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131. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

) Il faut vous le payer… Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste entretien. […] Il faut que de mes maux enfin je me délivre : J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le feu, le poison et le fer.

132. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Il aime ses compagnons ; il respecte le roi et le gouverneur ; mais ni l’affection ni le respect n’altèrent l’indépendance de son jugement et de sa conduite ; il sait, il voit, avec un admirable instinct d’action et de commandement, par quels moyens, à quelles conditions on peut réussir dans ce qu’il entreprend pour le compte du roi et du pays. Et ces conditions, ces moyens, il les demande, il les impose : à ses soldats, s’il s’agit de discipline, d’exactitude et d’activité dans le service ; au gouverneur, si la question porte sur la solde des troupes, sur les approvisionnements, sur le choix des officiers.

133. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — I — article » p. 414

La fable dit qu’ayant été tous les deux enfermés, par les ordres de Minos, dans le labyrinthe de Crète, que Dédale avoit lui-même bâti, ils s’évadèrent, au moyen des ailes que celui-ci construisit, et qu’ils s’attachèrent avec de la cire.

134. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Napoléon ne négligea pas ce moyen d’action. […] Et il ne faut pas croire que la grandeur des effets suppose ici des moyens très compliqués. […] Pourquoi cette longue oppression des classes moyennes et inférieures ? […] Ils aimaient la guerre avec passion, comme le moyen de devenir riches dans ce monde, et, dans l’autre, convives des dieux. […] On songea dès lors à recourir à d’autres moyens.

135. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417

C’étoit un homme d’un caractère doux, sage et circonspect ; ayant beaucoup de finesse et de mesure dans l’esprit, avec un courage toujours conforme aux circonstances ; n’employant jamais la force qu’au défaut des autres moyens ; possédant sur-tout à un degré supérieur l’art de connoître les hommes, et de les employer à propos.

136. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Quelquefois l’ode morale se contente de planer dans une région moyenne, sans chercher à s’élever, comme les genres précédents, à ce qu’il y a de plus sublime dans la poésie lyrique. […] Quel est le moyen de relever ce genre ? […] Le moyen d’y exceller est d’unir une naïveté délicate à une piquante originalité. […] Les sectaires et les révolutionnaires se sont souvent servis de la chanson comme moyen de propagande, depuis Arius, les Vaudois, les Albigeois, jusqu’à Luther et à la Révolution française qui s’est résumée dans la Marseillaise.

137. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130

Le seul moyen d’y parvenir est de disposer si bien sa matière, d’en ordonner si naturellement les parties, qu’elles se suivent l’une l’autre, sans se rattacher par aucun lien artificiel. […] En général, la transition par l’antithèse, dont il ne faut pas abuser d’ailleurs parce qu’elle est trop facile, est un excellent moyen d’amener les contrastes, ce point si important à observer dans la disposition.

138. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188

Dans le syllogisme ordinaire, l’attribut de la première prémisse renferme donc en lui les deux autres termes, aussi le dirons-nous grand extrême ; le sujet de la seconde est donc renfermé dans les deux autres termes, aussi le dirons-nous petit extrême ; enfin le sujet de la première, étant l’attribut de la seconde, est contenu d’une part et contient de l’autre, aussi le dirons-nous moyen terme. […] Qu’il respecte surtout l’amitié, la dignité ; qu’il craigne de faire des blessures mortelles ; que tous ses traits soient tournés contre l’ennemi ; et encore ne doit-il pas attaquer toutes sortes d’adversaires, ni toujours, ni par tous les moyens.

139. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

Sans doute la fin d’un ouvrage, quelque nom qu’on lui donne, épilogue, conclusion, catastrophe, dénoûment, péroraison, est une des parties les plus importantes, qui préoccupe et doit préoccuper dès l’abord et l’auteur et le lecteur ; elle est le but, et les autres ne sont que les moyens. […] Cicéron, en effet, distingue, dans l’éloquence du barreau, deux espèces de péroraisons pathétiques : la péroraison véhémente, indignatio, et la péroraison suppliante, couquestio, commiseratio ; il développe les éléments de l’une et de l’autre, ne donnant pas moins de treize moyens pour soulever l’indignation, et de huit pour exciter la pitié.

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