Je me contenterai de vous les résumer à ma manière, en vous en donnant l’esprit et la substance ; heureux si j’ai pu vous engager à les lire. […] Lisez les plus beaux monuments de l’éloquence et de la poésie ; apprenez-les par cœur ; récitez-les pour vous exercer l’oreille et la mémoire ; écrivez les parties principales de vos harangues : la plume est la meilleure maîtresse de la parole. […] Il venait de leur lire le discours que son rival avait prononcé dans l’affaire de la Couronne, et l’auditoire applaudissait : — « Que serait-ce donc si vous aviez entendu rugir le lion ? […] Avez-vous lu dans Beaumarchais le tableau de la calomnie : « D’abord un bruit léger, rasant le sol comme l’hirondelle, etc. » — C’est l’image du débit oratoire. […] Lisez le Phèdre et le Gorgias de Platon.
Car nous nous garderons de confondre avec les lettres véritables des ouvrages complets, soit traités philosophiques ou didactiques, soit romans, qui se présentent sous la forme épistolaire ; à peine a-t-on commencé à lire ces prétendues lettres, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à un ami, mais au public.
Lire beaucoup un petit nombre d’excellents ouvrages, est le meilleur moyen de se former le goût et d’apprendre à développer sa pensée. Que notre élève lise et relise dans Virgile les Épisodes des Géorgiques et les principaux discours de son Énéide. […] L’élève les lira attentivement, les analysera, comme il a été dit plus haut, et puis cherchera à recomposer, sans le secours du livre, le morceau analysé. […] Cette méthode le dispense d’un maître, car son maître c’est l’auteur qu’il a lu, analysé et tenté de reproduire. […] Ne devais-tu, pas lire au fond de ma pensée ?
Ce dernier traité fut, suivant le président Hénault, le fruit des réflexions du cardinal Mazarin, qui montra bien, dit-il, que l’art de lire dans l’avenir n’étoit pas une chimère pour les hommes vraiment politiques.
Il est aisé de prévoir, dès le moment où l’action s’engage, comment elle se déliera : si les fils sont embrouillés, si l’intrigue est chargée de complications, le dénoûment sera forcé, ou, comme l’on dit vulgairement, tiré par les cheveux : cette conséquence est obligée. » Je ne conteste rien de tout cela, et pourtant il suffit d’avoir un peu lu pour savoir combien il est malaisé souvent de terminer convenablement un ouvrage. […] Que l’élève s’habitue à résumer ainsi les ouvrages didactiques qu’il aura lus, il lui sera plus facile de suivre ensuite pour ses propres écrits, si lui-même s’attache au genre sérieux, les règles de récapitulation, de conclusion, tracées par la raison et les rhéteurs.
Pour faire des vers, et même pour les bien lire, il est nécessaire de connaître exactement la quantité syllabique des mots, qui est invariablement fixée par l’usage. […] L’habitude de lire les poètes à haute voix donne le sentiment instinctif de la mesure beaucoup mieux que les règles.
Là, dans la chambre et par tout l’appartement, on lisait apertement sur les visages. […] On peut lire sur le même sujet une lettre de madame de Maintenon, adressée au duc de Noailles, le 27 avril.
S’il savait lire en lui-même, il reconnaîtrait que si rien ici-bas ne le satisfait, c’est parce que son objet est plus élevé, et que le vrai terme où il aspire est la perfection infinie. […] Je lis dans M. de Rémusat : « Il nous disait qu’en étudiant le dix-septième siècle, il avait appris à écrire.
Ce poëme de Nicocharès n’est connu par aucun autre témoignage peut-être même faut-il lire dans le texte Δɛɩλɩάδα au lieu de Δηλɩάδα ce serait alors quelque poëme plaisant sur la Lâcheté.