Le repas achevé, la mère, du berceau Qui repose couché dans un sillon nouveau, Tire un bel enfant nu qui tend ses mains vers elle, L’enlève, et, suspendu, l’emporte à sa mamelle, L’endort en le berçant du sein sur ses genoux, Et s’endort elle-même, un bras sur son époux. […] Ma mère, dont la joue avait repris couleur, Ma mère, dont la force, un moment ranimée, Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lieux, Voyait tout son passé remonter sous ses yeux ; Le nuage des pleurs qui flottaient sur sa vue Laissait à chaque aspect percer son âme émue. […] Mais ma mère, entr’ouvrant la chambre paternelle Et nous poussant du geste : « A genoux ! […] Je lis ailleurs dans M. de Lamartine : « Voilà le toit que ma mère appelait avec tant d’amour sa Jérusalem, sa maison de paix ! Voilà le nid qui nous abrita tant d’années de la pluie, du froid, de la faim, du souffle du monde ; le nid où la mort est venue prendre tour à tour le père et la mère, et dont les enfants se sont successivement envolés, ceux-ci pour un lieu, ceux-ci pour un autre, quelques-uns pour l’éternité !
Voilà cette bonne mère contente. […] Intrépidité de la mère, sa lutte avec le tigre. Joie de la mère et de l’enfant. […] N’est-ce point sa mère qui lui parle ? […] Sais-tu quelle est ta mère ?
Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n’a pas dû rester2 pour voir mourir son fils ; Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. […] Tu veux, dans ses vieux ans, Laisser ta mère seule avec ses cheveux blancs ? […] — Ma mère, adieu, je meurs, et tu n’as plus de fils. Non, tu n’as plus de fils, ma mère bien-aimée. […] Là, souvent tu verras près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de fleurs, Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
. — L’Adjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mère, etc. […] Le bon père, la bonne mère : bon est au masculin et au singulier, parce que père est du masculin et au singulier ; bonne est au féminin et au singulier, parce que mère est du féminin et au singulier. […] Mon père et ma mère sont contents : (et non pas contentes.)
Quelle tendre chaleur met la sensible Ruth, dans les instances qu’elle fait à sa mère pour obtenir d’elle la permission de ne la point quitter ! […] N’êtes-vous pas ma mère, en tout temps, en tout lieu ? […] Quelle délicatesse dans ce sentiment, qui suppose autant d’amour dans la mère que la fille lui en a voué, et la même impossibilité de survivre à sa perte ! […] Et quel bonheur plus doux, pour une mère représentée aussi sensible, que celui de se voir renaître dans la jeune postérité de ses enfants ? […] Vous, mes filles, gardez les mœurs de votre mère ; C’est non par des atours qu’elle avait su me plaire.
Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m’assura que les noix étaient bonnes. […] Un singe la ramasse ; Vite entre deux cailloux la casse, L’épluche, la mange, et lui dit : — Votre mère eut raison, ma mie, Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir. […] Vous m’avez tout donné : la vie et la lumière, Le blé qui fait le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma famille entière ; Moi, je n’ai rien pour vous, mon Dieu, que la prière Que je vous dis matin et soir. […] Je voyais l’ombre auguste et chère M’apparaître toutes les nuits ; Inconsolable en mes ennuis Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère. […] Ma mère, tu m’as dit, quand, loin de ta demeure Je partis : Sois heureux, et reviens près de moi.
prends pitié des larmes d'une mère ! […] Ma maison ; j'y verrais une mère fondre en larmes et mourir de douleur. […] pourquoi n'ai-je pas de mère ? […] Sais-tu quelle est ta mère ? […] La chanson érotique chante les jeux et les plaisirs, l'Amour et sa mère.
. — A une Mère. […] Madame de Grignan imite madame de Sévigné, sa mère, dont elle déplore la perte. […] Or, je tette encore ma mère. […] le cœur d’une mère est un trésor. Pauvre ou riche, elle est toujours mère, elle a pour son enfant le même amour.
Mais, lorsque j’arrivais chez ma mère, souvent, Grâce au hasard taquin qui joue avec l’enfant, J’avais de grands chagrins et de grandes colères3. […] — D’un regard ma mère m’apaisait5. […] — D’abord, surtout pour celle Qui berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depuis tendre mère, Faisant pour toi deux parts dans cette vie amère, Toujours a bu l’absinthe et t’a laissé le miel ! […] Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à fleurs rouges, tout festonné de guirlandes d’apios, et qui exhalait les parfums les plus suaves. […] Je lis aussi dans le journal d’Eugénie de Guérin ; « La petite Morvonnais m’envoie un baiser, me dit sa mère.