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223. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

Villemain juge ainsi cet ouvrage : « Montesquieu a adopté, dans les Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, le plan tracé par Bossuet, et se charge de le remplir sans y jeter d’autre intérêt que celui des événements et des caractères.

224. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Mais il évite tout ce qui est recherché, tout ce qui sent le travail et l’apprêt, en un mot, tout ce qui peut jeter dans le discours une lumière trop vive et trop éclatante.

225. (1881) Rhétorique et genres littéraires

L’abus que les déclamateurs ont fait des figures, les noms pédantesques que les rhéteurs leur ont donnés, les subtilités de leur classification ont jeté sur elles un certain discrédit, et souvent, pour se moquer d’une composition oratoire ou littéraire, on dit : c’est un tissu de figures de rhétorique.

226. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Voilà pourquoi c’est mon homme que Plutarque. » Les grands événements, en effet, nous frappent, nous étonnent, nous jettent dans l’admiration.

227. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Jetez sur votre fille un regard paternel : Ma mort suivra la mort de ce cher criminel ; Et les dieux trouveront sa peine illégitime, Puisqu’elle confondra l’innocence et le crime, Et qu’elle changera, parce redoublement4, En injuste rigueur un juste châtiment : Nos destins, par vos mains5, rendus inséparables, Nous doivent rendre heureux ensemble, ou misérables ; Et vous seriez cruel jusques au dernier point, Si vous désunissiez ce que vous avez joint.

228. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Auguste, délibérant avec ses conseillers, annonce dans un magnifique langage les incertitudes où le jette la comparaison du pouvoir et de la liberté : Cet empire absolu sur la terre et sur l’onde, Ce pouvoir souverain que j’ai sur tout le monde, Cette grandeur sans borne et cet illustre rang Qui m’a jadis coûté tant de peine et de sang ; Enfin, tout ce qu’adore en ma haute fortune D’un courtisan flatteur la présence importune N’est que de ces beautés dont l’éclat éblouit, Et qu’on cesse d’aimer sitôt qu’on en jouit, etc. […] Que Clytemnestre s’écrie dans les fureurs de l’amour maternel : O monstre que Mégère en ses flancs a porté, Monstre que dans nos bras les enfers ont jeté ! […] Écoutons Massillon décrire la mort du pécheur : « Il sort de ses yeux mourants je ne sais quoi de sombre et de farouche, qui exprime les fureurs de son âme ; il pousse du fond de sa tristesse des paroles entrecoupées de sanglots, qu’on n’entend qu’à demi, et on ne sait si c’est le désespoir ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent douter si c’est la crainte ou l’espérance, la haine ou l’amour qu’ils expriment ; il entre dans des saisissements, où l’on ignore si c’est le corps qui se dissout, ou l’âme qui sent l’approche de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de quitter la vie.

229. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

La Terreur est une peur violente qui abat le courage et jette le corps clans un tremblement général.

230. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Rappelons seulement qu’on le place ordinairement dans les descriptions que l’on jette de temps en temps dans les récits.

231. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

L’élégance de la forme nous entraîne, elle nous jette contre l’écueil de 1’« à peu près » et là, plus que partout ailleurs, traduttore è traditore. […] Quand ils sont bien dans le sujet, ils ajoutent de l’ampleur au poème ; ils contribuent ainsi à lui donner de la magnificence, à transporter l’auditeur d’un lieu dans un autre et à jeter de la variété dans les épisodes ; car l’uniformité, qui a bientôt engendré le dégoût, fait tomber les tragédies. […] C’est pour cela que l’on a dit262 : Il parla ainsi et jeta dans tous les cœurs le désir de gémir. […] À cette classe appartiennent toutes les actions dérivant d’un vice : par exemple, jeter son bouclier on prendre la fuite ; car c’est là un effet de la lâcheté ; soit encore, garder frauduleusement un dépôt confié, car c’est là un effet de l’improbité.

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