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159. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Je me contenterai de vous les résumer à ma manière, en vous en donnant l’esprit et la substance ; heureux si j’ai pu vous engager à les lire. […] Lisez les plus beaux monuments de l’éloquence et de la poésie ; apprenez-les par cœur ; récitez-les pour vous exercer l’oreille et la mémoire ; écrivez les parties principales de vos harangues : la plume est la meilleure maîtresse de la parole. […] Il venait de leur lire le discours que son rival avait prononcé dans l’affaire de la Couronne, et l’auditoire applaudissait : — « Que serait-ce donc si vous aviez entendu rugir le lion ?  […] Avez-vous lu dans Beaumarchais le tableau de la calomnie : « D’abord un bruit léger, rasant le sol comme l’hirondelle, etc. » — C’est l’image du débit oratoire. […] Lisez le Phèdre et le Gorgias de Platon.

160. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVII. Genre épistolaire. »

Car nous nous garderons de confondre avec les lettres véritables des ouvrages complets, soit traités philosophiques ou didactiques, soit romans, qui se présentent sous la forme épistolaire ; à peine a-t-on commencé à lire ces prétendues lettres, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à un ami, mais au public.

161. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Lire beaucoup un petit nombre d’excellents ouvrages, est le meilleur moyen de se former le goût et d’apprendre à développer sa pensée. Que notre élève lise et relise dans Virgile les Épisodes des Géorgiques et les principaux discours de son Énéide. […] L’élève les lira attentivement, les analysera, comme il a été dit plus haut, et puis cherchera à recomposer, sans le secours du livre, le morceau analysé. […] Cette méthode le dispense d’un maître, car son maître c’est l’auteur qu’il a lu, analysé et tenté de reproduire. […] Ne devais-tu, pas lire au fond de ma pensée ?

162. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417

Ce dernier traité fut, suivant le président Hénault, le fruit des réflexions du cardinal Mazarin, qui montra bien, dit-il, que l’art de lire dans l’avenir n’étoit pas une chimère pour les hommes vraiment politiques.

163. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

Il est aisé de prévoir, dès le moment où l’action s’engage, comment elle se déliera : si les fils sont embrouillés, si l’intrigue est chargée de complications, le dénoûment sera forcé, ou, comme l’on dit vulgairement, tiré par les cheveux : cette conséquence est obligée. » Je ne conteste rien de tout cela, et pourtant il suffit d’avoir un peu lu pour savoir combien il est malaisé souvent de terminer convenablement un ouvrage. […] Que l’élève s’habitue à résumer ainsi les ouvrages didactiques qu’il aura lus, il lui sera plus facile de suivre ensuite pour ses propres écrits, si lui-même s’attache au genre sérieux, les règles de récapitulation, de conclusion, tracées par la raison et les rhéteurs.

164. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

Pour faire des vers, et même pour les bien lire, il est nécessaire de connaître exactement la quantité syllabique des mots, qui est invariablement fixée par l’usage. […] L’habitude de lire les poètes à haute voix donne le sentiment instinctif de la mesure beaucoup mieux que les règles.

165. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Là, dans la chambre et par tout l’appartement, on lisait apertement sur les visages. […] On peut lire sur le même sujet une lettre de madame de Maintenon, adressée au duc de Noailles, le 27 avril.

166. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503

S’il savait lire en lui-même, il reconnaîtrait que si rien ici-bas ne le satisfait, c’est parce que son objet est plus élevé, et que le vrai terme où il aspire est la perfection infinie. […] Je lis dans M. de Rémusat : « Il nous disait qu’en étudiant le dix-septième siècle, il avait appris à écrire.

167. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76

Ce poëme de Nicocharès n’est connu par aucun autre témoignage  peut-être même faut-il lire dans le texte Δɛɩλɩάδα au lieu de Δηλɩάδα  ce serait alors quelque poëme plaisant sur la Lâcheté.

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