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121. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Le style de la dissertation doit être grave, mais simple ; les ornements et les images n’y sont guère à leur place ; mais il faut de la clarté, de la vivacité dans le raisonnement : le but est de dégager la vérité des nuages qui l’enveloppent, pour la faire briller aux yeux. […] Cette strophe se termine par une double image sous la forme de l’interrogation : Hélas ! […] Toute cette strophe est animée par les images, ainsi que la suivante : ce sont des métaphores pleines de goût et de fraîcheur ; elles se succèdent et changent de point de comparaison sans se nuire, tant elles sont justes et bien choisies : c’est la vie comparée à un voyage à peine commencé, puis à un banquet dont on a pu à peine effleurer la coupe des lèvres. […] Faut-il s’étonner qu’elle repousse bien loin l’image de la Mort, dont le fantôme se dressé aux murs de la prison ?

122. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »

quelle abondance de figures et d’images !

123. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »

Il n’est pas jusqu’aux lois, sire, qui tout insensibles et tout inexorables qu’elles sont de leur nature, ne se réjouissent, lorsque ne pouvant se fléchir elles-mêmes, elles se sentent fléchir d’une main toute-puissante, telle que celle de votre majesté, etc. » Cette image des lois personnifiées et le sentiment que leur prête ici l’orateur, ont quelque chose de sublime, et qui rentre essentiellement dans la manière antique.

124. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Il y a trop de gentillesse dans ce style tout fleuri de métaphores et d’images, du reste simples, cueillies chemin faisant, et naissant pour ainsi dire sous ses pas, sur les bords de son lac transparent, dans sa riante vallée d’Annecy.

125. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237

Son style, d’ordinaire simple et nu, serait parfois brusque et sec s’il n’avait de temps en temps des saillies de poëte, des traits lumineux qui font éclair, et découvrent des horizons lointains ; Mais alors l’image se lie si étroitement à la pensée qu’elle en est inséparable.

126. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Il a cette manière grande et imposante des anciens temps ; il dédaigne tout ornement superflu, et présente ses images avec cette concision rapide qui fait sur notre âme une si profonde impression. […] Cette image a trop d’étendue ; on a voulu l’embellir, mais on n’est parvenu qu’à l’affaiblir considérablement. Le troisième vers : The stamp of fate, and sanction of a God, est un pur remplissage qui n’a d’autre motif que la rime, car il interrompt la description, et ôte à l’image sa clarté. […] Nous en avons un exemple frappant dans les langues américaines, qui, selon les rapports les plus authentiques, sont pleines d’images. […] L’image qu’ils vous offrent semble se doubler sous vos yeux, qui ne peuvent l’apercevoir distinctement.

127. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217

La pudeur La pudeur est on ne sait quelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la fleur, son image, se replie et se recèle en elle-même, tant qu’elle est délicate et tendre, à la moindre apparence de ce qui pourrait la blesser par des impressions trop vives ou des clartés prématurées.

128. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

— Ne pourriez-vous dire où se trouve une image charmante, qui peint une idée abstraite ? […] N’y a-t-il pas une image un peu grotesque ? […] Quel est le but du poète en nous présentant cette suite d’images douces ou terribles ? […] Cette allégorie est l’image de la vie de l’homme. […] Le bocage est l’image des vains plaisirs.

129. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11

. — L’Adjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour marquer la qualité d’une personne ou d’une chose, comme bon père, bonne mère ; beau livre, belle image : ces mots bon, bonne, beau, belle, sont des adjectifs joints aux noms père, mère, etc.

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