qui me fît respirer.
Oui, vous aurez ce privilége, mais n’en abusez pas ; surtout, et alors, ces mots neufs, ces mots de création nouvelle sont assurés de faire fortune, si, dérivés du grec, ils se latinisent sans effort. […] Ce passage fournirait, s’il en était besoin, une nouvelle preuve du caractère intime et presque confidentiel de l’Épitre aux Pisons.