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268. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Il faut donc aimer la gloire, parce que c’est aimer les grandes choses, les longs travaux, les services effectifs rendus au genre humain, et il faut dédaigner la réputation, les succès d’un jour et les petits moyens qui y conduisent ; il faut songer à faire, à beaucoup faire, à bien faire, et non à paraître ; car, tout ce qui paraît sans être, bientôt disparaît ; mais tout ce qui est, par la vertu de sa nature, paraît tôt ou tard.

269. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Mais il serait difficile, malgré cela, de trouver, dans sa longue gazette en vers, un morceau comparable au discours dont il est question ici.

270. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Dans le monologue, l’individu se parle à lui-même ; il pense tout haut : les monologues trop longs manquent de naturel.

271. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Mais fussiez-vous issu d’Hercule255 en droite ligne, Si vous ne faites voir qu’une bassesse indigne, Ce long amas d’aïeux que vous diffamez tous, Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie, Ne sert plus que de jour à votre ignominie. […] Les mânes effrayés quittent leurs monuments : L’air retentit au loin de leurs longs hurlements ; Et les vents échappés de leurs cavernes sombres, Mêlent à leurs clameurs d’horribles sifflements.

272. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

4° Les noms de temps, ceux surtout qui désignent les diverses parties du jour, du mois, de l’année, ou qui sont relatifs à quelque dignité : le jour d’hier, dies hesternus ; de demain, crastinus ; le travail du matin, labor matutinus ; de la nuit, nocturnus ; de longue durée, diuturnus ; à sept heures, septima hora ; au commencement du printemps, ineunte vere ou vere primo ; au lever de l’aurore, aurora surgente ; au milieu de l’été, media æstate ; sous le règne d’Auguste, Augusto regnante ; avant la fondation de Rome, ante Romam conditam, etc. […] Je vous ai écrit une lettre plus longue peut-être que vous ne voudriez.

273. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Reportons-nous un moment à l’époque où l’auteur d’Atala s’annonça avec tant d’éclat dans la carrière des lettres ; rappelons-nous le triste et long silence des muses françaises, et nous concevrons, nous excuserons même l’enthousiasme avec lequel fut accueillie la première production de M. de Chateaubriand.

274. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Le Dieu si long temps invisible S’avance, précédé de sa gloire terrible.

275. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Il put dire avec fierté : « J’ai passé cinquante ans à mon bureau », et il songeait sans doute à lui-même, en définissant le génie, une longue patience.

276. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Ils ont fait une longue énumération de tout ce que la guerre entraîne de calamités : ils nous ont peint les jeunes filles, les jeunes garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères ; les mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir.

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