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143. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97

vii : c’est un moyen trop commode, pour un homme d’esprit, de corriger Aristote.

144. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113

Exemple unique peut-être en ce sens  je ne trouve ailleurs que la forme moyenne de ce verbe : Hérodote, I, 111  III, 63  Athénée, IX, p. 465 D, cités par H.

145. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42

. — Pour marquer la cause, le moyen.

146. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Moyens d’être clair dans son style. […] Quand l’image que nous nous formons d’un objet est claire et lumineuse dans notre esprit, elle doit nécessairement se montrer telle aux yeux du lecteur Réfléchir longtemps sur son sujet, le posséder pleinement ; arranger toutes ses pensées avec ordre, et les enchaîner si bien, qu’elles paraissent naître sans effort les unes des autres ; voilà le vrai moyen de mettre tout à la fois de l’ensemble et de la clarté dans son style. […] Un moyen encore infaillible d’écrire avec clarté, c’est de placer les mots dans le discours, suivant les règles de la syntaxe. […] Si je pouvais soupçonner que ces remarques parussent minutieuses ou trop sévères, je répéterais ici que l’écrivain, ne prenant la plume que pour instruire, ou pour amuser ses lecteurs, doit, par l’arrangement des mots et des phrases, leur faciliter tous les moyens possibles de pénétrer promptement et sûrement le vrai sens de ce qu’il veut dire.

147. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

mais aussi que de forces et de moyens pour le patriote, le vrai philosophe, l’homme éloquent, car tous ces caractères, qui faisaient l’ ancien orateur, doivent alors être ceux du nôtre. […] De là cette étude profonde que recommandaient les anciens de l’intérieur d’une cause et de ses différentes faces ; de là leur attention à choisir leurs moyens, à s’attacher aux forts, à passer sur les faibles, à rejeter tous les mauvais ; de là l’importance qu’ils attachaient à ne jamais laisser échapper un mot qui donnât prise à l’adversaire, et non-seulement à dire ce qu’il fallait, mais sur toute chose, à ne jamais dire ce qu’il ne fallait pas ; de là le soin qu’ils prenaient de connaître le caractère, le génie, le tour d’esprit, et pour ainsi dire, le jeu de l’adversaire, et de cacher le leur, en variant leur marche et en déduisant leur dessein... […] Mais je répète encore que l’agresseur doit succomber, s’il fait la faute que fit Eschine de trop étendre ses moyens dans une harangue diffuse, de présenter un trop grand nombre de points d’attaque, et de donner lieu à l’adversaire d’éluder les plus forts, d’aller droit aux plus faibles, et après avoir enfoncé la ligne, de culbuter les forces dispersées que l’accusateur lui opposait. […] Nous en avons vu dans ce siècle un grand exemple, c’était Cochin ; son attaque se réduisait à un simple exposé de l’affaire, à sa demande, et à l’énoncé le plus précis de ses moyens. […] L’orateur se réserve les grands moyens ; sa déclamation est grave et digne de ses sujets.

148. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

« Un charme d’élocution continuel, dit-il, en parlant de Massillon, une harmonie enchanteresse, un choix de mots qui vont tous au cœur ou qui parlent à l’imagination ; un assemblage de force et de douceur, de dignité et de grâce, de sévérité et d’onction ; une intarissable fécondité de moyens se fortifiant tous les uns par les autres ; une surprenante richesse de développements ; un art de pénétrer dans les plus secrets replis du cœur humain ; de l’effrayer et de le consoler tour à tour ; de tonner dans les consciences et de les rassurer ; de tempérer ce que l’évangile a d’austère par tout ce que la pratique des vertus a de plus attrayant : c’est à ces traits que tous les juges éclairés ont reconnu dans Massillon un homme du très petit nombre de ceux que la nature fit éloquents ». […] Comment, ne pas suivre, ne pas aimer une religion qui descend à la faiblesse de l’homme, pour lui donner la force de s’élever jusqu’à elle ; qui compatit à ses infirmités, et ne lui impose rien qui excède la portée de ses moyens ?

149. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

que celui qui veut me perdre se trompe sur moi, me croie un homme sans force, et s’abuse dans ses moyens ! […] On avait dit à Beaumarchais, engagé dans un procès contre les héritiers de Paris Duverney, qu’il y avait moyen d’arriver jusqu’au cabinet de son juge le conseiller Goezman : c’était de faire un cadeau à sa femme ; cent sous d’or, une montre à répétition enrichie de diamants, quinze louis en argent blanc, destinés, disait-on, au secrétaire, furent en effet donnés pour acheter une audience du mari, avec promesse que tout serait rendu, si le procès se perdait.

150. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4

. — L’y grec s’emploie le plus souvent pour deux ii, comme dans pays, moyen, joyeux : prononcez pai-is, moi-ien, joi-ieux 2.

151. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136

La déclamation et l’action théâtrale semblent donc à Aristote des moyens grossiers de produire l’intérêt.

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