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129. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »

Cochin, avec un air austère et imposant, qui lui donnait quelque ressemblance avec Démosthène ; Le Normant, avec un air noble, intéressant, qui rappelait la dignité de Cicéron.

130. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »

Ce passage seul peut faire comprendre combien la science de bien dire est importante, noble, sublime, et combien l’on doit craindre de la dégrader, en l’éloignant de la vérité et de la vertu qui sont les sources du beau, pour la faire servir au triomphe du vice et du mensonge, qui avilissent l’homme, et des passions immorales qui le rapprochent de la brute, dont la parole doit par sa nature le distinguer plus que toute autre chose.

131. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

Quand l’esprit se plaît à admirer les aimables et nobles traits qui caractérisent la vertu, le cœur est plus porté à l’aimer et à l’embrasser.

132. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Elle a touché d’une main impure et flétri pour quelque temps de nobles et beaux côtés de la nature humaine. […] Des machines pétries de boue, qui ne devraient vivre et n’avoir pour objet qu’une félicité sensuelle, auraient-elles jamais pu ou se donner, ou trouver en elles-mêmes de si nobles sentiments, et des idées si sublimes ? […] Le goût dépravé dans les arts est de se plaire à des sujets qui révoltent les esprits bien faits, de préférer le burlesque an noble, le précieux et l’affecté au beau simple et naturel : c’est une maladie de l’esprit. […] Cet air altier et noble… Le comte. […] Pour Virginie, d’un port noble et assuré, elle nous faisait signe de la main, comme nous disant un éternel adieu.

133. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Ici commence le rôle si noble par lui-même, et que Cicéron va rendre si intéressant dans le reste du plaidoyer, d’un ami courageusement dévoué à la cause de son ami, ne séparant plus ses intérêts des siens et bravant, sans balancer, toute la rigueur du sort qui l’attend. […] Et quelle fierté noble dans les sentiments qu’il prête à son client, dans le langage qui les exprime !

134. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

De plus, un noble patriotisme échauffait son âme. […] Déjà contre les Grecs plein d’un noble courroux, Le soin de votre fils le touche autant que vous : Il prévient leur fureur ; il lui laisse sa garde.

135. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »

Le ton déclamateur, la manie des antithèses et de l’amplification le déparent trop souvent, et lui ôtent le caractère principal de toute véritable grandeur, la simplicité noble.

136. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »

Une supériorité de génie, une manière énergique dans sa composition, des mouvements impétueux, un style toujours noble, persuadèrent enfin aux sophistes grecs que les chrétiens avaient leur Platon et leur Démosthène.

137. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »

Rien de plus touchant et de plus noble à la fois, que l’endroit où quittant les lieux communs et les réflexions générales, l’orateur parle au nom de son client.

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