Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’écrire, qui a donné avec tant d’éclat le précepte et l’exemple, car il possédait éminemment la poésie du style et le génie de l’expression.
Plus tard, a-t-il voulu nous peindre quelqu’un de ses maîtres dans « ces trognes effroyables de pédants enivrés en leur colère » ?
Il a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; son investigation philosophique a parcouru tous les rangs de la société ; il met en scène la cour, la ville et la province : bourgeoiset nobles, marchands, médecins et hommes de lois ; pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, sans compter les ridicules ou les vices de toutes les conditions et de tous les caractères : bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entêtement, malveillance, vanité, sottise, jalousie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot son siècle et avec lui l’humanité tout entière.
combien d’autres, qui sont de mode aujourd’hui, tomberont à leur tour, si l’usage le veut jamais, l’usage, cet arbitre absolu, ce maître, ce régulateur du langage. […] Avant de se faire entendre aux fêtes d’Apollon Pythien, le joueur de flûte a longtemps appris, longtemps tremblé sous un maître. […] 1195Le joueur-de-flûte, 1196qui chante dans-les-jeux-Pythiens, 1197a pris-des-leçons auparavant, 1198et a redouté un maître.
Il y fixe la langue que parleront les maîtres.
« Salomon avait porté la gloire de son nom jusqu’aux extrémités de la terre ; l’éclat et la magnificence de son règne avaient surpassé ceux de tous les rois d’Orient : un fils insensé devient le jouet de ses propres sujets, et voit dix tribus se choisir un nouveau maître.
Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde ; Votre gloire nous éblouit.
Un coup d’œil plus réfléchi sur les productions vraiment estimables de nos grands maîtres, leur apprendrait que c’est en se formant à l’école des anciens, qu’ils se sont rendus dignes de former à leur tour des élèves, et des rivaux de leur gloire et de leurs succès.
Il fallut alors jeter le masque : et n’étant plus maître de lui, il laissa pour adieux au sénat ces mots terribles, où respirent toute l’audace du crime, et l’espèce d’énergie qui le caractérise57 : Mes ennemis me poussent à bout… Eh bien !