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170. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Straham s’empressa de faire part de ce jugement à l’auteur, de lui dire qu’il s’associait pour l’édition de son livre avec M.  […] Ces Lectures sont un des livres que l’on peut mettre avec le plus d’avantages entre les mains des jeunes gens. […] Minerve, dans le cinquième livre, s’armant pour le combat, et Apollon, dans le quinzième livre, à la tête des Troyens, jetant avec son égide la terreur parmi les Grecs, sont aussi des exemples de sublime. […] C’est surtout dans les premier et second livres du Paradis perdu que ce beau génie se déploie. […] Qui voudra soutenir, par exemple, que la description de la tempête, dans le premier livre de Virgile, soit l’imitation d’une tempête ?

171. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116

Protagoras, au témoignage de Diogène Laërce, IX, 55, avait composé un livre περὶ τῶν ἐν ᾍδου.

172. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143

Dans le 9e livre de l’Enéide, Nisus, voyant son ami Euryale au pouvoir des Rutules qui vont l’immoler à leur vengeance, s’écrie aussitôt : Me, me, adsum qui feci ; in me convertite ferrum, O Rutuli ! […] Ainsi, quand on demande à qui ou de qui est ce livre ? Il est évident que l’on désire connaître le nom de l’auteur, ou de celui qui le possède, plutôt que le nom du livre, qui nous est déjà connu. […] Il a réuni dans un seul livre l’histoire de sept cents ans. […] Les conseils que des amis n’osent donner aux rois sont consignés dans des livres.

173. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

« Prenez-le à l’ouverture du livre, dit-il, vous verrez qu’on ne trouve souvent dans chaque alinéa qu’une seule pensée énoncée avec autant d’élégance que de variété ; mais ses sermons sont si supérieurement écrits, si touchants, si affectueux, qu’on les trouve trop courts : c’est un ami qui vous embrasse en vous reprochant vos fautes ; et, malgré cette stérilité d’idées, dont l’esprit murmure quelquefois, le cœur est tellement satisfait, que Massillon vivra autant que la langue française ». […] Mais c’est surtout pour les âmes sensibles et aimantes que Massillon est le livre chéri, qu’elles recherchent avec le plus de soin, auquel elles reviennent avec le plus de plaisir.

174. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

Dans les livres même qui, sous le nom de Caractères, présentent la satire générale de la société, je veux que, comme chez la Bruyère, ils entrent dans les preuves ou dans les développements, et ne soient jamais le fond même de l’ouvrage. J’admettrais bien une galerie de portraits historiques : du moins y apprend-on quelque chose de positif, et l’intérêt d’une étude réelle fait pardonner la monotonie du genre ; mais quant aux recueils, comme celui de Théophraste et de M. de Doudeauville, où les portraits généraux ou individuels, étant le livre même, se succèdent sans interruption et sans lien commun, je n’en suis guère plus partisan que d’un salon de peintures qui ne renfermerait qu’une suite de portraits bourgeois ou de figures allégoriques.

175. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Par des pamphlets tantôt sérieux jusqu’à l’éloquence, tantôt plaisants jusqu’à la bouffonnerie, il livre le parlement Meaupou à la risée de l’Europe, immole la justice tout en paraissant n’attaquer que ses indignes ennemis, et s’érige en avocat du droit commun. […] Je demanderais surtout qu’infidèle à ses amis, ingrat envers ses protecteurs, odieux aux auteurs dans ses censures, nauséabond aux lecteurs dans ses écritures, terrible aux emprunteurs dans ses usures, colportant les livres défendus, espionnant les gens qui l’admettent, écorchant les étrangers dont il fait les affaires, désolant, pour s’enrichir, les malheureux libraires, il fût tel enfin dans l’opinion des hommes, qu’il suffît d’être accusé par lui pour être présumé honnête, d’être son protégé, pour devenir à bon droit suspect : donne-moi Marin 1 « Que si cet intrus doit former le projet d’affaiblir un jour ma cause en subornant un témoin dans cette affaire, j’oserais demander que cet autre argousin fût un cerveau fumeux, un capitan sans caractère, girouette tournant à tous les vents de la cupidité, pauvre hère qui, voulant jouer dix rôles à la fois, dénué de sens pour en soutenir un seul, allât, dans la nuit d’une intrigue obscure, se brûler à toutes les chandelles, en croyant s’approcher du soleil ; et qui, livré sur l’escarpolette de l’intérêt à un balancement perpétuel, en eût la tête et le cœur étourdis au point de ne savoir ce qu’il affirme, ni ce qu’il a dessein de nier : donne-moi Bertrand.

176. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »

Les idées sont physiques, quand elles représentent des objets matériels : terre, livre, arbre ; Morales, quand elles représentent une chose de l’ordre moral : orgueil, vertu, sensibilité ; Métaphysiques, quand elles s’appliquent aux faits de l’ordre rationnel : cause, espace, idéal.

177. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »

Uniquement pénétré de l’esprit de l’évangile et de la substance des livres saints, il traite solidement un sujet, le dispose avec méthode, l’approfondit avec vigueur.

178. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108

Hygin, Fable 127, et comparez le livre de Welcker, sur les Tragédies grecques considérées dans leur rapport avec le Cycle épique, t. 

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